Carnet de bord de Janvier 2024 | Partager sur Facebook |
Le parking de Réau n'était pas plein hier soir. Depuis mon emplacement, on entendait bien le bruit continuel des frigos garés un peu plus loin. Je pense qu'il y a autant de lapins que de camions.
Petit déj au camion, et puis après mes 11h00 de coupure, je peux aller affronter la 104 pour me rendre au Thillay. Pas de mauvaise surprise, cela roule super bien ; les 64 Kms qui me séparaient de ma destination se feront en 51 mn. Mauvaise pioche à l'arrivée, il y a déjà 6 camions en attente, mais je serais rapidement soulagé d'apprendre que je serais le second à vider, car les autres sont destinés à d'autres hall de l'usine. Et effectivement, ils quittent le parking les uns après les autres. On me demande d'entrer au hall 8 ; c'est un peu délicat, car il y des camions dans tous les sens et qu'il fait encore bien sombre. A priori, c'est ma semaine de manoeuvre. Je n'avais pas enlevé mes sangles, mais le temps que le pontier se prépare j'ai largement le temps. C'est lui qui me chargera au hall 7 pour la bobine "non conforme". Je sors du hall, passe en bascule, puis on recule à contre main pour entrer dans le hall 7. Le temps que j'organise mes plancher, mon pontier arrive, place ma bobine. Je referme mon toit pour la seconde fois en 10 mn, puis je dois me rendre au hall 5 pour les plaques. Re-manoeuvre au milieu de camions essentiellement Belge! Au hall 5, je serais chargé en latéral. Et bien, j'ai touché à toutes les bâches sur ma remorque en l'espace de 30 mn.
Je n'avais pas sanglé ma bobine ; deux sangles par dessus (elle ne fait de 7T), et deux tours morts sur mes plaques, et on peut repartir ne passant bien sûr en bascule. Je suis encore pour une manoeuvre à contre-main. Bon pour celle çi, il y a déja moins de camions.
Je jette un oeil sur Maps. Impec, alors je descends par la même route. J'avais envisagé de récupérer la N3 (je crois) pour prendre Meaux, puis la 36 direction Melun (Me, et non pas Meu.....).
Je ne sais pas si je sens l'odeur de l'écurie, ou la durée des appels téléphoniques avec des collègues, mais je ne vois pas le temps passé. Si bien que le tachy me rappelle une fois passé Arnay le Duc, que je dois m'arrêter pour satisfaire certaines obligations règlementaies. Je me pose avec un très léger dépassement à la hauteur de la Rochepot. Magré le soleil qui pointe, il y fait bien frais, mais la coupure repas et dégourdissemnts des jambes est du leilleur effet pour la dernière ligne droite qui m'emmènera jusqu'au dépôt.
AU dépôt, je ne ferais qu'un seul hall pour décharger mes deux lots, puis, étant donné que je charge une bobine d'un poids supérieur à 20 T, je serais chargé en extérieur. Une fois passé à la pompe pour le remplissage des réservoirs, je stope à la hauteur du karcher et de la brosse. Ma cabine est vraiment dégueulasse. Un bon lavage manuel, surtout qu'à cette heure, ersonne n'est là pour vouloir la place.
Une fois parqué pour le weekend, je passe côté remorque pour sangler en central et par le dessus ma grosse bobine, on range le camion, et il est l'heure de se rentrer à la maison.
Lundi, je comence par la viste médicale, puis je n'aurais qu'à rouler au plus près de ma destination, soit Montaigu en Vendée.
D'ici là, passer un bon weekend.