Carnet de bord de Avril 2025 | Partager sur Facebook |
Les bureaux sont éclairés chez le client, et je me présente à pied pour avoir quelques informations. Pas de souci, on te décharge, passe en bascule. Avec une petite foulée me permettant de réveiller mon squelette, je rejoints Valentino, afin de faire les 300 m qui nous séparent de la bascule. Tôt ce matin, j'ai fait un peu de gymnastique en dessanglant mes trois bobines, je suis donc prêt pour rentrer dans le hall. C'est un peu long actuellement chez ce client, car ils manquent cruellement de place. Le stock de bobines est de plus en plus haut ; personnellement, je trouve cela un peu dangereux.
A 8H30, je mets les voiles, phrase non usurpée, vue le vent qu'il souffle sur le secteur. Je passe par la Chataigneraie pour rejoindre le client perdu en plein champ. Assez heureux en y arrivant, car entre le personnel très sympa, et qu'il y ait qu'un seul camion en zone de chargement. Mais je déchante vite, car il n'y a qu'un seul cariste, et de plus le chargement du précédent camion se fait en deux fois en se déplaçant vers un autre hall. Je ferais d'ailleurs la même chose, et comme le vent n'a pas cessé, tu ne risques pas de rouler les bâches non attachées.
Et c'est donc avec près de deux heures de plus au compteur que je repars pour rejoindre mon second lieu de chargement, à côté de Ste Hermine. Je crains en arrivant sur place et l'heure critique de midi, mais non dans les 10/15 mn qui suivent, un cariste vient me récupérer. Toujours autant de vent, voir peut être plus, car, je suis garé entre deux bâtiments, et j'ai le sentiment qu'il y un petit effet venturi. Heureusement ici, je n'ai débâché qu'un côté, c'est déjà ça. Mais il m'a fallu de l'aide pour pouvoir tirer ma bâche.
Ma journée a commencé vers 7H30, il est 13h30, et je n'ai que deux heures de volant. Désormais, il n'y a plus qu'à rouler, direction Romans sur Isère.
Avant tout, je passe par l'aire des Deux Sèvres pour une bonne douche. J'ai un peu mal à la tête ; est ce des restes encore du Week end ou ce vent qui "rend fou"?
Après Niort, je passe par ma route habituelle, qui pour une fois est un peu plus chargée en PL. Rien de bien dramatique, car je ne tombe pas comme hier sur des grumeaux, à part une Mamy avec sa Peugeot qui, pour bien voir à un stop, s'est arrêtée avec la porte au niveau de la ligne blanche, m'empêchant de passer. et pour suivre de long palabre avec Mamy, pour qu'elle comprenne que je ne peux pas passer et qu'elle peut s'engager devant moi, puisque je bloque la route. Et bien croyez moi, il m'a fallu descendre. J'ai vite regretter de l'avoir laisser passer, au regard de sa vitesse de boite, mais elle a la bonne idée de stopper au supermarché local….ouf.
A part cet épisode "drôle", rien à signaler sur mon trajet. A h si, plus de vent, mais de la pluie. Entre Bellac, où je croise Olivier qui monte à La Ferrière et les environs de Guéret, il pleut abondamment. C'est bon pour mon pare brise. Un arrêt à l'aire de Quinssaines, pour prendre un Doliprane, le mal de tête ne passant pas. En jetant un œil sur Maps, je vois bien Nico (cette feignasse du Mans, n'est ce pas Manolo!) est dans le coin, mais je ne pourrais pas m'arrêter à Montmarault, car il me faut arriver vers 9H00 à Romans sur Isère. Alors, ce sera le dépôt de Saint Pourçain ; de là, je passe en moins de 4H30.
Je ne ferais pas de vieux os ce soir, je suis bien naze.