FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2024 Partager sur Facebook
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  • Les mêmes au pdj
    Prêt au départ
    Le désert de la Meuse
    Zone inondée
    Aire de Dijon-Brognon
  • Vendredi 1 Mars 2024
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    Logiquement, Ludo souhaitait partir vers 5H30 ; mais vous connaissez les vieux le matin, ca tire un peu, alors à 6H00 je le retrouve au bar. Je ne suis paas plus pressé que cà, lui non plus à priori, donc, on se descend quelques cafés. Boone route Ludo et à une prochaine sale gosse. A un an près, il a l'âge de ma fille ainée!! Tacle par derrière.

    On se retrouve avec Olivier devant chez le client. Malheureusement, le client n'ouvre pas avant 8H00, et c'est donc à 8H15 que j'entre. Je vide mes bigs bags dans un cour bien crade et je laisse échapper quelques fois des bouts de sangle au sol... Beurk.

    Vers 9H30, je laisse la place à Olivier. La veille, j'avais programmé le GPS pour Arcellor à Contrisson, puisque c'est là que nous devions charger Olivier et moi. Mais, il y a eu du changement et c'est désormais à Lexy (F54) que je dosi charger. Que croyez vous que j'ai fait? J'ai pris la route de Bar le Duc. Pour une fois que j'étais d'accord avec mon GPS.

    Et c'est bien au bout de 25 kms que je m'en suis rendu compte. Quel boulet? Bien quarante minutes de perdu ; heureusement, j'ai pu faire demi tour rapidement.

    J'arrive avec une heure trente d'avance par rapport à mon heure de RDV. Un seul camion est en attente, mais trois autres arrivent. J'ai bien compris au regard bienveillant à l'accueil que je serez prioritaire par rapport à mes confrères TR et BG. Je suis dans le hall très rapidement. Je charge des tudes carrées et rond en longueur de 12 et 11 m, pour un poids de 25 T. On m'impose 10 sangles. J'en mets quatre sur les trois lors "au sol", puis quatre autre sur le premier lot des tubes ronds, puis trois autres sur le dernier lot, le plus court. En moins d'une heure, c'est torché. C'était inespéré. 

    Pour sortir du site et rejoindre la nationale, j'ai deux côtes à franchir, et sans élan. Mon gros a craché ses poumons grave. Des montées à 25/30 Km/h, ce n'est pas rapide. Et tout ça en plein zone résidentiel. Je plains les habitants du quartier.

    Il est temps de se rapprocher du dépôt et "accessoirement" de son domicile. Je roule au bout de ce que m'autorise MMe RSE ; ce sera l'aire de Dijon-Brognon. Logiquement, je devrais stoper ici, puisque je me dois de ne pas dépasser 13H d'amplitude ce jour, mais il me reste 2h00 à rouler. Et à plus de 250 kms de la maison, ca fait ...L'intérieur de l'aire de repos est blindée, ca me saoule, alors je me décide à continuer, même si mon tachy n'est pas d'accord..

    Je m'arrête à Uchizy en espérant ne pas tomber sur des NL bryants. Non, ca va. Juste un bicker-rocker-tatoué-anar qui chantent toutes les chansons de variétés du concert des Enfoirés. Je me pissais dessus.

    Allez au lit.

    Dans 9H01, on décolle, pour les cent et quelques kilomètres qui me séparent du dépôt.

     

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  • Ca sent l'écurie
  • Samedi 2 Mars 2024
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    Réveil à 5H00, je saut immédiatement dans le jean, pour aller boire un grand café accompagné d'une mauvaise viennoiserie. Mais c'est celle du retour à la casa, elle passe bien.

    Arrivé sur l'A6, c'est très chargé et pas forcémeent en PL. Essentiellmeent, des VL avec coffre de toit. Direction les Alpes, à ne pas en douter.

    La jour se lève à l'approche de ma ville, qui se traverse admirablement bien. La traversée de Givors est d'un calme éblouissant. Le dépôt est blindé, et j'ai dû mal à voir où est ma place 24, celle que j'ai désormais pour me garer. Mais avant tout, passage au stand. 850 L de GO et 38 l d'Adblus plus tard, le frein de parc est tiré, le frigo vidé, le sac est prêt, je peux laisser mon gros avec ses fardeaux d'acier, se reposer. Il a parcourU quand même 2700 Kms en quatre jours, plus ce matin. 

    On se dit à lundi mon gros, passe un on weekend.

    J'ai mérité mon St Jo ce samedi. Rouge ou blanc? j'ai bien peur qu'il y ait les deux.

    Bon week end à tous.

     

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  • Les tubes de Lexy
    Pose après Roanne
  • Lundi 4 Mars 2024
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    Ca y est la cuisine est finie, enfin il me reste juste la crédence à poser; ce sera des carreaux, en fait.

    Sur la mail d'affrêtement, il nous ait demandé une livraison entre 7 et 8 chez le client à Meyzieu. Perso, avec la reprise du boulot suite aux congés d'hiver, je vise d'y aller au plus tôt, afin d'éviter les bouchons habituels de l'A46. Je pars du dépôt à 6H21, la faute à un café partagé avec Bechir. Bon, les 10 mn perdues ne seront pas catastrophiques, puisque je ne serais pas à l'arrêt sur tout le parcours fait sur l'A46 ; même à l'approche de l'A43, on est descendu bien bas en vitesse, mais jamais à l'arrêt. Et c'est donc à 7H10, que j'entre sur le parking désert du client. Chouette, prem's et de plus, il n'y a aucun des camions de la boite qui stationnent dans les deux halls de l'entreprise. 

    Je cours à l'accueil, très sympathique au demeurrant, car réalisé par un ancien chauffeur SPL. Bien, c'est le seul truc positif de la matinée: l'accueil sympa du gars. Même si il m'a précisé de suite que le déchargement n'était pas de son ressort, mais du bon vouloir de ses collègues, mais qui n'ont pas beaucoup de boulot de préparation!!!

    Parce qu'après.....A 8h00, je relance, puis à 8h45, 9H30. Je commence à pester, voir désagréable avec les personnes que je rencontre, comme la ravissante RH, lorsque je lui demande de vérifier que la machine à café ne soit pas assurée, ce n'est pas la peine....Quand je lui dis que celà fait bientôt 3H00 que j'attends, et que j'ai d'autres engagements, etc...

    Bref, cinq minutes après les resp des ateliers vient me chercher. Je lui dit que je sui obligé de faire chauffer le camion, puisque désormais il est froid à cause de la très grande attente. Faut pas me faire chier un lundi matin. C'est compris les gars.

    Ils mettront plus d'une heure à me déchagrer les huit lots de tubes, et je serais obligé de me déplacer de 20 m pour les quatre derniers lots.

    Un dernier scandale lorsque je récupère les papiers, puis je me casse. 

    Il est presque midi lorsque j'arrive au dépôt. Presque six heures d'amplitude de manger pour ça, et soixante dix kms de fait! Ca m'agace. Heureusement, au dépôt, je retrouve Olivier qui me sait bien en retard, alors à deux la sanglage de mes trois grosses piles de tôles plates sont rapidement sanglées. Lui descend sur Nimes pour demain matin, il n'est pas pressé. Il a aussi laissé passer Yohan qui monte en RP, lui aussi en tôles plates. Par contre, nous devrions tous avoir un second tour en bobines cette semaine, mais aussi semaine prochaine, car le hall est bien occupé.

    Je monte par l'A47, tout en croisant à l'entrée de Sainté, notre ami Mich07 et son Benz. Il a dû descendre de sa montagne ardéchoise par la vallée du Rhone, car le plateau Ardéchois/ Haute Loire était bien blanc ce matin. Pas de risque inutile. Je loupe Alex12 et son magnifique Volvo. 

    Je m'autorise une petite quinze après Roanne, histoire de prendre une bouteille d'eau dans mon coffre extérieur et accessoirement grignoter légèrement.

    Trente sur la première aire sur l'ex RCEA, afin de vérifier mes sangles. Je souhaitais monter jusqu'à la Ferrière, mais lorsque j'appelle vers 19H30, on m'annonce que le parking est blindé. J'avais prévu un plan B, à l'entrée de Vouillé, vers les transports LAURENTIN, alors je file dans cette zone. A l'entrée, il est bien noté que le stationnenement des PL est inderdit. Je souhaitais me garer dans une rue, mais il y a un convoi excpetionnel qui stationne, et on ne peut pas croiser. Mais, je trouve tout de même une place proche d'une décheterie.

     

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  • On démarre
    et on vide à Carquefou
    avec le pont
  • Mardi 5 Mars 2024
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    La nuit a été correcte et je n'ai as entendu de voiture passer dans cette zone ; pas étonnant non plus. Mais je suis réveillé en avance par rapport à l'heure programmée sur mon téléphone. Un rapide petit déjeuner, puis lorsque les 9H01 sont en approchent, il est temps de mettre les voiles direction Carquefou. Logiquement, j'étais prévu entre 6H00 et 7H00, mais là bas, lorsque tu arrives à 6H00, ils ne viennent jamais te chercher avant 7h00. J'ai averti Cindy que je devrais arriver chez les client entre 7H30 et 45. Et l'information est bien arrivée jusqu'au client, puisque lorsque je me présente, la charmante dame qui m'accueille me précise que je suis une horloge Suisse. Je n'ai pas osé lui dire plutôt "Franc-Comtoise", svp, pour faire plaisir à notre ami Pierrot, mais j'y ai pensé fortement. Toujours est-il que j'ai à peine le temps de passer par les waters, que l'on me demande de me mettre en place dans le hall. Les plaques que j'ai transportées ont une longueur de 4 m, et elle sont plutôt diificle à décharger. Le pontier ne prend qu'un lot à la fois. Les trois lots au tablier seront déchargés dehors au fen, car il est impossible de les prendre correctemement, sans risquer un fort balan dès qu'elle seront soulévées. Sage précaution. 

    Il est à peine 9H00 lorsque je reprends la direction d'Angers, pour me rendre chez un client où je dois reprendre une bobine ne défaut ; défaut de laquage. J'ai le numéro de la bobine, à moi, de penser à bien vérifier.

    Une heure plus tard environ, je me présente à l'accueil. Le bon d'enlèvement est déjà prêt et c'est bien le même numéro qui y figure. Accès dans le hall à contre main, sans reprise, suis content de moi. Il ne faut pas 3 minutes pour que la bobine soit en position dans la fosse. Deux sangles pour assurer que le petit bébé de 6 t ne joue pas à saute moutons. J'en profite pour placer 15 mn, des fois que je puisse placer une treize ce jour. Ce n'est pas gagné car, j'ai une autre ramasse juste avant Loches : des semences de mais à livrer à Lezoux.

    Je coupe à nouveau trente pour me restaurer un peu, mais aussi passer sous la douche. En fait, je ne fais pas que passer, je m'y arrête. Avec cette coupure, si mon GPS calcule bien son coup, j'arrive pour l'ouverture à 13H30. Et il n'est pas mauvais ce con, puisque c'est avec 3 mn d'avance que je franchis le portail. Deux camions sont en attente, mais on me demande d'aller de suite au hangar G. Je ne suis pas contrariant, je m'éxcécute aussisôt. De suite un quai, et ma dizaine de palettes est rapidement en place juste derrière ma bobine.

    Je ne serais pas resté plus de vingt minutes sur ce site. J'ai un petit espoir de pouvoir passer ma journée avec une amplitude de treize heures. Alors où couper?

    Montmarrault, le dépôt de St Pourçain? Je tire les heures au max, et je finis par me poser au relais des Lilas, juste avant Gannat, et avec 9h44 de volant. 

    Demain, c'est grasse mat.

     

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  • L'Auvergne au lever du soleil
    Le Pilat
  • Mercredi 6 Mars 2024
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    J'ai retrouvé hier soir Jonathan de chez Combronde ; un chauffeur que j'avais croisé dans un relais à Sète courant de l'été.

    Hier après midi, j'avais appelé le client de ce matin pour avoir confirmation de son heure d'ouverture. C'est bien 8H00 et pas avant. Départ 6H45, et j'arriverais devant le client un peu plus de dix minutes avnt son ouverture, et il y a déjà un porteur en attente. Il n'a que deux ou trois palettes, je prends donc rapidement sa place dan la petite cour du client, arpès avoir franchi le petit petit portail d'entrée. Pour la sortie, il ne faudra pas se louper Baloo. Mes palettes de semences de maîs sont rapidement déchargées, et c'est une bonne chose pour moi.

    Go Courpière, au même endroit qu'il y a deux ou trois semaines. Par contre une fois sur place, on m'annonce que le lot est à charger dans un autre entrepôt dans la même ZI. Dommage, je viens d'y passer devant. Pareil ici, à peine a quai, que les palettes sont déjà dans la remorque. Limite, je ne sortais pas de la cabine. Ce lot est à livrer chez Novacyl à Salaise, sur la plate forme chimique. J'appelle Cindy car l'adresse ne me plait pas et je crains de perdre un peu de temps.

    Mais avant de livrer Salaise, je dois déposer ma bobine et reprendre des tôles pour Colomiers, bien entendu au dépôt.

    Deux heures plus tard (HT), j'ouvre ma bâche côté passager. Je ne changerais pas de hall, malgré que les bobines et les tôles plates ne soient pas au même endroit. On fait l'ensemble du job dans le hall des tôles. Ils savent bosser à la logistique Combronde.

    Le temps de sangler et de passer saluer Cindy, il est presque une heure. Je me présente à l'adresse indiquée : c'est une impasse!! et à l'entrée, le panneau indique un grand nombre de nom de société, mais pas Novacyl.. Merde, alors go côté Roussillon, vers l'entrée principale. Sur place, on me demande un nom de contact que je n'ai pas bien sûr. Quelques coups de téléphone plus tard, j'ai un nom, et ce nom est connu par le service d'accueil. Bien..., ben, non il est sur répondeur. Quarante cinq minutes plus tard, au réveil de sa sieste, mon p'tit gars rappelle. Il faut entrer côté sud. Ah bon, reponds les service d'accueil, qui parait surpris. De ce que j'ai compris, c'est l'entrée des citernes, et c'est bien là où j'étais une heure plus tôt. En fait, le nom de Novacyl n'apparait pas car c'est Sequans. Ben, comment je peux le savoir? 

    Protocole de sécurité sur place avec vidéo...tout ça pour huit palettes de carton. Un vigile vient vérifier et me demande ce qu'il y a devant les huit palettes. "des explosifs". Bon ca va, il ne m'a pas cru, lors je lui ai quand même demandé si je devais débâcher un côté pour qu'il vérifie. Non, il me fait confiance. Ouf. Une fois le bâtiment trouvé, il faut se garer, puis attendre que l'on me donne un quai. Bref, après dix démarrage de moteur, et deux heures trente plus tard, je peux enfin prendre la direction de Toulouse, cong. Moins de 3h00 de route pour ces huit palettes, et autant en procédure, enfin presque.

    Je suis bien véner sur ma descente A7/A9. Je calcule mes heures et vise la parking sécurisé de Béziers,

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  • et on zttend à Toulouse, cong
    Direction Magdelaine, sur la route de Montauban
    Albi au loin
    Entre 48 et 43
    Le chargement en cours à Magdelaine sur Tarn
  • Jeudi 7 Mars 2024
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    Le relais n'est pas encore ouvert lorsque je sors de ma couette. Alors, c'est un rapide pdj au camion avant de prendre la route à 5H01. Quelques courageux sont déja partis. Je rejoins rapidement l'A9 et les frigos espagnols qui redescendent au pays. J'ai RDV entre 8H00 et 10H00 à Colomiers chez un gros grossiste en ferraille, la même enseigne que j'ai livrée cette semaine à Carquefou. C'est une première pour moi, je n'ai jamais fait ce client, mais je connais asssez bien la zone industrielle où il se trouve. Le tout est "d'échapper" aux bouchons autour de Toulouse. Il me semble que ce sont les congés scolaires en occitanie ; on verra bien. Après 2H00 de volant, je m'autorise un petit quart d'heure, pour un second café sur une aire bien désertée à cette heure matinale.

    Dernière ligne droite avant Colomiers, et on roule pas trop mal jusqu'au périphérique que je qualifirais de "ouest", direction Blagnac. Le plus gros ralentissement sera d'ailleurs sur l'escargot que l'on passe à la vitesse de celui çi, quand je prends la direction de Colomiers. Client très facile à trouver, mais avec un portail ouvert qu'à moitié, si bien qu'un 16,50 est délicat à passer. Aucun camion dans la cour, c'est bon ça, surtout quand la ravissante jeune fille à l'accueil me demande de me mettre en place à l'entrée d'un hall pour que je sois pris en charge de suite. Joie de courte durée, car lorsque mes 8 à 10 sangles sont rangées dans leurs coffres, je devrais encore attendre jusqu'à 9h30 un cariste équipé d'EPI, mais sans courage ni volonté de travail. Il vient me voir et me demande si tout est pour lui. Avec le sourire, je lui dit que c'est cadeau et que je donne tout. Je lui ai cassé le moral, car après il a disparu! Vers 10h00, je repasse au bureau voir ma ravissante métisse, pour m'inquiéter de la disparition de son cariste ; il faut se lancer à sa recherche. Je lui dis ça avec le sourire, mais je lui précise quand même qu'il y une demie heure,il est bien venu me voir. Je vois bien qu'elle est dépitée, mais pas autant que moi. Lorsqu'il revient, je suis dans ma cabine en train de me faire couler un café ; il m'ignore, je fais de même. Je descends en continuant de l'ignorer. Ca me fout les boules de bosser comme ça, mais que faire. Alors, je déplace mes poteaux, puis remets ma bâche tranquillement. 2H40 plus tard, et oui....,je prends la direction de Magdelaine sur Tarn. 

    Idem là bs, il n'y a personne, et comme la cour est petite, avant de rentrer, je sors de ma cabine pour aller à l'encontre des gars qui sont dehors devant les hall. A peine ai je mis un pied au sol que j'entends "entre et mets toi là". Ils sont tout sourire, ca me met du baume au coeur. Une fois le numéro de commande contrôlé, un gars sympa attaque, mais il doit partir en pause et me demande si je suis pressé. Pas vraiment, car je n'ai qu'à remonter sue Lyon. Ce lot n'est à livrer que lundi matin sur un chantier à l'entrée de Grenoble.

    Casse croute au camion, sous le soleil du sud ouest. Il fait frais mais bien soleil, et dans la cabine c'est bien agréable, et même dans la couchette.

    A 13h00, on se remet au boulot. Je n'aime pas leur façon de charger. Je leur signale mais ils insistent pour charger comme celà. Les fardeaux sont effectivement assez bien répartis en terme de charge, mais je n'aime pas que les plus petis ne soient pas au tablier. C"est leur protocole, mais ils me signalent qu'ils ont réservé un complet. Je pense que c'est la seule raison, et que ce n'est pas leur protocole. "Ne t'inquietes pas, ca ne bouge pas". Ben si je m'inquiête. Je tire les sangles au max, je mets des protection en feutrine de partout, et j'essaie de "verrouiller" sur l'avant. 

    Dans la traversée d'Albi, j'entends un petit pbruit à l'arrière. Dès que je trouve un ci=oin sécurisé pour m'arrêter et regarder l'intérieur de ma reporque je m'arrête. En ouvrant les ports, rien n'a bougé en lattéral, mais lorsque je pénètre dans la remorque, je vois bien que les lots en partie supérieure ont bougé sur l'avant. Deux sangles sont légèrement désessérées, et les feutrines ont glissé, laissant apparaitre de belles entailles sur les sangles. Merde! Merde et merde.

    Je m'en veux un max. Photos et coup de fil à Cindy. Je reprends mon sanglages avec des équerres et des feutrines, mets mes barres de maintien différamment, avec des sangles à la Berliner pour les "retenir" (merci à Juju de ces exemples, je m'en suis inspiré, un peu tard il est vrai : débuttant que je suis!). Une heure plus tard, je peux reprendre la route, sans être trop rassuré. Inutile de vous préciser que j'ai roulé cool, usant du ralentisseur et du frein moteur au max, et léger sur la pédale de frein.

    Je vise le relais du Velay (la Fourchette Auvergnate, au pays des Multi). J'y arrive en 9h54 et 14H30 et des brouettes en amplitude. Un petit tour dans la remorque : les lots n'ont pas bougé, c'est le côté positif, mais une sangle est à changer ; encore une de couper, soit quatre sangles en tout.

    Sur la route, Cindy m'a rappelé et m'a dit de ne pas m'en faire, même si on a des réserves, je n'ai blessé personne. Encourageant comme message : merci à elle. Mais elle me demande d'arriver au plus tôt. Cassian (un des derniers chauffeurs arrivé chez nous), n'a pu livrer mercredi son lot à Vaulx en Velin. Elle me demande si je peux arriver en sorte pour que je puisse être sur place avant dix heures. Crotte, je voulais faire la grasse mat!.

    Je file à la douche et diner, je verrais demain pour la sangle à remplacer.

     

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  • Mon basard
    A quai à Vaulx
  • Vendredi 8 Mars 2024
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    Map's 43 et 42 n'ont pas voulu de moi : étonnant!!

    Qu'est ce que j'ai mal dormi. A 3h00, je tournais en rond à me ressasser mon souci d'hier. Je suis le premier à l'ouverture, un grand café et un pain au chocolat plus tard (je devrais dire chocolatine, ayant fait pas mal d'ouest cette semaine), je peux filer rajouter une sangle. Il fait un vent du gueu sur le plateau. Dans le noir, ce n'est pas facile, et avec la frontal...Déja que j'ai peur de me faire attaquer par les ours de Haute Loire. Je suis content de rejoindre ma cabine surchauffée.

    Le périphérique est du Puy passe crème à cette heure, pas une toupie en vue ; il faut dire que c'est un peu tôt pour couler du béton.

    Mon GPS me donnait une arrivée vers 7H30 ; j'y serais avec bien 25 mn de retard, vu ma façon de rouler ce matin : tranquille!

    Cindy m'appelle, car elle m'a vu arriver. Elle était sûr que je serais en avance. Je gare ma remorque à mon emplacement et je file atteler la remorque de Cassian. Je gare l'ensemble près de la sortie et file au bureau. Inutile de partir trop tôt, c'est encore un peu chargé à cette heure. Je laisse mes CMR de la semaine, récupère celle de ce matin, passe voir Hocine pour la reprise de mon chargement. D'après Cindy, je n'ai que huit mètres de plancher, ce sera rapide. Euh, je lui indique que j'ai vu pas mal de lots à faire à la main?

    Vers 8H45, je pars direction Vaulx en Velin, via le périphérique. Je vais dans la ZI proche de la Soie, mais côté Vaulx. A 9H30 je suis à quai, sur un site bien pourave, mais je m'y attendais. C'est un grossiste qui rachète des invendus de moquette, tapis, revetement de sols, matelas, etc... 

    On me signale qu'ils ont du rangement a faire avant d'attaquer à me vider. Si ils ont la même idée que moi du rangement, ils attaquent à me vider diamnche, pas avant. Ils ont deux petits jeunes de vingt ans à peine, et j'ai eu un doute en les voyant, car durant les vingt premières minutes, je pensais qu'ils étaient manchots. En fait =, non, ils ont bien des bras, mais un autre doute s'installe : savent-ils s'en servir?

    C'est vendredi, il est dix heures, je suis à quarante minutes du dépôt, je ne vais pas me prendre la tête, j'ai ma dose pour cette semaine. Je comprends de suite lorsque l'on attaque à vider que ca va être une bonne partie de rigolade, enfin rigolade. Tous les lots sont étiquettés, et ils les contrôlent tous, logique, mais il y en a 293, oui 293! Jettez un oeil sur une des photos de ce jour. Mes petis jeunes n'arrivent pas à décoller les petites palettes, alors je les aide, puis je porte certains colis, mais c'est vite encombré ; alors on arrête le déchargement. Mes petis vaillants se pose aussitôt. Le plus  jeunes des deux me dit qu'il y en a pour la journée. Et gone, à midi, je me casse. Qaund on arrive au rouleau à décharger, c'est un sketche. Ils prennent les plus légers et à deux."Vous avez quel âge Monsieur". Soixante ; "purée, vous êtes fort". "Non, j'ai juste du courage et de la volonté". On a bien rigolé, mais sincèrement, j'en ai fait autant, voir plus que les deux petits.

    J'ai prévenu de l'avancement, si on peut dire ainsi, Cindy. Elle me dit de ne pas m'inquiêter, les gars vont commencer sans moi pour refaire les fardeaux.

    Quand, j'arrive vers midi, il reste deux ou trois fardeaux à faire. Ils ont bien bossé : merci à eux. Hocine m'a déposé quatre sangles neuves, il me reste à en faire bonne usage. Alors je sangle.

    J'ai fait mes pleins lorsque j'étais en solo, mais je n'ai pas pu laver, la faute ç un collègue en container, pas très sympa, qui a laissé son camion sur la piste alors qu'il est parti déjeuner avec d'autres chauffeurs. A 14h00, je passe au bureau et informe Cindy que je n'ai RDV qu'à 9h00 à Veurey Vorose a l'entrée de Grenoble.

    Je charge après des bobines pour le Thillay. Ca faisait un moment que je n'etais pas monté sur la RP. Et ca ne me manquait pas.

    Sur ce, bon week end à tous.

     

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  • Pause quelque part avant Grenoble
    Bien joué les gars
    Go dépôt
  • Lundi 11 Mars 2024
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    Toujours pas pû tailler les haies. Bon, on va faire venir un paysagiste, parce que je ne vais guère avoir le temps au printemps; enfin printemps si la pluie s'arrête. Il e nfaut, mais j'ai le sentiment qu'il pleut souvent les weekends.

    Ce lundi matin, pas de pluie au programme et ça m'arrange, car je livre un chantier pour me débarrasser de ces tôles. Rdv avait été pris pour une livraison à 9H00 à Veurey Voiroze, à l'entrée de Grenoble. Bien entendu, ils ne sont pas arrivés, et ils se pointent vers 9H30, et boom, la bonne nouvelle, leur Manitou a une roue à plat. Je leur signale que je suis un peu pressé et qu'ils seraient bons qu'ils empruntent un autre engin d'un autre corps de métier. Bonne piuoche, ils sont prêtés leur Manitou vendredi au maçon....retour de manivelle ; prête moi le tient et je te le rendrais à plat aussi.

    Le gars est vaaillant, c'est plutôt une bonne chose, mais il me semble qu'il est un peu sec sur les commandes. A c'est peu de le dire....Les premiers fardeaux sont à ppeine sur les fourche, qu'il se trompen de commande et envoie tout au sol. Bon, ça m'arrange un peu cette histoire, car je n'aurais pas de réserve. Je prends immédiatement deux photos : on ne sait jamais.

    Il faudra bien une heure pour être délester de ce marchandise. Mission suivante  : dmei tour pour le dépôt. Cindy m'envoie un stop pour que j'aile à Janneyrias prendre un lot pour Gonesse, mais je n'y serais jamais vant midi, alors autant charger au dépôt mes deux bobines et faire un petit détour à Janneyrias en montant sur la grande poubelle. On gagne du temps, des kms. Cindy acquièce mon idée. Ben oui.

    Très rapide au dépôt ; les bobines étaient en attente juste à côté de la zone de chargement. Vingt minutes plus tard, je prends la direction de mon prochain enlèvement. 

    Client facile à trouver, mais une mise à quai un peu à l'aveugle et à contre main, mais qui confirme que lorsque c'est "plus compliqué", on se concentre mieux et on y arrive impeccable. Juste une petite descente de la cabine pour se rassurer. J'ai toujours cette image de moi, dans la région nantaise, où j'étais seul pour une trentaine de quai, et où j'avais dû faire des innombrables marche avant/arrière pour me mettre correctement à quai!.

    Le lot est prêt et peu encombrant, et d'une vingtaine de kgs. Vu le prix payé, ce n'est pas lui qui va augmenter la conso, mais qui va payer l'autoroute que je vais prendre entre Lyon et Chalon nord et Avallon / Courtenay.

    Je me pose vers 19H30 au relais de Savigny, où Jean Paul m'attend ; on y retrouvera David, le collègue de Veauche avec qui j'étais monté en Bretagne depuis Eurexpo Lyon-Bron.

     

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  • On vide au pont
    Le chargement du jour....sangles....
  • Mardi 12 Mars 2024
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    Je pensais que le relais n'ouvrait qu'à 5h00, mais à 4H45, il y a de la lumière, alors go.

    A 5H02, il est tenps d'affronter la Francilienne, mais avant tout, c'est un bout d'A6, un plus grand morceau d'A19, puis d'A5. Mais à part vers Mitry Mory, je ne ralentirais pas trop, et en quasi deux heures, je trouve le client à Gonesse. Dans la rue, il y a un tas de remorque en attente, et certaines dans des états pas très reluisant. Je pense qu'elles sont un peu abandonnées.

    Pas besoin de me mettre à quai, j'emmène directement ce petit lot grassement payé à la main. C'est le service COMBRONDE, que vous voulez vous, nous sommes une Grande Maison.

    J'ai peu de kilomètre (moins de 5), pour me rendre chez notre client régulier en bobine à Le Thillay. Peu de camions en attente, mais est ce une bonne chose? Là bas, ils ne sont pas toujours aimable, mais le pontier, lui oui. Les deux halls où nous livrons habituellement sont en travaux ; aujourd'hui, ce sera au hall huit. Et il y a peu de place pour réculer, et il faut ouvrir les portes avant d'entrer. Côté chauffeur, j'ai à peine cinq cms de marhe et côté droit, le double. Ouf. Je n'ai qu'à ouvrir le toit ; les sangles ont été rangées durant ma petite attente.

    Vers 9h00, je repars direction Bryueres sur Oise. En préparant mon parcours hier, je n'ai pas vu de difficultés notables, c'est donc la fleur au fusil, que j'attaque mon bout de route. Et à trois kms du client? Et bien, un pont est limité à 12 T. Je pense qu'il fait partie des ponts en France qui sont succeptibles de "s'effronder". Alors sans galérer outre mesure, j'ai bien fait quinze/ vingt kms de détour pour retrouver mon chemin. 

    Accueil sympa là bas, et on me demende de me présenter au hall  dont j'ai oubié le numéro, mais on s'en fout un peu, non? 

    De suite sur un emplacment, je peux ouvrir le coôté gauche, ainsi que le toit Je charge quatre bobines "debout", en fait dans la fosse, et quatre bobines sur palettes (voir photos) A raison, de trois sangles demandées pour les bobines en fosse, et deux par palettes, ce n'est pas moins de .......

    Allez, faites des efforts....Oui, c'est ça : dix huit sangles. Et des équerres, et des feutrines...J'ai maudit, je l'avoue, Cindy. Je lui dirais d'ailleurs dans l'après midi, quand, en pluis, elle m'annonce que je remonte en RP demain. Que faire? Versé le Ford au fossé.

    Le moral remontera après un long coup de téléphone avec Dudu. Il n'est pas loin derrière moi, mais comme il roule en Volvo, il n'arrivera jamais à me rattraper.

    Et de toute manière, je sors à Avallon et je m'arrêterais à Sussey, chez Mamy Ursulla, avec 8h57 de volant et dans une amplitude de treize. Inespéré !

     

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  • Mercredi 13 Mars 2024
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    Je suis réveillé tôt, mais j'attends l'ouverture du relais pour passer me refaire une beauté, et accessoirement boire une grand café. Nous sommes pas mal à l'ouverture ce matin ; bien 6 ou 7 chauffeurs.

    Dès que 5H01 s'affiche sur ma belle horlage, je lâche les poneys au travers du Morvan. Un peu de brume dans les environs de Saulieu, et pas mal de circulation malgré l'heure matinale. Vers Jouy, je laisse passer deux camions bien plus rapide que moi dans les côtes. L'A6 que je regagne à Chalon nord est elle aussi assez chargée, et c'était le cas hier. Je pense que l'activité transport ve un peu mieux ces dernières semaines, qu'en pensez vous?

    J'évite Lyon en passant par le grand contournement est, c'est à dire en passant par St Exupéry. Je me pose à l'aire de l'Isle d'Abeau afin de soulager ma vessie, et puis j'ai envie de prendre un peu l'air après plus de trois heures de volant. J'arrive à Pontcharra au moment où le tachy se réveille pour mes 4H15.

    Même si le site n'est pas très important, l'accueil se fait par un PC ; il faut entrer on numéro de transport, et le mien ne passe pas. Je finis par appeler à l'interphone. "Commence à dessangler, j'arrive". Je ne dessangle pas les bobines sur palette, sait-on jamais ; par contre les bobines en fosse, il n'y a aucun risque. 

    Une fois en place, ce n'est pas très rapide, et il faut que je change trois fois de place!! grgr, mettez vous d'accord en tre vous, les gars. Par contre quanq ils se mettent au boulot, lsse montagnards ne rechinent pas.  Et moi, ca me va. Je pars tout de même vers 11h15, et je me dois de retourner au dépôt.

    Un éboulement a eu lieu près du dépôt, et il n'est pas possible d'accéder à notre site en arrivant par Vienne. Et malheureusement, l'A46 est aussi bien encombrée à la hauteur de Chasse, comme un jour de grand départ ou un vendredi après midi. Je finis pas descendre jusqu'à Vienne et je remonte rive gauche du Rhone, pour traverser la zone industrielle de Chasse et ainsi rejoindre le pont de Givors juste avant le Rhône. Je n'ai pas gagner grand chose en temps, mais j'ai éviter de rouler au pas. Bref, je peux enfin charger au dépôt, et c'est assez rapide. Les plaques sont assez longues, alors on ne fait que trois piles, et celle qui sera sur l'essieu de la remorque sera un peu plus haut et plus lourd que les autres. Mes pesons m'indqiquent que tout va bien, alors je peux passer à l'étape suivante : rajouter 250 litres de GO, histoire d'être tranquille jusqu'à la fin de semaine.

    En partant, j'appele Cindy, car j'ai déjà sept de guidon, et je ne pourrais donc pas monter bien haute. Sans doute dépasser Chalon, mais guère plus.

    Cindy m'annonce de tout faire pour être vers 10H00 à Conflans Saint Honorine. Ce n'est pas gagné l'affaire. Je recharge à Noigent sur Oise pour Gringy. Et comme depuis le début de la semaine, je serais encore lourd. Pour l'instant, je n'ai roulé qu'entre 24 et 28 T, et la descente est annoncée au dessus des 26 T.

    Je cloture ma journée sur une petite aire de repos à la hauteur de La Rochepot, avec 9H52 de volant. J'ai ma claque ce soir, et ca me gonfle de remonter en RP. 

     

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  • L'Tonne au petit matin
    La région parisienne au petit matin
  • Jeudi 14 Mars 2024
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    Bien entendu, c'est pdj au camion. Une petite marchehistoire de se dégourdir les jambes et sortir de la cabine, et à 5H01, je prends la route de la grande poubelle. Qu'est ce que va me réserver la RP? Des bouchons bien sûr, mais quoi d'autre? 

    Ce matin, je trouve que le camion marche pas mal ; à oui, effectivement, il n'est pas en mode ECO. Il est de suite plus vaillant, avec un gros couple. Et franchement, au niveau consommation, il est plutôt pas mal. Je roule jusqu'à l'aire de Villabé, afin de couper et remettre les compteurs à zéro, car, je n'arriverais jamais en moins de 4H30 à Conflans, et puis trouver de quoi se garer pour une coupure, c'est mission impossible. C'est déja bien, j'ai pu rouler presque 3H30 en mode normal. Ce camion marche pas mal lorsqu'il n'est pas "bridé". Malheureusement lorsque je redémarre, il a basculé en mode ECO, et ca se voit immédiatement. Sur la bout d'A6, puis sur les gros ralentissements de l'A86 ce n'est pas très gênant, mais les reprises sont désormais un peu mollassonne.

    Olivier, notre spécialiste "région parisienne" m'a conseillé un autre itinéraire en passant pas St Germain en Laye. Je trouve mon chemin sans problème malgré que mon GPS ne soit pas d'accord. Par contre, j'ai fait une énorme boulette, en ne voulant pas suivre l'indication A13, car je pensais que j'allais reprendre l'A13, et je craignais d'aller dans le sens Paris. Et donc, je prends à une sorte de fourche, plutôt tout droit qu'à gauche (pour A13), car Olivier m'avait dit toujours tout droit. En une fraction de seconde, je saisis que je me suis trompé, mais je ne peux rien faire sans prendre de risque, alors je continue. Et je rentre dans Le Pecq. Oh putain, le stress monte à donf. Je susi sur une quatre voies avec un petit terre-plien et un peu plus loin, il y a un carrafour. Allez, on fait demi tour. Putain (oui, c'est la deuxième fois), je n'aime pas chargé lourd faire ripper, mais pas le choix, alors avant de faire le une des journeaux, on excécute en demi tout, pas trop en règle mais salvateur.

    Ouf, je suis à nouveau sur la bonne voie, et je me présente quelques minutes plus tard chez mon client. Aucun camion, ni sur le parking, ni dans les halls. L'enregistrement prend une plombe, et je reourne dans ma cabine. Etant ûr que je vais attendre, autant profiter pour casser une croute. Trente cinq minutes plus tard, on vient me chercher. J'ai toutefois enlever et ranger une sangle par paquet, c'est toujours ça de fait. Je pensais que je serais déchargé par le toit. Mon cul Paul, ce sera par le côté chauffeur. Allez petit Padawan (surnom donné par Dudu, que j'ai eu longuement au téléphone hier, ou avant hier plutôt, débâche.

    C'est assez rapide, même pas pu poser trente minutes, mais je patienterais quand même un peu histoire de repartir compteur à zéro. 

    Direction Nogent sur Oise, distant de 55 kms de mémoire. Ca roule super bien, et je ne me perds pas. Je reprends même une partie de la route que j'ai prise mardi en allant à Bruyère sur Oise.

    Je toruve le client très facilement à l'instant où notre pisciniste m'appelle pour savoir si je ne sors de mon périple parisien. Nous nous rappellerons une fois chargé.

    Mission, puisque je l'ai acceptée, c'est de chagrer des glissières de sécurité et quatre palettes d'accessoire. Oh putain....j'envoie illico une message à Cindy pour savoir si elle l'a fait exprès... Putain (oui, ok), les toles sont super coupantes, et je dois encore jouer de la sangle et protéger tous les angles. J'utiliserais mes 13 petites équerres, et un nombre incalculable de feutrine pour protéger les sangles. J'ai vidé mon stock, pourtant, je pense que j'en ai plus de trente. J'envoie une photo à Cindy ; elle répond "désolé".

    J'ai passé plus d'une heure trente sur le site, mais au soleil. Comme le disait Aznavour, "la misère est moins pénible au soleil". Cet air me dit quelque chose, mais j'ai des mais qui ont travesti les parolles, et je connais d'ailleurs assez bien les paroles.

    Je prends la m^me route que mrdi : Senlis puis direction Meaux. D'ailleurs, si quelqu'un me me confirmer que la route est bien interdite au PL en direction de Meaux, ca m'arrangerais un peu. Jean Paul m'avait dit qu'elle était ré-ouverte, ors il y a toujours les panneaux!!

    Je ne continue pas par la 104, mais je sors à Colegien, pour la 471 (de mémoire), puis je rattrape l'A5 un peu avant Melun (sans U, Monsieur P.....).

    Mon chrono hurle à la mort lorsque j'approche des neuf de conduite. Calme toi p'tit père, Pierre m'a toujours dit que 9h02, c'était 9H00, épicétou.

    Donc, je finis ma seconde 10, avec 9H46 de volant au relais de Savigny, comme lundi.

     

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  • Chef, y a un problème
    On vide à Grigny
  • Vendredi 15 Mars 2024
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    Ce jour, il me faut livrer Grigny, à quelques pas du dépôt, mes belles glissières de sécurité. Et ceci avant midi, car l'après midi, il n'y aura personne sur le site. J'ai bien fait d'appeler hier en fin d'après midi. Etant réveilé, je quitte le relais aux alentours de 4H30. Logiquement, je devrais arriver vers 10H30, si aucun problème sur la route. J'ai préparé un SMS avant de partir que j'envoie vers 7H00 du matin. Le gard me rappelle aussitôt, pour bien caler le RDV car il avait oublié et il est parti sur un chantier sur Sainté. J'ai bien quelqies petis poteaux carrés, mais ceux çi sont en galva et non en bois!.

    Pause café, je ne sais plus ou, puis trente à Mionnay, juste au moment de croiser Dudu, mon maitre d'apprentissage. S'en suis bien entendu un QSO en 5G. Chris 41+1 m'envoie un SMS, il pense m'avoir vu, mais non, j'ai un jumeau qui me suivait (Dudu l'a aussi vu), avec le même problème de portière, mais on s'est loupé de peu. Et je ne l'aurais sans doute pas vu, car je n'ai toujours pas enregistré son basculement vers la marque de la diagonnale. C'est comme Samu, je recherche toujours un Volvo, mais bleu.

    Il ne me reste quelques dizaines de kilomètres avant d'arriver à destination, je confirme à mon interlocuteur mon heure d'arrivée, et il est dejà sur place.

    10H15, j'entre dans leur immense parc, mais par un tout petit portail....Hummm pour ressortir, ca va être fin.

    Les gars sont sympas, et ils m'aident à dessangler. Je leur précise que ma journée est pratiquement finie, alors on y va cool. Logiquement, jen 'ai plus qu'à charger au dépôt, des bobines ou des tôles pour lundi.

    Avant de signer les papiers, et donc de partir, j'envoie un SMS à Cindy " retour dépôt". Pas de réponse, donc, j'y vais. Lorsque je franchis le portail de la boite, Cindy m'appelle et me demande si je peux aller charger une remorque pour notre dépôt de Sorgues, les ex Dupoux. Mais avant tout, il me faut charger pour lunid. Ce sera des tôles plates pour Valence.

    Cindy me précise qu'après je remonterais en bobines à Lormaison F60. Au bureau, elle me précise que l'ensemble Dupoux est au dépôt, le chauffeur s'est blessé mercredi et que le chargement doit être pris avant ce soir à Vaulx Milieu. Je peux prendre l'ensemble du collègue. J'espérais un Renault, c'est un Ford. 50 Mkms, et en parfait état; gars soigneux, donc on va faire gaffe. Je fais un sac vite fait, avec CMR et stylo, mon tee shirt fluo, EPI, sait-on jamais. Ce n'est pas de gaité de coeur que j'y fais , car ca sent l'embrouille totale, mais bon, mais si je fais la remarque à Cindy, que je ne suis pas le seul à être rentré, comme vendredi dernier. P'être trop gentil le grand ourson. Un Baloo, c'est gentil mais il peut vite partir en vrille. C'est Estelle de Sorgues qui a demandé ce service; c'est celle la même qui m'avait envoyé faire un chargement sur Nimes qui avait pris des plombes, m'obligeant à rentrer un samedi alors que je devais fêter Noel avec mes petits fils à la maison. Et, je vous le donne en mille, ce soir, nous avons les petits fils....bingo.

    Au poste de garde, on m'annonce de l'attente, bien deux heures! SMS à Estelle, sans réponse. SMS aussi à Cindy "purée". A l'accueil, les personnes sont débordées, il y a bien six ou sept chauffeurs, dont un Dupessey qui attend depuis plus de trois heures, alors qu'il est à quai. Je n'arrive pas à avoir d'informations, mais ils prennet ma CMR. Je retourne au camion, appelle Estelle qui ne décroche pas. Elle m'envoie un SMS pour me dire qu'elle les contacte, puis "voies avec eux si tu peux décrocher à quai". J'y retourne et il me faut bien vingt minutes pour avoir une réponse. Quai 25.

    Allez go, mais le quai 25 n'est pas accessible, car il y a un lot de palettes devant. Un gent de quai me dit quai 25. Lorsque je suis à quai, je retourne le voir pour lui demander si il a une béquille de quai, car je décroche ; bien sur, il n'est pas au courant. Je décroche juste à temps avant un immense orage, suis content, mais.....je dois raccorcher car ils vont me charger de suite. Je rattelle, mais je reste dans la cabine avec le chauffage à fond, suis gêlé.

    L'orage est passé et je me retourne au quai ; plus personne!! J'attends, j'attends, puis on me demande pourquoi je ne suis pas parti? Euh, ben j'attends vous devez ma charger. Non, on va te charger en soirée? Echange de SMS avec Estelle qui me demande de laisser la remorque. Jne discute plus, je m'en vais. J'en informe Cindy, car il est presque 5h00 (et oui), et je sais qu'elle risque de partir. Je suis à Diémoz lorsqu'elle me rappelle. "tu as bien vu Philippe?"- "Quel Philippe" - "Ben tu dois récupérer sa remorque et lui la tienne" - devant mon silence, "Estelle ne te l'a pas dit". J'ai perdu un peu, beaucoup mon sang froid.

    Bie netendu Estelle ne répond pas.....Je rappelle Cindy et lui dit "finis les services pour Estelle". Il y en a eu deux, il n'y en aura pas trois. Cindy m'envoie le numéro de Philippe, on s'appelle, il est à SQF, il arrive dans dix minutes...........et sous le déluge, on refait un échange de remorque. 

    Enfin, je n'ai plus qu'à me rentrer, avec un Ford qui ne roule pas en mode ECO, et celà confirme que nous ne sommes pas nombreux à rouler de la sorte. C'est uniquement le dépôt de Loire?

    Il est pratiquement 19H00 quand je rentre, avec 8H30 de guidon, mais un peu trop à mon avis en temps de travail. Les douze sont bien, bien dépassées. SMS à Cindy pour lui signaler mon retour. On se souhaite bon weekend.

    J'en oublie le PC, j'irais le chercher samedi après midi.

    Pour les trajets, Maps a quelques absences!

    Et pas de photos mercredi....

    Bon week end à tous.

     

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  • Avant Champigny
  • Lundi 18 Mars 2024
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    Ce matin, je suis au dépôt vers 6H15. J'ai profité du weekend pour nettoyer mes tapis intérieurs ; ils sont nickel et ils sentent bons. On range l'alimentaire, les vêtements attendront une pause dans la journée ou en soirée à la fin de ma journée.

    Je descends par l'A7 qui roule bien. A Valence nord, je réveille Manolo qui s'en va, comme tous les lundi, direction le siège de sa boite. La sortie à Valence sud est comme d'habitude, bien chargée, et il faut s'imposer pour pouvoir entrer dans les ronds points. Je trouve facilement le client, qui se situe à proximité de l'agence Volvo de Valence. Dudu doit y aller ce jour, mais il n'y est pas. 

    L'arrivée chez le client est très particulière. Il est impossible de se garer proprement dans la rue avec un PL, et il y a un tout petit rond point à prendre. Je me retrouve à l'opposé de l'entrée des dépôts, une vue garé. Malgré que le site soit prévenu de ma visite, rien n'est prêt. C'est un peu comme à Carquefou! Sur ces sites, ils nous donnent des étiquettes que nous donnons aux personnes qui nous déchargent. Il leur faudra bien 45 mn pour sortir ces fameuses étiquettes. Heureusement, une fois en place, les gars ne chôment pas et ils font même "souffrir" leur engin de mnutention. En 20/25 mn, je suis vide, et j'ai pas mal couru pour enlever les sangles. Je finis pendant leur contrôle à ranger mon matos, sauf six sangles, dont j'aurais besoin pour les deux bobines que je vais charger au dépôt.

    La descente sur l'A7 était bien tranquille, il en est de même de la remontée. Au niveau de St Rambert, un FH gris métal attire mon regard. C'est le Zuckerberg Ardéchois, oui, Phil26 quoi.

    Au dépôt, nous sommes quatre à venir, mais seulement deux pour les bobines. C'est donc assez rapide. Cindy vient me voir suite au soucis que j'ai pu avoir ce vendredi ; elle comprend légitimement mon énervement, car rien n'était clair. Nicolas, le nouveau resp d'exploitation m'appelle. Il me suit aussi, et me remercie pour les deux derniers services ces deux dernières semaines. Il a bien vu que j'avais tiré mes heures toute la semaine pour faire le boulot.

    Une montée classique avec une sortie à Chalon nord pour une traversée du Morvan. Olivier, un chauffeur du dépôt m'appelle ; il monte à Le Thillay, et compte stopper à Champigny, au nord de Sens. Ah bonne idée, je dois avoir les heures. Lorsque je suis à une heure de Champigny, je le contacte pour lui confirmer que je m'arrête là bas. 

    8h37 de guidon pour une première journée, il y en a bien assez. Bonne soirée avec Olivier.

     

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  • La D471 après St Germain Laxis
    Pause café à Lormaison
    Good Yeard
    pneus motot!!
  • Mardi 19 Mars 2024
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    Comme d'habitude, je suis réveillé avant la sonnerie de mon téléphone-réveil, si bien que je pars déjeuner vers 5H00. Olivier ne souhaitait pas partir avant 6H00, alors vers 5H40, je mets les voiles en solo. J'envoie un SMS à Olivier ; il parira effectivement vers 6H00 et on passera bien plus d'une heure au téléphone. Je suis sorti à St Germais Laxis, et prix juste après le pont de la voie ferré, sur ma gauche, et rejoindre la D471jusqu'ç Collégien. C'est hyper rapide, et on évite ainsi les ralentissements de Brie et ceux un peu plus haut. A part vers Mitry Mory, ca passe super bien. Après un tout petit bout d'A16, je sors pour rejoindre Lormaison. Il n'y a personne, du moins aucun camion, chez le client, alors dans l'attente que ke hall s'ouvre, j'attause ma marche arrière. Là bas, k'entrée du hall est bien étroite, et on y arrive un peu de travers. Alors, je préfère me raligner correctement, ca m'évite de descendre. Par rapport à la dernière fois, la cour a été bien nettoyé du bric à brac qui y trainait. En trente minutes, je suis débarrassé de mes deux bobines, il me reste donc à rejoindre Amiens, avec un RDV à 13H30, je ne suis pas des plus pressé. 

    Alors, dans la ZI, je m'autorise un petit café et j'étudie ma route ; surtout l'arrivée du client, qui ne devrait pas poser de problème. Il est au bord de la "rocade" nord d'Amiens.

    Et effectivement, il est très facile à trouver. Les deux gars de la sécurité m'accueillent avec grand sourire et m'indique où me rendre. C'est un immense dépot partagé. Une parite pour Good Yeard (je verrais d'ailleurs des pneus moto!!!). Je ne connais personnellement personne qui roule en Good Yeard en bécane.

    Vers 10H40, je pars m'inscrire après avoir garé la camion à près de 500 m des bureaux. Je vérfie avant d'y aller que j'ai bien mon téléphone pro, CMR EPI et tout le tralala. On va pas non plus faire trop de marche, même si le soleil est ave nous.

    Au bureau, ils n'indiquent que je suis très en avance, et ils doutent que je puisse être charhé avant l'heure. Ma foi, c'est le jeu. Je demande si je peux laisser mon numéro au cas où. No pb.

    De retour au camio, je fais journée portes ouvertes afin de faire rentrer le soleil printanier. Je profite aussi de ce temps libre pour quelsques étirements, pompes et gainage. Si ca ne fait pas de bien ca ne fait pas de mal.

    A 12h30, le téléphone soone. Ce n'est pas Claude François qui appelle, ce n'est que le bureua qui me demande de me mettre à quai, et au 77. Parfait ça. Deux caristes s'occupent de me charger, et avec des voyages de trois palettes, inutile de vous dire que j'ai refermé les portes très rapidement. Je pars du site avant quelques minutes d'avance par rapport à mon heure de RDV. Tout bien.

    Je suis tellement content que j'en oublie de prendre la natio pour me rendre jusqu'à Roye afin d'attraper l'A1. Je m'occasionne du péage et bien une quinzaine de kms de trop. C'est fait, basta.

    Je descends tout shuss, enfin tout shuss, calé à 85, soit un bon 83......

    Je récupère la N104, après une petite étourderie de ma part. Puis à Collègien, je reprends ma petite départementale direction Melun, toujours sans U.

    Je marrête à la première station service ur l'A5, pout me faire couler un bain, bien réparateur. Je coupe 45, car je souhaite tirer mes heures au max ce soir, et pourquoi pas faire une dix. Plus j'avance, plus, je pense qu'il sera dur de plcer une dix, puis je me ravise en visant La Croix de Molphey.

    Je me pose chez Yvette avec 10H00 tout rond. Demain, je n'ai qu'à rouler pour descendre au plus près de Salon de Provence. On va manger de la nationale.

     

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  • Le Morvan au petit matin
    PDJ avec Renaud
    C'est fin
    Là aussi
  • Mercredi 20 Mars 2024
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    Hier, nous avons échangé avec Renaud du forum; aussi, je quitte mon parking vers 6h00, afin d'être à la boulangerie de Champforgueil pour un petit déjeuner. J'arrive légèrmeent avant lui, mais il y avait vraiment synchro. 45 mn sont vite passées, autour de grands cafés et viennoiseries.

    Je ne suis pas pressé, puisque je dois être à Salon que demain et à 9H00. Je descends à partir de Chalon sud par la nationale, puis je reprends l'A6 pour rejoindre Lyon. J'avais prévu un stop à Bollène pour un solide lavage de mon gros, mais c'est sans compter sur Cindy qui souhaite que je passe par Loire, donc le dépôt, pour emmener une remorque sur Lyon. C'est dans doute la livraison qu'Olivier a descendu de Gonesse pour livraison à la Cité Internationale de Lyon. Par contre, je sais par Olivier que la marchandise a été déchargée, car il se doit de conserver sa remorque à fosse. Et le RDV est pour 14h00. 

    Je change mon fusil d'épaule, le lavage aura lieu à QRO de Corbas. J'en sors vers 11H00. Cindy m'accueille et me dit "ça tombe encore sur toi". "J'espère que ce se passera bien". Bref, il est temsp d'atteler l'ancienne remorque d'Eric ; elle est encore en bonne état, par contre je m'en vois pour la sortir de son parking. La remorque qui est à côté n'est pas reculée au max, et je dois m'y remprendre à plusieurs fois pour me décaler. A quai, c'est Greg qui se colle au chargement ; ca passe cric crac. 

    J'appelle le contact vers 13H00 et il me dit qu'ils sont prêts à m'accueillir. Cool, direction le périph, sortie porte de la Doua, puis je me retrouve devant le parking d'attente pour accéder au parking souterrain de la Cité. Et bien, c'est bien étroit pour y entrer, mais alors pour y sortir!!! Si je tenais l'archi qui a fait les plans....deux doigts entre les rétros et les murs, et pour rejoindre le quai, il faut monter sur e trottoir : pas le choix. Quand, on voit les marques, je ne comprends pas que la sortie n'ait pas été modifiée. On comprend les tunnels d'entrée et de sortie, mais là, non.

    Je récupère ma remorque après avoir déposer l'ancienne d'Eric dans une zone plus facile d'accès. Un eptit 200 l de GO, sait-on jamais, puis je reprends la direction de Salon. Je vise le dépôt de Bollène, en prenant la nationale depuis Valence sud, mais je m'accorde de nouveau l'autoroute pour éviter la traversée de Montélimar. Je termine ma journée au dépôt de Bollène avec 8H47 de volant. 

    J'ai tellement les crocs que j'attaque de suite la plat que je me suis mis à chauffer à partir de Valence, puis c'est douche et une petite marche autour du dépôt, histoire de se dégourdire les jambes.

    De retour au camion, je tire ces quelques lignes de la journée, et celle d'hier.

     

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  • Au dépôt de Bollène
    A quai à Salon
    Sur A49, au pays des noix
    La montagne, ca vous gagne
  • Jeudi 21 Mars 2024
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    Je n'ai RDV qu'à 9H00, alors je pars de Bollène vers 7h00, histoire d'arriver avec un peu d'avance et pourquoi pas caser d'entrée une petite quinze. Je suis reçu d'une façon pas très élégante par le "vigile" d'entrée, qui on le voit bien, est très imbu de sa personne et fier d'avoir un pouvoir sur les visiteurs. Je n'y prête pas plus attention ; on ne va pas se prendre la t^te de si bonne heure. 

    A 905, un SMS arrive, quai D7, mais il faut se présenter d'abord à nouveau à l'accueil pour le badge d'entrée. Même personne, même regard qui tue. Pourtant, suis propre, et je me suis lavé les dents, thee shirt propre...j'sais pas. Je demande où est le quai "faites le tour du batiment". Bien, je m'éxcécute, mais non, ce n'est pas ça, il faut faire le grand tour de TOUS les bâtiments. Arrivé sur le quai, je me mets en place, mais j'attends à 2/3 m du quai, car j'ai un plomb et je ne sais pas si ce sont eux qui l'enlèvent et/ou si ils veulent le voir présent aux portes. Alors, j'attends. Une, deux, cinq minutes. Je vais frapper à la porte. Bon, je me décide à couper le plomb en prenant soin de faire une photo assez large. On verra bien.

    Je retourne à la porte d'accès au quai. Un gars "pas tibulaire", mais presque (du Coluche), m'accueille. Jem pense qu'il est de la même famille que le vigile d'entrée. Je rigole intérieurement, en me disant que je ne suis pas vernis quand même. Pourtant, j'ai un minimum de sourire. J'explique que j'ai coupé le plomb car j'ai un petit peu attendu ; il me coupe "j'm'en fous". Et bien on est deux.

    Il m'emmène un transpalette électrique et me dit de me décharger, puis il s'en va. Alors, je m'attaque à la tâche, Lorsque j'ai vidé bien un tiers du camion, un gars bien plus sympathique vient me voir et me dit de déposer le gabarit sur les fourches, je me ferais moins chier pour toutes les palettes, car elles sont du mauvais côté. Oh putain, j'avais tracé, (car oui, je ne suis pas doué), au marqueur une ligne sur les fourches pour la largeur des palettes. J'avais vu ce bourt de tôle vers les chargeurs électriques, mais je ne connaissais pas leur rôle et mon grand ami sur le quai ne s'est pas empressé de me l'indiquer.

    Huereusement, c'est la seconde personne qui me signe mes papiers. Retour au poste de gard, où le vigile vient me voir pour me demander si je confirme les insultes que j'aurais portées à M xx (pas noté le nom)? Hein. Il me prend vraiment de haut, alors j'abrège et lui montre ma CNI, et lui demande de m'interdire de site. C'est ma parole contre celle de M X, allez, je me barre.

    Coup de fil à Cindy pour l'informer : "ne te prends pas la tête". T'inquiêtes Cindy, je suis passé à autre choe de suite. Et d'ailleurs la suite est à 600 m ; tellement près que j'en rate l'inter-section.

    Sur ce site, ce sont des grnads sourires, ca me va mieux. Oug. De suite un quai, de suite un gars qui charge. Même pas vingt minutes sur place, alors, je lui demande si je peux rester dix de plus. No pb.

    J'ai charghé pour St Rémy de Maurienne, et ce n'est qu'à livrer demain matin 8H00. Inutile de vous préciser que j'ai le temps.

    Je sors à Piolenc jusqu'à Montélimar sud et comme hier je m'accorde la traversée de Montélimar, via l'autoroute. Un échange avec John, puisque je vais sur ses terres ou plutôt ses montagnes. 

    J'ai un doute sur la nationale entre Valence et Grenoble : est ce autorisé?  Je crains que non, je conserve l'autoroute à petite allure.

    La traversée de Grenoble passe bien, il faut dire qu'il est tout juste 16h00, et dans mon sens c'est très correct. Pas la même limonade dans l'autre sens. 

    A Pontcharra, c'est nationale, par une route bien sympa, avec un ruisseau qui la longe.

    Arrêt à la Taverne de l'Arc, avec 7H30 de volant. Demain, je n'ai qu'une trentaine de kms à faire pour accomplir ma livraison.

     

  • Photos
  • vu de ma terrase au petit matin
    On vide à St Rémy
    Ford en force : 100>%
    Prem's au dépôt
  • Vendredi 22 Mars 2024
  •  

    On prend son temps ce matin. La Taverne n'ouvre qu'à 7H00, mais je suis debout bien une heure avant, Dans la nuit, j'ai été réveillé par la fraicheur nocturne, il faut dire que la vitre côté chauffeur était restée mi ouverte!

    Petit dej au camion, puis grand nettoyage de la cabine Hier soir, j'ai fait le coffre extérieur côté droit, celui là même où je range mes sangles. Avant de partir, je passe prendre un café à la Taverne, puis c'est go St Rémy. Un échange de SMS avec Dudu, car il n'est pas loin; malheureusement, on en pourra que s'apercevoir ; lui étant sur l'autoroute, mais sur la nationale.

    Le client n(ouvre qu'à 8h00, mais il y a déjà du monde trente minutes avant. Par contre, la personne qui m'accueille ne sait pas dire si il me décharge sur le site, ou si je devrais aller chez Jacquemmoz ; ce sera suivant leur stock, mais pour ça, il faut attendre le chef.

    Le chef arrive et il vient me voir immédiatement. Avec son fort accent italien, il me demande de me déplacer un peu plus bs, ils videront ici, un cariste arrive dans vingt minutes.

    Mais à peine garé qu'un cariste arrive et je dois me secouer grave pour déb^cher. Très sympa, le boulot se fait bien et tranquillement, au milieu des montagnes ; montagnes peu enneigées, il faut vraiement aller sur les hauteurs pour voir du blanc.

    Je n'a iRDV qu'à 11H00 à Grésy syr Aix, alors inutile de s'exciter, on va prendre son temps. Descente plus que tranquille vers Chambéry avec une belle pause pour un second café à l'aire du Granier (je crois).

    Je tente d'arriver avec 3/4 d'heures d'avance. Les deux quais sont pris, mais une vingtaine de minutes plus tard, un Vosgien libère un quai, et je peux donc prendre sa place en manoeuvrant à contre main. Dans ce laps de temps, un Ford tout neuf arrive ; c'est COYOOTE, ravissante blonde de chez SETT à Pontcharra. On papotte et le temsp passe vite. Elle est contente  de sont F Max, surtout qu'elle possède la DA électrique, qui est tout de même un défaut sur les premières générations. Un de ses collègues possède un DA classique, ce n'est pas la même limonade. Elle roule depuis l'été dernier, et fait pas mal de sud. Ells se plait dans sa boite, c'est le principal. A u moment, 100 % des quais sont occupés par des Ford ; je en pouvais pas oublier d'immortaliser cet instant.

    Il ne me reste plus qu'à me rentrer au dépôt, et j'informe Cindy de ne pas me préparer de surprise, on est d'accord. Je descends aussi tranquillement sur Lyon, avec ma régule à 85, et mes 50 CV en moins du mode ECO, le Ford souffre dans les montées autour de Chambéry. Je croise même un Merco blanc et vert, celui du fils à Turbo51.

    Au dépôt, je suis le premier rentré. alors piste à GO libre, aisnsi que le karcher, juste pour nettoyer le pare brise. En quelques jours, il a pris grave. Un rapide coup sur les jantes et les carénahes, histoire de, puis, je me place à la place 24.

    A la maison vers 15h30, après un passage à Casto pour du bricolage de ce weekend. Demain, c'est taillage de haies, et dimanche soir, j'emmène ma 1250 pour un covering.....j'ai hâte.

    Lundi, on ira vider ITM à SQF!!! J'espère que cela se passera mieux que les deux dernières fois où j'y suis allé, pire ce n'est pas possible (6H et 15 h d'attente............), non pire, ce n'est pas possible).

    Derrière, un lot à prendre à Saint Genis Laval, puis des bobines pour Luynes F37......ok Chouchou!!

    Bon week end à tous.

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  • Ca passe large, enfin presque
    Vers La Chatre
    Posé devant chez le client
  • Lundi 25 Mars 2024
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    J'ai un peu d'appréhension d'aller chez ITM à Saint Quentin Fallavier, vu le temps que j'y ai passé les deux fois que j'ai livré là bas. Alors lorsque je pars m'enregistrer, je me demande à quel moment je vais être appelé. Et bien, tout bien ce jour ; juste le temps de prendre un petit déjeuner rapide au camion, ue je reçois un SMS me demandant d'aller au quai 6. Je me bats avec la cale à placer entre les essieux de la remorque. Lorsque j'arrive dans le bureau d'accueil, je reconnais la dame de la dernière fois....elle aussi "votre visage me dit quelque chose". "Oui, vous pouvez, j'ai attendu 14h00 pour être déchargé". On en sourit, elle me dit de rjoindre le dépôt pour qu'un cariste puisse attaquer le déchargement. Oulah, on ne décharge plus nous même? Génial.

    Le cariste n'est pas bavard, voir muet, mais il est rapide : moi ca me va, je ne suis pas là pour me faire des amis.

    A 8H50, je récupère mes papiers, et je peux filer direction St Genis Laval, pour récupérer un complément à monter à St Pierre des Corps, alors que je monte trois bobines pour Luynes. Une fois à l'ouest, une fois à l'est de Tours.

    L'accès du client dans la ZI des Sources n'est pas des plus aisé ; ca passe mais on y va doucement. Les palettes sont prêtes, et elles sont donc rapidement dans la caravanne. Je les pousse au tablier, vu que je ferais le client de St Pierre des Corps en second, vu que je partirais en direction de Vendome pour recharger un complet pour la Drôme.

    Je descends au dépôt via l'A7, c'est un peu plus long que par la N86, mais tellement plus direct.

    Personne dans le hall des bobines, mon affaire ne traine pas. Tout juste 31 mn quand je remonte dans la cabine. Un rapide coup de fil à Cindy ; rien de spécial, donc je file.

    Quand je vais sur Tours, je monte par Roanne, St Pourçain, Montluçon, Chateauroux et Loches. Demain, je devrais être vraiement lourd, alors qu'aujourd'hui, je suis à 24 T, je descendrais sans doute pour l'autoroute jusqu'à Bourges, puis la N7. Enfin, demain, on verra bien

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  • Techni centre SNCF
    Chargement en cours
    16 H vers Bourges....c'est la nuit
  • Mardi 26 Mars 2024
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    Vers 7H15, je vois le collègue espagnol prendre la direction du site, alors qu'il est allé voir à pied. Je l'imite donc, et les gars de la réception me confirment que les personnels du magasion sont déjà là et que je peux entrer aussi. On s'excécute. Entre temps, un autre camion s'est introduit sur le site sans rien demandé, j'ai donc le numéro trois piur le déchargeùent. Mais les gars du magasin ne l'entendent pas de la même oreille. Ils ne veulent pas décharger avant l'heure, soit 8H00. Tout rentre dans l'ordre quand le chef arrive et au regard du nombre de camion, il donne ordre de commencer les déchargements. 

    J'arrive dans le hall des bobines une heure plus tard, après avoir pris un café avec un collègue portugais. On a passé un bon moment, c'est le pricipal. Comme d'hbitude, même si ici, ce ne sont pas les plus rapides, en vingt minutes, je suis délester de mes 23 Tenviron, et je peux me diriger vers le Techno-centre de la SNCF à St Pierre des Corps. Je tergiverse un peu pour m'y rendre et je finis par prendre un bout d'autoroute à l'est de la ville, car l'avenue que me faisiat prendre et que j'avais vu sur Maps, est interdite au PL. Un petit détour de 5/6 Kms et sans doute bien 10 mn de perdues.

    Il me faut montrer patte blanche au Techno centre. J'ai bien cru que je ne serais pas décharger de mes deux maigres palettes, car je n'ai pas RDV. Alors je leur explique qu'il n'y a que deux palettes et que je peux, siu ils ont un transpaleete, les emmèner au cul de la remorque. On discute un peu, puis je leur dis que je suis affrété par un transporteur. Ouf, il me retrouve dans la liste Allez, ils viennent à deux, en trois secondes, c'est torché. Résultat, on a passé plus de temps à parler et à signer les documents qu'à bosser réellement. Mais, ca c'est fait de façon cool. Je pense même sincèrement que j'aurais été déchargé sans RDV.

    Il est temps de me rendre à 60 kms de là, bien avant Vendome, pour un complet de pare brise et vitres automobiles pour St Marcel Les Valence. J'ai RDV à 11h00, c'est tendu, et je ne roule pas vite car vide et sous la pluie, je n'aime pas du tout le comportement de mon ensemble.

    Si bien que je finis par arriver à 11H05. J'aperçois un quai, où trône un Merco du dud ouest. Le quai est nommé "inter site", je suppose donc que je vais charhger là. Affirmatif, me dit un cariste, dès qu'il s'en va, tu te mets en place. Joie de courte durée, car c'est la pause de midi, on s'occupera de moi après 13H00.

    Les caisses de pare brises ne me font pas trop confiance ; elles sont hautes, mais ils les attachent quatre par quatre. ce qui rend l'ensemble bien rigide tout de même. Les caisses métalliques, je les sanglerais deux par deux à leur demande. Ca me va. Vers 15H30, j'ai le feu vert pour décoller direction le sud. 

    Cindy m'a envoyé mon programme en fin de matinée, et je dois recharger au dépôt pour le Nord. Il ne me faut donc pas mollir, alors je décide de rouler au max des mes heures, mais en conservant ma seconde dix pour mercredi ou jeudi. Je récupère l'autoroute à la hauteur de Romorantin, et la quitte à Bourges pour me prélasser sur une douche sans trop de pression mais bien chaude. La N7 n'est pas trop chargée, et je ne suis pas gêné pour rouler. Pour une fois que je suis "léger" (18 T annoncées), c'est tant mieux. Le Ford avec ce poids marche bien même ne mode ECO. C'est claire que je le préférerais avec le mode normal. Lavé et rasé, je peux filer jusqu'à Lapalisse, pour me poser une trente. Si mes cam=lculs sont bons, je peux me poser au dépôt de Loire avant 9h00 de guidon. Et mes calculs sont bons, puisque je cloture ma journée avec 8H46 de volant. Il est 22H15 quand je franchis la porte de mon domicile. Je suis bien rincé, mais content du retour à la maison. 

    Demain, je tenterais d'aller chez le client vers 9h00, même si je suis averti qu'il ne pourront pas me décharger avant 10h00, heure d'arrivée de leurs caristes. Dire que je vais livrer une plate forme logistique.....ok, elle ne gère que des pare brise, mais allo quoi 10h00?

     

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  • On attend 10H00 et l'arrivée des caristes
    Le chargement du jour
  • Mercredi 27 Mars 2024
  •  

    Que cela fait du bien un coupure à la maison, C'est dingue ce que je peux mieux dormir. Juste réveillé par ce con de chat que l'on avait laissé dans la maison. A 4H00, il veut faire son viron.

    Petit déjeuner avec Madame, et les deux chats. Quand je passe le séjour, les deux deux boules de poil sont endormies près de la cheminée, chacun sur sa méridienne. C'est dur d'aller au boulot quand on voit ça!

    Vers 8H00, je démarre direction St Marcel. 

    Sorti à Valence nord, je merde un peu dans les travaux à l'inter-section qui mène sur Romans, et je me retrouve à traverser St Marcel. Mais, je trouve le client très facilement. De suite, on me dit de me garer, mais que je ne pourrais pas être déchargé avant 10H00. Je pensais pouvoir me vider seul, mais non, on ne vide pas à quai. Alors, j'attends, petit café, nettoyage de la cabine, écriture du CDB pour le journée précédente.

    Ils sont ponctuels. A 10h00, ca attaque. L gars y va doucement, et c'est tant mieux, car il y a de la hauteur. Un autre monte dans la remorque pour couper les différents liens qui unissnet les caisses entre elles. A 10H45, et sous un petit crachin, il est temsp pour moi de remonter au dépôt.

    Dès ma sortie, j'appele Cindy pour lui signaler mon retour. Cindy m'annonce que je ne monte plus dans le 59, elle est bien consciente que j'avais tiré mes heures hier, pour pouvoir assurer ce jour, mais elle a préféré donner mon lot à Patrick, qui lui a une demie journée de retard, et qui est arrivé au dépôt ce matin. Alors, je monte sur Reims, client que je n'ai jamais fait.

    Sur le trajet, je vois les missions s'afficher sur le téléphone pro, et je vois aussi que j'ai un complément en route à prendre, et celà en Saone et Loire. Comme je crains un peu les détours dans ces cas là, je jette un oeil et suis a demi rassuré, car le bled est entre Tournus et Chalon, mais pas sur la N6.

    Pour Reims, je n'ai qu'une bobine ; bon, elle est plutôt imposante au niveau diamêtre, et lourde (quasi 24 T), puisqu'elle frôle les planches. Je n'aime pas trop ces bobines, car elles ne rentrent pas trop dans la fosse vu leur diamêtre. Deux sangles en intérieur, deux autres en périphérie. Complément de 200 l de GO et je reprends la route.

    L'A46 passe merveilleusement bien. Oup's, j'ai oublié : ce matin, croisure avec notre Mich07 et l'ami Pierrot, qui a bien galéré pour livrer à Millery à l'ouest de Lyon. Je veux bien le croire..enfin, on lira ça dans son CDB.

    Le client de Saône et Loire se situe au nord de Cuisery, et en bord de la départementale. Usine de trois ans, avec du personnel vraiement sympa. Je rentre dans le hall, pour une mise à quai. Le soleil frappe dans les rétros, c'est un peu juste comme vue. On la fait à l'Espagnol, la tête à l'extérieur, epicetou.

    Même si je suis à quai, c'est chargement par le toit : ca me change.... Le gars est impressionné par la bobine. Il pensait qu'elle faisait entre 10 et 12 T. Quand je lui dit le double, il pense que je suis en surcharge, et je le rassure. Deux potences et une traverse plus tard, ainsi qu'une palette d'accessoires que l'on a failli oublier, je peux paritr à la douche. Au fait, c'est mon gars qui a sanglé. Bon, sur un lot, j'en ai rajouté une. J'avais 45 à faire ; j'ai passé seize pour le chargement et en passant aux toilettes, j'ai vu une superbe douche, alors, je sors le camion du hall et avec l'autorisation des gars, je pars squatter la douche. Pression nickel, eau à bonne température, je suis refait. Je peux passer désormais à la pause goûter :  banane et gateaux au chocolat. J'ai mis un X à gâteau...ok.

    L'idéal serait de couper au plus près de Troyes, mais le premier client n'ouvre qu'à 9H00. Sur toute la montée, j'hésite. Aller à Semoutiers et partir "tôt", ou Troyes. Troyes ou Semoutiers?

    Bon j'ai ma claque, et puis tirer les heures ce soir en connaissant mon programme : pourquoi faire? 

    Arrêt au Trucker Land avec uniquement 7h50 de volant. Halte aux cadences infernales.

     

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  • Départ de Semoutiers sous peu
    La région des éoliennes
    Ne pas se tromper en manoeuvrant
  • Jeudi 28 Mars 2024
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    Inutile de partir bien tôt, mais pourquoi ne pas tenter une livraison avant 9H00, et pourquoi pas 8H30. Alors je décolle un peu avant les 7H00 tapante.  Sur l'A5, je double dans une des montées, un Merco à l'agonie totale ; il ne doit guère dépasser les 20 Km/h. J'ai un petit 26 T, et je l'atomise littéralement, comme d'autres d'ailleurs.

    Un peu de bouchons sur l'ouest de Troyes, juste avant d'arriver dnas la ZI où se situe le client. Il y a des voitures déjà présentes sur le site. Je sonne et on m'ouvre. Ah! Je trouve facilement le magasinier, qui n'est pas au courant de cette livraison. Ce n'est pas de la matière première pour eux, mais plutôt un investissement. Je lui donne le nom de mon contact que je possédais pour la livraison, mais qui ne m'a jamais rappelé. Je me gare au milieu de leur cour et il arrive avec un petit fen. Petit mais costaud. Je ne pensais pas qu'il arriverait à lever sans prendre de risque les potences et poutre. Mais tout passe nickel, et c'est tant mieux.

    Délesté de mes 5,5 mpl, il est désormais temps de rejoindre Reims, la ville Champagne. En suivant es explications d'Olivier, je trouve facielement le client, mais surtout, je ne me trompe pas d'entrée comme Yohan, un des deux derniers chauffeurs arrivé à la boite. Je passe devant lui juste à l'entrée de l'entreprise. Toujours en suivant les explications d'Olivier, je trouve la bonne porte, la 52, au bord du canal. 

    Quand, je mets un pied à terre et tout en saluant Yohan, j'entends hurler à l'intérieur du hall. On entre sur la pointe des pieds, et on voit un gars hystérique, dont on ne comprend aucun des mots qu'il hurle. Un démon! On voit des gars un peu plus loin alors tout naturellement, on va vers eux avec nos CMR sous le bras, et un sourire un peu crispé. Bon, au départ, ils ne nous calculent pas, puis ils nous indiquent qu'il faut voir avec ....notre diable. Yohan n'osait pas y aller. Bon, j'y vais. A 10 m de lui, il a hurlé, je n'ai rien compris, et je lui ai signalé que j'attendrais dehors. 

    On décide de dessangler et de préparer nos remorques pour le déchargement. S'écoulent bien un quart d'heure avant que notre gars ne vienne au niveau de la porte. On ne comprend toujours rien, mais on suppose qu'il nous a dit de rentrer. Bon, il n'y a qu'une place, alors on y va. 

    Une fois en place, tout bien, tout calme Je n'ai rien compris. Est ce bien lui qui hurlait à la mort il y a vingt minutes? Je lui signale que nous sommes quatre à monter ce jour, et qu'un autre chauffeur va arriver. Et là, le sourire...ben, oui, c'était Maelyss. Alors, on va supposer qu'il n'était pas vontent de voir deux gars mal rasé. Je n'ai pas d'autres explications. Je ressors et laisse la place à Yohan, mais comme je sens Yohan un peu à cran, je me dis qu'il serait bon de rester. Mais tout se passe bien, alors lorsque sa bobine est en dehors de la remorque, je peux partir vers d'autres aventures.

    Direction Contrisson. Je coupe par le notre de Chalon en Champagne ; par la même route que j'avais prise quand je suis allé à Woipy en me plantant de route, il y a un mois sans doute. Il y a un tel vent sur la départementale, qu'il faut bien tenir le volant à deux mains, sans quoi, tu finis au fossé.

    p4h00, Peu de camions à Contrisson, à peine une douzaine, c'est bon ça. Quelques minutes pour les formalités, un peu d'attente au camion, puis je suis appelé pour me rendre à la porte 5. Passage en bascule, puis je me mets dans la file pour accéder au hall. Deux camions sont devant moi. Dnas les cinq minutes qui suivent, un camion entre. Il faut dire que c'est rapide de charger des bobines par le toit.

    Nous sommes donc plus que deux à attendre : un Berberat et moi, lorsqu'une jeune fille vient nous voir. Je tourne la clé de contact, mon voisin en fait autant. Non, non, vous n'entrez pzs de suite, on doit faire ma maintenance du pont. Mais il ne reste que deux camions, de plus le Berberat c'est une navette entre site pour Arcellor! Etant un habitué du site, je le laisse parlementer. Non, non , il y en a pour cinq minutes. Bien sûr : 10, 15, 20, 30, je retourne à l'accueil et je croise notre jeune fille. Oui, ca prend plus de temps car il y a un problème. Et maintenant, nous sommes une dizaine à attendre.

    La maintenance de cinq minutes aura pris une heure quarante...

    On entre dans le hall, pour en ressortir à peine dix minutes après. Une heure quarante d'attente pour à peine dix minutes de boulot...A demi mot, elle en convient, mais c'est comme ça. 

    Je retourne à l'accueil pour les papiers ; départ noté sur CMR : 17H00. Bon, il n'était que 16H55, mais je suis plus précis qu'eux de toute manière. 

    De retour au camion, je n'ai pas le goût à rouler. Franchement, ces anneries, pour ne pas dire autre chose me casse le rythme. Je prends la raccourci indiué par Olivier pour aller sur St Dizier, avant de récupérer pour un court instant la N4, puis c'est direction Chaumont. Je n'ai pas envie de tirer mes heures, et je dois être à Diémoz avant 11h00. Alors Dijon ou Semoutiers?

    Ce sera Semoutiers. De suite c'est douche et porto, puis je vais marcher un peu, histoire de se vider un peu la t^te. Le resto est bien placé pour une petite marche dans la nature.

     

  • Photos
  • Impossible de le doubler avec mon mode ECO
    Et voila le résultat
  • Vendredi 29 Mars 2024
  •  

    Je vise d'arriver à Diémoz avant 10H00. 340 Kms de mémoire me sépare de ma destination. Est ce que je passe en 4H30, en roulant à peine à 85, valeur GPS. De toute manière, je m'arrêterais quinze minutes. 

    5H01, le Ford fait son premier tour de roue. Je l'emmène sans le brutaliser jusqu'au péage, puis on attaque le rythme  de croisière autoroutier, calé à 85 compteur.

    Une pause au nord de MACON si je ne m'abuse. Je vide mes poubelles et prpares mon sac. Ma femme m'a téléphoné ce matin toute affolée. Sa fille qui habite un village près de hez nous a des dégâts suite aux rafales de vent qui sont arrivées dans la nuit. La crête de son toit a cédé ; des tuiles et un liteau sont allés se fracassés sur sa voiture..........qui est sortie hier soir de carroserie. Un mois de réparation (souci d'appro sur des pièces) qui sont à refaire. Elle part remonter le moral a sa fille.

    Dnasl 'heure qui suit, je reçois des photos. Il faut évacué certains objets stockés dan le garage. Je devrais rentrer tôt cet après midi, ca tombe bien..enfin.

    A Diémoz, c'est rapide à vider, et j'y suis arrivé en 4H15 (un peu moins, mais bon). Je couperais trente à la boulangerie de Lafayette où je passe un peu  de temps avec ma belle fille. 

    De retour au dépôt, je charge trois bobines pour le Ch'nord, voyage que je devais faire cette semaine. Plein puis brosse et karcher sur l'ensemble. 

    Cindy me demnde de passer au bureau. Elle remet à jour les conditions de manutention chez nos clients réguliers : par le toit, par le côté, intéreur, extérieur, etc... Ca prend cinq minutes. On se boit un café et elle me signale qu'elle sera absente vers l'été pour plusieurs mois. Ah....

    Je ne traine pas. Je file vers chez ma belle fille pour évacuer una partie de son garage. Un charpentier du village va passer demain mettre en sécurité son toit. 

    Ce soir, je dois aller chercher ma moto qui est finie. Le résultat vu par photo me plait bien. Et lorsque je la vois chez mmon pote, je suis ravi du boulot. Beau résultat

    Une bonne nouvelle aussi: ma dernière qui avait été licenciée en fin d'année, a retrouvé du boulot, toujours comme assistante de projet dans l'immobilier. Elle est refaite. 

    Bon weekend à tous