FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2021 Partager sur Facebook
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  • Fastrac
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    doucement !
    balade au bord du Cheran
    la campagne ça me chamboule !
  • Lundi 28 Juin 2021
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    Whaou, j'ai la patate ce matin ! Non je rigole, samedi matin je suis allé chez l'osthéo. Verdict, une cote de déplacée et pas mal de bricoles à redresser. Mama mia, il m'a d'abord chauffé divers points du dos avec une espèce de fer à souder, il m'a dit que c'est de l'apuncuncture chinoise, puis m'a demandé si je craignais les craquements. J'ai pas eu le temps de répondre qu'il m'a pris entre ses bras et m'a tordu dans tous les sens. Bref, il s'en ai donné à coeur joie le tortionnaire, mais je n'ai pas craqué (lol !), j'ai rien avoué ha ha ha ! Si on rajoute à ça la deuxième dose de Pfizer l'après-midi, j'ai larvé tout mon dimanche. Heureusement que Fabio #20 c'est surpassé à Assen, ça m'a permis d'émerger de mon coma ! Et donc en ce lundi matin je suis carrément vanné ! Heureusement le chef m'a assuré une journée cool. Involontairement évidemment.
    J'arrive au dépôt à 6h15, je remplis mon frigo, range mes affaires et me place sur la piste de lavage. Je prépare la remorque pour mettre les rampes, mais je vais éviter de les sortir de leurs rangements tout seul. J'embauche mon camarade Philippe, jamais le dernier pour un coup de main. La semi une fois prête je monte dans le Fastrac, un tracteur JCB de 225cv qui porte bien son nom, vitesse de pointe 65km/h ! Les clefs ne sont pas au tableau de bord, je file au bureau. Kader me dégotte une clef JCB. Je la met dans le contacteur, il ne se passe rien. Je cherche un éventuel coupe-batterie. Il y en a un dans un coffre, mais il n'y a pas le contacteur. Avec les mécanos on en cherche un qui correspondrait, en vain. Bon, en attendant l'arrivée des hautes instances je m'occupe à faire les pressions de tous les pneus de l'ensemble. C'est long à faire, il y en a 18. Borys arrive enfin, il me passe une clef de démarrage et la clef du coupe-jus. Je démarre enfin la bête et la monte sur ma remorque. Je chaine et vais faire mon gazole. Je suis tellement sur la réserve depuis vendredi que l'aiguille ne réagit presque pas lorsque je met le contact. Et pourtant je ne met que 550l dans le réservoir qui en fait normalement 700 !

    Je décolle du dépôt il est 9h30, j'ai plus rien à craindre du bouchon de Givors, ainsi que celui de la rocade est. Vers Annecy j'appelle mon contact car l'adresse de livraison est vague. Le monsieur au téléphone n'est pas très content car le rdv était soit-disant prévu pour 9h. C'est bien, on ne prévient jamais les principaux intéressés, comme d'hab'. Il me dit que depuis Chambéry j'en ai encore pour un petit moment, j'en conclu qu'il a déjà appelé le bureau il y a une demi-heure, et que ma position du moment a été divulguée...Bref, il me rappelera car le lieu de livraison ne sera sûrement pas celui prévu initialement. Je sors à la vallée verte et me trouve un petit bout de parking, à ce moment je reçois un message avec l'adresse, du coup ce n'est plus Habère-Poche mais Fillinges, c'est juste à côté. Pour 13h30, sûrement pour cause de repas avec le client. Moi ça me convient, j'en fais autant, suivi de la sacro-sainte sieste.

    J'appelle comme convenu dès que j'ai dépassé le patelin, ils viennent m'acceuillir au bord de la route. Je dois reculer dans un petit chemin qui mène au dépôt du client-essayeur. Il y a en face une petite route goudronnée, ça fera nickel ! Je recule dans le chemin, je suis finalement bien acceuilli malgré le retard. Ils ont bien pigé que la non-info ne venait pas de chez nous. mise en place des rampes, heureusement que je les ai laissé sur le plateau, je n'aurai jamais pu les sortir. Au tout début avec cette remorque je me suis pointé chez un client, et au moment de vouloir tirer les rampes je me suis rendu compte que c'était impossible tellement c'était étroit. Je me suis trouvé couillon, obligé de ressortir dans la rue !  Je descends le Fastrac, c'est un régal à piloter ces machins là ! On remet les rampes sur le plateau et je me sauve. Je recharge que demain vers Grenoble, c'est dire si j'ai du temps devant. Je m'arrête à Alby sur Cheran, il y a les gorges de Cheran qui m'ont toujours intrigué. Je chausse les baskets et trouve un chemin qui va en direction de la rivière. C'est un cul de sac mais en coupant à travers champs je trouve un sentier qui descend directement dans le Canyon. C'est superbe, mais je n'ai pas trop le temps de lambiner, l'orage gronde au loin. Je retourne au camion au pas de course, et j'arrive juste à temps pour éviter la douche. J'ai presque fais 8km mine de rien ! Je redémarre mais pas longtemps, un arrêt douche s'impose maintenant. Une fois propre j'entame la dernière étape de cette journée sauts de puce. Je me trouve une petite place pour garer mon ensemble à St Quentin sur Isère, à exactement 800m du client. Je suis exténué mais content, je vais bien dormir cette nuit je pense !