FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • carrare
    usine de train à Pistoia
    Tonton Pierrot spirit bis
    plus qu'à hisser la grand-voile
    emballé c'est pesé !
  • Mercredi 28 Avril 2021
  •  

    Je me lève à 6h. Direction le bar pour le cappuccino/brioche. Je suis resté en short,  je trouve qu'il fait un peu frisquet. En partant je constate qu'il fait 6 degrés,tant pis je laisse le futal dans le sac quand  même !  Il pleuvasse,  c'est tristounet la Toscane par ce temps. Je bifurque avant Pisa direction Lucca. Je garde l'autoroute jusqu'à Pistoia. Une fois arrivé au bout de l'espèce de tangenziale j'ai le choix entre deux routes pour un kilométrage équivalent, par la plaine ou bien la montagne. Le GPS du camion lui veut la montagne,  comme un con je lui obéis. C'est sinueux les 15 premiers kilomètres mais large,  c'est ensuite lorsque je tourne pour prendre la SP 632 que je pige que ça ne va pas être de la tarte. Aucune interdiction mais la route est carrément étroite,  avec quelques virages où j'ai bien cru que j'allais coincer la remorque contre un muret. Caca-culotte sur 25 bornes ! La route surplombe la rivière Reno,  frontière naturelle entre l'Emilia Romagna et la Toscane. Bon gré mal gré j'arrive indemne à Ponte di Venturina où je récupère la SS64. J'ai l'impression d'être sur l'autoroute là ! A Prati j'emprunte la route qui mène à Gaggio,  ça monte dur et quelques épingles plus haut je suis enfin arrivé chez mon client.  L'accès est bien merdique décidément, il faut tout lever !  La cour est minuscule, c'est la chiotte pour faire demi-tour pour pouvoir rentrer dans le hangar. Ici je charge une machine outil,  c'est vite fait. On me rajoute quelques palettes d'accessoires. Je chaine,  je sangle. Là c'est la partie facile, maintenant place au moment de bonheur, le bachage...avec le fen le cariste me lève la bâche, j'escalade la machine pour la dérouler non sans avoir préalablement protégé les angles saillants avec des moquettes. Ensuite il faut tout attacher tout bien comme il faut. A 12h45 j'estime que c'est bon. Je me décrasse au bidon, il y a pas de douche ici. Avant de partir je mange un morceau. J'attaque la descente,  c'est chaud un peu mais ça se passe. Retour sur la SS64 direction Bologne. Je reprends l'autoroute à Sasso Marconi. Je tente la première station pour une douche,  bingo !  En plus elle est propre, spacieuse et l'eau coule en abondance,  et cerise sur le gâteau elle est chaude. Incroyable !  

    Reprise des hostilités,  je me cale à 84 sur l'espèce de ligne droite interminable qu'est l'A1 entre Bologne et Piacenza. Tout le monde me double mais avec un bachage je préfère rouler tranquille, mine de rien ça fait consommer, et de plus la bâche à moins tendance à gonfler. 

    Après Piacenza c'est mieux,  il y a moins de monde et c'est plus vallonné, ça casse l'ennui. Je décide de m'arrêter à Villanova d'Asti, il reste de la place sur l'immense parking. C'est parfait pour valider une onze à dix minutes près !