Carnet de bord de Juin 2024 | Partager sur Facebook |
Weekend de merde.L'intérêt d'un weekend de la Toussaint, c'est que tu ne peux bosser qu'à l'intérieur. C'est bien, j'avais justement mes étagères dans un placard à poser. C'est chose faite. Le placard est fonctionnel. On s'est fait un bon resto avec ma p'tite femme au bord de l'eau. Belle découverte, on y retournera.
Malgré mon rhume qui m'a bien fatigué ce weekend, je suis en forme lorsque le réveil me tire du lit à 3H45. C'est pas une heure pour un brave que je suis, n'est ce pas Pierrot?
J'avais prévu de lacher le frein de parc à 5H01, et effectivement, je suis tout bon ce matin. J'ai tout de même croisé deux chauffeurs au dépôt, deux chauffeurs "container". Je suis le "prem's en bâché. Elle a pas honte Cindy de faire lever son plus vieux chauffeur... pas de pitiée cette petite.
Le temps est correct au départ, mais ca se gête très vite après St Chamond. La traversée de Saint Etienne (qui retrouve la L1, parès deux ans de prugatoire) se fait sous la pluie. Moi qui pensais que le soleil brillerait ce matin sur l'ancienne cité du foot et de Casino, même pas.
A la hauteur de Veauche, c'est Maelys qui est impoli en démarrent devant moi à l'entrée de l'autoroute. On a une régule identique, par contre elle est légère ; enfin, elle c'est clair qu'elle est légère, mais sa remorque aussi. Elle part sur SQF. On se sépare à Balbigny.
Après Roanne, l'envie de caféine se fait sentir, alors je stoppe à la hauteur de la Pacaudière pour seize minutes, et pas plus. Pas de gâteau conjugal comme Pierre, mais des galettes suédoises au chocolat ; j'adore ça, un peu comme celles de chez Ikea, mais au flocon d'avoine et non pas en sciure de bois, on est bien d'accord.
Reprise de la route , toujours par la N7, un grand classique pour moi, ave la traversée de St Pourçain, juste derrière une 308 d'un bleu réglementaire. No souci pour ma pomme.
Je rejoins Montluçon, et sors pour prendre la direction de Chateauroux. Vers Chateaumeillan, c'est l'heure de compléter ma pause, par une trente, elle aussi agrémentée par un café et ses deux petites galettes. J'ai été trop sage, seulement deux galettes. La route se passe bien. J'avais prévu des mouchoirs et j'ai bien fait, car ce matin, je mouche toutes les cinq minutes, et c'est à peine excagéré.
Avant Tours, je m'arrête pour une petite part de fraises du jardin. Ce sera mon repas de midi ; le lundi, je dégraisse généralement le mamouth. Mais ne vous inquiétez pas chers lecteurs, j'ai un peu de réserve.
L'arrivée chez le client à Luynes se fait en traversant une forêt, où la route n'est pas bien large, et comme de bien entendu, je croise trois camions. Je ne veux pas imiter Yohan, alors je suis très prudent.
A peine en place sur le parking, que l'on me fait signe de rentrer dans le hall des bobines. Je savais que mes bobines étaient attendues, et c'est confirmé. D'ailleurs une d'elle part directemement sur une ligne de production. En vingt minutes, c'est torché.
J'ai pratiquement 7H30 de volant, et je ne souhaite pas cramer une dix heures ce jour, alors je coupe à Luceau, à l'Ardennais, dont j'ai entendu pas mal de bien. Je suis le premier garé à 15H30 (lol). Je vais voir la patronne pour savoir si je suis bien garé ; elle acquiesce.
Un peu de repos, quelques lignes de cette journée, préparation du trajet de demain, et voilà une journée passée de façon agréable.