C'est reparti pour un tour,  direction leur dépôt à Pont Évêque,  j'arrive pour l'ouverture, eux il sont déjà bien en place au café, le temp d'ouvrir la remorque et détacher les machines, il est servi, chacun son rôle c'est leur tour de bosser.  
Ça passe à peine demi heure que je suis déjà reparti,  il me faut récupérer une pelle pas loin de Bourgoin, c'est à côté ça va pas mal !
Ça roulerait presque trop bien si yavais pas se satané brouillard !
Arrivé sur le chantier je me régale encore avec mes essieux directeurs pour rentrer,  je démarre la bête,  du temp qu'elle chauffe un minimum je prépare la cariolle et la voilà dessus. Les chaînes pour me réchauffer et c'est reparti direction Chuzelle.
A peine arrivé, personne dans la cours,  impeccable je vide de suite avec l'humidité du brouillard qui veux pas se lever j'arrive pas à me réchauffer saleté de temp de con, au moin à Val Thorens yavais grand beau !
Nouveau SMS,  go charger un tombereau dans une carrière à côté,  nickel nickel,  sauf quand tu arrive la bas, ils ont une passion pour les papiers inutiles et les procédures absurdes, aussi bien que tu passe mieux du temp à faire leur permis de travailler qu'à règlement bosser !
Enfin le gros est dessus,  solidement attaché, ça se vide à la carrière à Sillans pas trop loin de la maison,  ça commence à sentir bon.
Alors c'est peut être de l'inter site mais pour vider c'est pas la même ! Le type à l'acceuil t'indique ou poser le merdier et débrouille toi mon Toto,  tu vois personne et d'un côté c'est pas plus mal, au moin ya personne pour venir faire chier et comble du bonheur le brouillard c'est levé, ya du soleil !
Et sa s'enfile, un nouveau chargement: une grosse nacelle vraiment pas loin pour se rapprocher encore de la base.
Une foi sur place le jeune me montre la machine,  en même temp pour la loupé faut déjà en vouloir ! Il me rapproche la machine au rampes mais c'est à moi de la monter,  soit je veux bien mais vu la tête que j'ai fait une foi dans le panier il est monté avec moi pour on sais jamais en cas de pépins, je me retiens ein mais j'ai bien envie de lui dire que si c'est pour faire ça,  il avais qu'à finir de la monter mais bon comme il est bien sympa et que les bon faut en prendre soin je me tait !
J'attache la bête, la remorque est prête à partir et la mon copain veux plus me lâcher ! Il devrais consulter parce-que je pense vraiment qu'il a besoin de parler ! Je fait de mon mieux pour écourter tout en restant poli et me voilà sur la route du retour,  j'aurai pas profité longtemps du soleil, la nuit tombe déjà !
Me voilà dans la dernière société à livrer de la journée,  comme d'hab, les rampes la machine descend, je vais trouver quelqu'un au bureau.
Ils s'étaient même pas rendu compte de mon passage, doué le type !
Trois minutes de route plus tard,  me voilà posé.
Une journée bien pleine.