FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2025 Partager sur Facebook
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  • L'entrée n'est pas large chez Véolia
    Martigues au fond
    et on finit aussi par du pas large
  • Vendredi 4 Avril 2025
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    Je n'ai pas reconnu le personnel au Cigalon, et il me semble bien que la carte a fortement changé. Perso, j'ai pris me menu avec option, histoire de faire rentrer un peu d'argent dans ce département, avec un petit Jack Daniels en terrasse, histoire de fêter le printemps qui arrive. Il faut bien se trouver une excuse, n'est ce pas?

    Je ne suis pas pressé, car je n'ai RDV à Rousset chez Véolia pour mes déchets qu'à 9H00, mais sur un malentendu, on ne sait jamais, alors je pars dans l'idée d'arriver vers 8h15. Et c'est pile à cette heure que je franchis l'entrée du site. C'est bien pénible pour se garer sur les deux seuls emplacements réservés à l'attente. De suite, on me signale que j'ai RDV à 9H00. Pour la traduction "y a peu de chance que l'on te prenne avant". Un petit café plus tard, et quelques pages d'essai des derniers 4 pattes roadster de Moto Canard, on vient me chercher pour que je présente la licence communautaire et la licence ADR. Une fois la paperasserie remplie, je rentre, il est 8H50, j'ai gagné dix minutes, c'est déjà ça.

    Cariste sympa, pas comme l'ambiance sur place. C'est crade, et je vous dis pas le sol. C'est jonché de déchets métalliques….mes pneus….Je ne débâche qu'un seul côté ; ils ont des petits "manitou" avec des bras télescopiques (j'en avais jamais vu de semblable), mais bien pratique pour vider. En moins de trente minutes, je peux faire riper ma remorque (sic!!!). Le sol est bien gras, mais je n'aime pas, vu l'état du sol et la multitude des déchets. J'en ai bien enlevé un petit sceau, mais il en reste malheureusement.

    C'est parti pour Port Saint Louis, juste au moment où l'ex GSP local, Chouchen1356 me contacte. Mais pour passer d'est en ouest, ca va, il me rassure, j'ai pris le bon chemin.

    Arrivé sur place, je présente mon numéro de dossier (en fait, c'est le numéro d'un container, qui a été vidé sur place, et dont je récupère ma marchandise). J'ai pour N° : CAU 668527/8. Réponse de la charmante dame (non, je rigole), "connais pas ce numéro", puis elle retourne à son bureau. Bon, j'appelle Virgile qui vérifie. Il a un autre numéro, je retourne, non pas ça. Virgile appelle non affréteur, ca prend un peu de temps. J'explique qu'une autre personne m'a dit qu'ils avaient besoin du numéro à quatre lettres et six chiffres. Je retourne au bureau, ais cette fois ci, en ne présentant pas mon téléphone, mais le même numéro CAU 668527/8, griffonné sur un mauvais bout de papier. Résultat, roulement de tambour, glop ou pas glop? Et bien, c'est glop, figure vous. J'ai étais pris pour un con, non? En fait le bon numéro de container est : CAIU 668527/8. Elle s'est foutu de ma gueule ou je fabule? Connasse, non ma femme à dit hier soir, quand je lui ai raconté l'anecdote "mal baisée". Si, si, j'vous jure ma femme a dit ça, sinon, je ne me risquerais pas à l'écrire. A le penser oui, mais pas à l'écrire.

    Dans cette affaire, on a tous perdu plus d'une demie heure. J'ai oublié de préciser, que c'est un transport urgent, car le client à Vénissieux attend sa came depuis une semaine. Les douanes sont venues vérifier le container (en fait certaines caisses, si j'en crois le scotch qui entourent certaines caisses). On finit pas me charger à 12H05, et bien entendu les bureaux de l'autre connasse est fermée jusqu'à 13H30. Je retourne sur les quais, et je comprends vite, que le retard d'expédition du matériel est dû à une mauvaise gestion de leur part. Ok, j'attends 13h30 et j'appelle ma boite pour dire que nous livrerons que lundi matin, et je retourne au camion. Dans les trois minutes, une autre personne arrive et vient me signer mes papiers. Et bien voilà, arrivé à 10H20, reparti à 12H30, pour 24 palettes, et 21 T.

    J'avertis Virgile que je serais sur place entre 16H30 ET 17H00, suivant l'état du sud de Lyon. C'est ok, je suis attendu.

    Remontée facile, bien chargée cette A7, cet après midi et dans les deux  sens. A 16h40, je suis devant la petite entrée, dans la petite rue du client. Putain, l'accès. Trois voitures stationnent sous le panneau d'interdiction, mais ce sont des véhicules du garage d'en face. Une ne démarre pas, il faut la pousser. Content de moi, j'entre en une seule manœuvre. Sur place, je devrais déplacer avec un transpalette les caisses du côté droit. Le patron de la boite est seul à cette heure. Une caisse m'est impossible à déplacer. A deux, non plus, même en jouant sur les suspensions. On va chercher le garagiste. A trois, ca le fait, mais vous auriez vu la gueule du fen quand il a réussit à la décoller du plateau.

    Bonne sueur pour terminer la semaine. 

    Le patron me propose un café, je refuse, mais je ne serais pas contre un St Jo blanc. Ah ben, j'ai un Macon blanc. Putain, j'ai hésité, mais non, j'ai encore un peu de route. Alors deux verres d'eau fraiche feront l'affaire.

    Sur le trajet du retour au dépôt, Aurélien me contacte pour savoir si j'arrive bientôt. Je susi là dans les dix minutes. Le pauvre, il m'attend depuis 17h00. Ce soir, c'est les 80 ans de la maison Combronde, et chaque agence organise une soirée, et il souhaite y aller le plus tôt. Il m'ouvre le portail avec sa télécommande. Les deux bobines sont sur le côté. Pas d'EPI, mais ne le répétez pas, juste les chaussures de sécurité. Les poteaux de devant sur la fosse sont un peu lourds, ainsi que les planchers. En cinq minutes, c'est réglé, je sors sans avoir bâché, afin de libérer Aurélien. Les bureaux sont fermés, impossible de prendre une douche en dehors de l'ouverture (6-18), depuis que les travaux sont finis. Je pus, suis crade, je ne vais pas aller à la soirée comme ça.

    Je ne remplis qu'un réservoir, ca suffira pour le début de semaine, un coup sur le vitres, les rétros, le pare brise et la calandre, puis je gare Valentino le long du grillage, comme il ne faut pas, mais il y a déjà trois camions. Alors un de plus. Et puis de toute façon, il y a un prix Nobel qui s'est très bien garé à l'entrée du parking. Ce n'est pas que ca ne passera pas, mais à cette heure, je n'ai vraiment pas envie de me faire chier, et puis ça m'arrange. Mon côté Rebel.

    Il est 19H30, fin des opérations. Est ce que ma femme m'aura attendu pour l'apéro? La connaissant, elle ne plaisante pas avec ce genre de chose.

    Bon weekend à tous.