Carnet de bord de Juin 2021 | Partager sur Facebook |
Je quitte mon parking douillet à 7h30. 2 minutes après je suis chez mon client. C'est la deuxième fois que je viens ici, on est super bien reçu ! La discussion du matin est évidemment axée sur la défaite des Français hier soir. Personnellement ça ne me fait ni chaud ni froid, je n'ai jamais été attiré par le foot. La pièce que je charge est prête, il reste juste à accrocher le pont et la soulever afin que je recule dessous. Comme elle fait 13.80 de longueur, je décide d'etirer la remorque à 15 mètres 50 de façon à libérer les panneaux arrière. Le châssis fait 4 m 27 de large, et comme l'autre fois c'est short pour sortir d'ici. Ma voiture arrive, c'est encore un retraité. Il donne de temps en temps un coup de main à son fils quand il y a un coup de bourre. En route direction Veurey, 10 km 400 à parcourir dixit le gps, et là je n'ai aucune raison de mettre sa parole en doute ! Je me gare sur un parking à droite un petit peu avant d'arriver, Histoire de repérer les lieux avec la voiture. C'est bon il y a rien de compliqué, je peux même venir stationner sur le parking en attendant la grue qui est prévu pour 11h. On a le temps d'aller boire un café, j'ai repéré une petite station service qui fait aussi bar-tabac et épicerie. Le vrai truc à l'ancienne, avec service du carburant par le pompiste. À l'entrée de la boutique il y a un panneau qui nous a bien fait rigoler, il est écrit« nous ne servons pas les clients au téléphone, de peur de les déranger» excellent non ? On se boit un café chacun, je prends une baguette pour midi ainsi qu'une brioche artisanale qui m'a l'air tout simplement être une tuerie !
Retour au camion, sous l'averse, j'attends que ça se calme un peu pour enlever tout mon bazar. J'en profite aussi pour ranger mes coffres il y en a bien besoin! La grue arrive avec 20 minutes d'avance, en fait il revenait d'un chantier sur Grenoble et comme il passait devant il est venu voir si il pouvait faire quelque chose avec sa machine, trop petite pour soulever la pièce en entier. Et comme il y a un pont roulant, ça fera l'affaire en prenant l'avant et le pont l'arrière. En 20 minutes c'est réglé, je fais signer mes papiers et referme la remorque. Direction le dépôt, je prends la direction de vienne via la côte St-André. Un arrêt casse-croûte à Saint-Romain-en-Gier et 20 minutes après je suis dans la cour. Je mets de l'adblue, j'ai oublié de remplir le réservoir hier matin, il était bien temps! Ensuite je décroche m'a Faymonville et reprends un plateau lambda. Je récupère mes 2 baches car je vais en avoir besoin pour recharger jeudi, et je prends aussi trois gros bois agréés Thevenon-transports. Avant de partir je me jette vite fait un petit café et prends la direction de Rive-de-Gier pour aller charger.
Il y a personne à l'usine, ça me convient parfaitement. Je dispose mes trois bois ainsi qu'une tripoté de gummis. La tôle fais 26 tonnes et des brouettes, 8 m de long et 2 m de large. Je la charge au centre de gravité et chaîne tout bien comme il faut sans oublier l'indispensable retenue au freinage. Pour faire joli je rajoute de deux sangles, BAG approved !
Je décolle d'ici à 16h, les axes Lyonnais commence à se charger, mais il y a rien de méchant pour le moment. En fait si. le temps que j'arrive au niveau de Saint-Priest c'est déjà la cata! Je ne sais pas ce qui se passe ce soir mais j'ai bien mis 45 minutes pour arriver au nœud des iles ! Après ça va mieux, sauf qu'il pleut. Pour une fois je ne zappe pas mich mich 007, je le croise à Belleville à bord de son fabuleux Mercedes Actros que le monde entier lui envie ! Vers Beaune je constate que je vais en direction d'un joli ciel bleu, mais plus j'avance plus il s'éloigne, toujours direction le nord ! Je lâche l'affaire à Dijon Spoy, avec 4h26, il est grand temps de m'arrêter. J'aurai voulu monter plus haut, mais c'est inutile de recommencer une nouvelle période. Du coup je me console en me disant que je valide in-extrémis une deuxième onze !