Carnet de bord de Février 2024 | Partager sur Facebook |
J'aurais pu partir a 5h00, mais mentalement, je n'étais prêt qu'à la demie, alors go à 5H30. Mes voisins de chambrée ronflent autant que leur webasto. Webasto que je n'ai pas mis personnellement, même au réveil. On reprend la même route pour descendre jusqu'à Montluçon. Le départ est bien pénible avec la brume matinale présente à certains endroits. La traversée de Montluçon passe bien, mais j'opte pour récupérer Montmarrault pour rentrer par la N7. J'hésite quand je sors de la bretelle à la sortie de Montluçon, vers Désertines, mais un Afrac me klaxonne ; je comprends qu'il me demande de le suivre. Malgré qu'il soit en Merco, j'ai du mal à le suivre. Bon, il est à vide. A la pesée du départ j'étais à 43600....ca s'explique, n'est ce pas. Dans la traversée de Montmarrault, je lui fait des appels de phare et mets le clignotant à droite. Il comprend et s'arrête. C'est Willy, on se boit un café puis il part charger sur Vichy. Julien, remercie le encore ; je m'en serais sorti, mais c'est tellement mieux d'être accompagné par un vieux briscard.
Je repars après mes 45, mais pas pour longtemps ; je me suis annoncé pour 14H30 à Marennes, j'ai donc un pue de marge, et il ne serait pas stupide de passer l'ensemble aux rouleaux. Un arrête rapide pour la douche au dépôt de St Pourçain, où j'aperçois des DAF, nouvelle génération.
Une dernière ligne droite vraiement classique par la N7. Dans les montées, le Ford avec sa nouvelle cartographie se meurt toujours, mais j'ai le sentiment que le couple est plus présent à bas régime, avec une reprise qui semble plus molle , mais une montée en régime plus ronde. Je le ressens aussi sur la consommation, car ce jour, je serais en dessous des 40 l/100 alors que ces dernières semaines, j'étais au dessus. Et ce n'est pas la différence entre 85 et 90 Km/h qui a fait la différence au regard des routes empruntées. Par contre, c'est chiant de se faner des camions que l'on ne peut plus doubler. Mais le plus chiant, ce sont les coupures et les freinages à partir de 90 km/h, qui sont contre productives, car elles ne permettent pas de prendre de l'élan sur certaines routes. Et il faut trop jouer avec une reprise manuelle. Là, c'est saoulant.
Je susi attendu et donc aussitôt à quai. Trente minutes plus tard, je prends la direction du dépôt pour y charger trois bobines pour l'Oise, mardi matin. Cindy me précise de laisser bien 3 m au tablier pour un complément, sans doute lundi, mais pas sûr. Bon, on a toujours 4 m au tablier avant le début de la fosse.
Une fois chargé, passage à la station pour les pleins. Les rouleaux, c'est bien, mais la finition ce n'est pas çà. Je ne voulais pas prendre la place au karcher, mais vu le peu de chauffeur au dépôt, je la prends. Passage des jantes, mais aussi certains coins de la cabine, et surtout les marche pieds. Le chassis de la remorquee et l'arrière du tracteur pour une bonne finition ; ma foi, je suis content du résultat. Garage de l'ensemble sur la place 10. Nicolas, le nouveau reps d'exploitation, vient me saluer en plein sanglage des mes bobines. Quatre à cinq collègues n'auront pas le plaisir de rentrer ce soir.
Vers 18H00, je pars du dépôt et je suis à cette heure, le seul bâché à être rentré. Bon courage mes collègues.
Ce soir, deux petites têtes blondes arrivent pour le weekend. Logiquement, nous devrions avoir un temps ensoleillé : les velos seront de sortie.
Bon weekend amis(es) lecteurs.