La montée continue vraie bien, quand j'ai fait le tour de contrôle obligatoire du matin j'ai vu que le Fen en carafe à pas supporté le chargement,  l'émotion sans doute y m'en a foutu plein le col de cygne l'enflure ! Enfin c'est pas grave
Je saute au guidon et je fini gentillement de remonter tout ça au dépôt. J'aime bien quand je vais au dépôt le matin, je dit pas forcément qu'on traîne et qu'on a le temp mais c'est un peut comme à la maison,  on fait le job mais à la cool ! Je pose tout par terre,  et je recharge un fourgon nacelle qu'a pris une bonne péter dans la tronche et un petit fenwick mais tout neuf c'te foi et go nord-nord Est mon capitaine,  ya longtemps que chui pas monté dans le secteur ça change bien un peut,  j'arrive chez fenwick Besançon et pi ba pas grand chose à dire,  je vide ma cacahouètes et c'est après que c'est rigolo,  j'appel pour vider le fourgon dep'naillé et la ça commence,  je sais pas si on va pouvoir vider,  si ça fait tard, j'veux pas d'accident et gna gna gna ! Il est pas au courant le copain que si je monte je vide pi c'est tout,  au prix du carburant je préfère pas me poser n'importe où ! Enfin je monte la bas le pied un peut lourd si bien que une foi posé dans la cours ya 9h00 tout pile ! Mon nouveau pote arrive et la ça se concrétise, "on va voir" qui m'dit, "j'ai un rdv je sais pas trop quand je reviens, au pire si tu sais te débrouiller... " c'est ça passe devant ch'te rattrape ! Il s'en va et moi je me gratte le front pour vider ça... Ça démarre pas va falloir la jouer finaude,  rampes posées,  je baisse la remorque à fond,  lève le cul du tracteur au max,  je lève, à table élévatrice et je fait sauter le frein à main.... Ba voilà pas mieux, avec ses pneu crevé la dauberie bouge pas d'un iota ! J'ai bin essayé de pousser d'y s'couer rien,  niet et que nenni ! Ça refuse de bouger, bon la j'avoue j'ai perdu un peut patience,  d'autant que j'ai pris la bonne idée d'arreter de fumer c'est vous dire,  j'ai sauté au volant et pi ba marche à recule façon gros porc,  y'en à fallu trois pour y faire arriver en bas ! Mais le plus important c'est que j'ai pas perdu de temp,  hop je plie le merdier avec la savante manoeuvre porcine ya 9h03 de volant,  quitte à péter la dixième heure je me rapproche du chargement,  je decampe du coin sans jamais avoir revu le type. !! J'atteris dans un pti bled pas loin d'Épinal, le compteur est plein,  bien content de c'te journée !