FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2025 Partager sur Facebook
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  • Flan patissier maison pour mon café
    On attend à Marges
    On attend à Belleville
    On décharge à Belleville
    Soirée avec mon prof
  • Lundi 3 Mars 2025
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    Nous avons eu les parents d'Alice ; elle parle avec difficulté, mais elle progresse tous les jours, et au niveau physique, elle ne maitrise pas encore complètement le côté droit. Pareil, des progrès tous les jours, et elle est transférée cette semaine sur la région de Lyon, puisqu'elle est désormais transportable. On ne prends jamais l'apéritif le dimanche soir avec ma femme, ni alcool, mais hier soir, nous avons fauté. Et merde quoi.

    Pas de faute ce matin, je suis bien à l'heure, mais comme je l'ai dit hier soir à ma femme, je sens que ce matin, ca ne va pas le faire. Vendredi, l'expéditeur m'a indiqué une livraison pour 11H00 ce lundi, alors que l'affrêtement, nous indique un créneau de 7 à 8h00. Je fais en sorte de n'arriver que peu de temps avant les 8H00, au quart d'heure lyonnais près. 

    Au poste de garde, le gars est super sympa, mais il est catégorique : RDV 11h00, mais il me précise que pour le service où je livre, il n'y a que deux camions prévus, un à 10H00 et moi même donc.

    Il me demande de me garer sur un parking, pour l'instant à l'ombre et donc bien au frais. Et oui, il y a un peu de gelée blanche ce matin. Vers 9H00, je retourne au poste de garde, mais à l'approche, je vois bien le visage bien triste du gardien. Ils ont refusé de nous décharger avant nos heures de RDV. Le collègue sera appelé un quart d'heure avant son heure, et moi pile poil à l'heure. 

    J'avais emmené le dernier Moto Journal, il est lu au trois quarts. 

    L'accueil sur le quais est assez désagréable, alors que je ne demande rien, le bonhomme est limite agressif parce que je suis arrivé en avance. Je finis par lui montrer mes consignes internes via mon téléphone et l'application qui décrit notre boulot. Il part en bougonnant, mais il sera quand même rapide, en me vidant en trente minutes.

    Je pars désormais plus au nord, en traversant les vignes de Chanos Curson, puis de Tain ; encore des vignes, mais aussi du chocolat, et je me suis fait la remarque lorsque j'étais devant Valrhona, il n'y a pas d'odeur de cacao. Tout se perd.

    J'ai failli merder en allant charger, car je n'avais pas regardé l'adresse, mais l'entreprise possède un autre site à l'opposé de celui que je connais pour y être allé un certain nombre de fois. La route n'est pas engageante, car on sort de la zone industrielle, pour entrer dans une zone résidentiel, avec une route très étroite. J'ai vraiment hésité avant de m'y engager. Le dépôt est dans un vieux site industriel, bien vieillot, malgré l'investissement fait sur la toiture en y rajoutant des panneaux photovoltaïques. On accède au quai, en rentrant en marche arrière depuis la route.

    Il n'y a qu'une seule personne présente sur le site, ce n'est pas trop secure à mon sens, mais bon. Le gars fini sa pause, et il me charge en papier d'essuyage et PQ, de second choix. J'aurais moins de 7 T dans la cabane, pour me rendre au nord de Villefranche sur Saône, Belleville en Beaujolais pour être précis. J'ai consigne d'appeler avant de livrer………...demain matin….oup's. 

    Dès que je pars, je laisse un message sur le répondeur du contact. Je remonte jusqu'au dépôt puisque vendredi, je n'ai pas fait les pleins. Puis, comme j'ai le temps, je pars à la douche.

    En quittant le dépôt, je vise Arnas pour couper ce soir, et je n'aurais pas de difficulté vu le nombre d'heure de guidon fait ce jour. Mais sur la route, mon contact m'appelle, et il n'est pas contre une livraison ce soir, et ma foi, ça m'arrange aussi. En fait, mon gars est artisan dans le bâtiment, mais il fait  des marchés le weekend pour vendre ses rouleaux de papier.

    Par contre, l'accès à son dépôt n'est un peu limite pour un petit camion comme le mien. Mais il coupe la route pendant ma manœuvre. Avec le soleil dans le rétroviseur droit, ce n'est pas évident, surtout que mon gars ne me parait pas très attentif à ce que je fait. 

    Il fait un peu de place dans son dépôt, puis on attaque à vider. Je lui emmène les palettes au cul de la remorque. Les trente deux palettes sont assez rapidement dans sont entrepôt. 

    Je peux me diriger tranquillement à l'Avé Maria ; pas de New Range ardéchois en vue ; tu parles dès qu'il faut payer un coup l'ami Mich07 n'est jamais là….

    Si je ne vois pas arriver Mich, qui vois je arriver alors? Et bien c'est le Dudu, avec son FH blanc. Bien entendu lorsqu'il pénètre sur le parking, il ne me voit pas, mais il passe devant Valentino, alors que je suis en train de l'appeler. Mort de rire. On part refaire le monde au bar ; a la fin du mois, le 28 mars pour être très précis, je démarrais ma reconversion, et surtout ma première journée e tant qu'ouvrier du bitume.

    Excellente soirée, bien sûr.