Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
La nuit a été plutôt correcte. Sur Thiers, du moment que l'on ne se gare pas au parking PL, celui que vous voyez depuis l'A89, c'est calme. Par contre, il y a une boite d'emboutissage à côté, et elle embauche de bonne heure ; vers 6H00. Ce n'est pas un problème pour moi, puisqu'à cette heure ci, je suis levé et suis passé déjà aux bains.
J'arrive sur le site de la Combaude, à 7H15, et le parking est bien assez chargé. On va tranquillement les papiers pour l'échange de container ; un plein pour un vide. Déjà que ma conso était très bonne ce lundi, elle ne devrait pas grimpée en baladant un quarante pieds vide, soit moins de 4 T.
Je repars vers 8H15, en croisant la petite Léa, 20 ans, toute fraiche sortie de l'école, et dont c'est le premier poste de conductrice. Je dis petite, car elle n'est pas très grande et très fine. Elle possède une plaque Léa, côté chauffeur et Microbe côté passager….pour vous dire. Elle a été embauchée pour faire de la taut à la base, et c'est ses premiers voyages en container. Elle est comme moi, elle craint les bruits occasionnés par l'ensemble "châssis-container". Mais d'après Olivier, qui est un peu son "parrain" (son référent), elle est très à l'écoute, et se débrouille bien.
Retour par l'A89, jusqu'au dépôt, avec une descente sur Lyon sans aucun problème. Quelques orages après Roanne, mais rien de bien folichon.
Je ne connais pas mon programme après la dépose de mon container vide, mais à l'arrivée, ma mission s'affiche sur le téléphone pro. Reprise de ma taut, pour charger des tôles à destination de St Herblain. Tôles à prendre chez nos voisins de Grand Croix.
J'arrive vers 11H45 chez le client, mais on me signale que je serais chargé après la pause qui débute dans quarante cinq minutes ; ils n'ont pas le temps avant….Voilà. La pause joue un peu les prolongations, voir beaucoup. Une fois que le cariste travaille à me charger, ca va assez vide. Par contre, je serais bon pour me changer, car la dernière demie heure se passe sous la flotte. Temps idéal pour jeter quelques sangles!
Vers 14H00, je pars toujours sous la flotte et elle ne me quittera presque pas jusqu'à la fin de ma journée.
Après un arrêt douche, mais avec de l'eau qui vient d'un jet de douche et non pas du ciel (ou indirectement) au dépôt de St Pourçain, je finis mes heures à Bussière Poitevine, au café de la poste, où je galère bien pour trouver une place vers 20H30. J'assiste un porte char qui vient se garer à côté de moi. Lui ne partira qu'à 6H30, et je ne pourrais partir si les camions en face n'ont pas quittés le parking. Au pire, le chauffeur me dit de le réveiller. Il fera jour, ou pas demain matin.