FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2021 Partager sur Facebook
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  • coucou :
    le 03 bucolique
    Tranquille !
  • Vendredi 18 Juin 2021
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    Première ramasse ce matin.j'ai juste la rue à traverser. Ici je prends un chevalet avec 2 plaques de marbre dessus. Cour minuscule, il faut ressortir d'ici à reculons. Ensuite je descend à l'Horme ville pour charger un Telesco. Ici on peut charger à quai, c'est cool. Je l'emmène pas loin, la Talaudiere, chez un loueur. Je me gare au milieu de la cour. Je sort mes rampes et pan, un faux mouvement et me voilà avec une douleur fulgurante en haut du dos ! 70 kg la rampe, ça ne pardonne pas. Ça ne dure pas, j'espère que ce n'est pas trop méchant. Je descend prudemment l'engin, les nouvelles normes de sécurité imposent aux constructeurs un système anti-ejection par l'ouverture latérale, une belle connerie car maintenant c'est impossible de sortir la tête pour voir si les roues sont bien sur les rampes. Je remballe mes rampes, en essayant de forcer le moins possible avec le dos. Signature vers les petites secrétaires et je me tire d'ici. J'aimerais bien vider avant midi le deuxième dans les montagnes Bourbonnaise. Autoroute jusqu'à Noiretable, après il reste une trentaine de km à parcourir jusqu'à Mayet de Montagne. Ça tournicote pas mal, la moyenne est ridicule, heureusement c'est bien joli par ici. J'arrive à midi pile. Le boss accepte de vider sans rechigner. Un coup de fen et je peux repartir. J'avais repéré un chouette parking entre Ferrières sur Sichon et St Priest la Prugne. Le coin est peinard pour casser une croûte. Je repars rassasié. Retour dépôt qu'il a dit le chef. Sur l'autoroute je ressent une amorce de coup de pompe, un arrêt au Forez pour 15' de sieste s'impose. En me levant une douleur intense au niveau du poumon droit m'assaillle, tellement puissante que j'en ai le souffle coupé ! Je marche un peu, ça va mieux mais je flippe un peu. Peut-être une côte fêlée ou déplacée ?
    Au dépôt je vais aux nouvelles. Je marche bien un peu de traviole mais je n'ai presque plus de douleur. Il faut que j'attende le retour de Didier pour récupérer la remorque qu'il a. En attendant je décroche ma semi et fait mes pleins. Je papote avec mes collègues, Hervé termine aujourd'hui chez Thevenon. C'est dommage c'est un bon gars, je le connais depuis l'école des routiers à Montélimar. J'en suis sorti en 88, lui 89.
    Didier arrive enfin vers 17h, c'est bien le brin sur Lyon encore ! J'atèle la Nooteboom et je peux prendre le chemin de la maison. J'ai droit au big-bordel à Givors, le bouchon sur l'A7 remonte jusqu'au niveau du centre commercial...
    Je me radine au garage juste après sa fermeture, obligé de m'arrêter trente seconde sur la route pour ouvrir. Il y a toujours quelqu'un que ça énerve derrière. Bichette va ! Ma fille me récupère et me ramène à la maison, j'espère que mon dos ne me lâchera pas, j'ai un week-end de dingue en prévision !