FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • A46 au départ ce dimanche....
    A quai à J+Kunheim
    Belle place pour couper ce soir
    Lors de ma petite ballade
    Je reviens gros, t'inquietes
  • Lundi 5 Mai 2025
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    Je n'aime pas rouler de nuit, je vous l'ai déjà dit. J'ai une peur bleue de m'endormir au volant, mais aussi cela occasionne un dimanche un peu particulier, où tu essayes de te reposer un max, alors que tu n'as que quarante huit heures pour avoir t'occuper de plein de choses. J'ai donc passer mon dimanche vraiment tranquille, avec un léger jardinage le matin lorsque la météo le permettait, lavage du 1250 à l'abris dans le garage, et j'ai fait craqué le 200 Beta, pour une petite sortie humide. Oui, j'ai encore pris la flotte en me baladant autour de chez moi. Mais, j'ai rouler zen. L'huile est remonter en haut des cylindres, ou plutôt du cylindre, d'ailleurs.

    A 21H15, le sac est dans la Nissan, on peut rejoindre Valentino sous la flotte. J'ai pris un grand café avant de rejoindre le garage. Alors, déjà que je n'aime pas rouler de nuit, même si il y a pas mal d'avantage, il pleut pas mal en ce début de nuit.

    A cette heure, et avec un retour d'un weekend prolongé, l'A46 est bien chargée. Tu es immédiatement plongé dans le bain. Le nombre de voiture qui te doublent avec les feux antibrouillards arrière éclairés… Pas de ralentissement à l'intersection de l'A43, et je n'avais jamais remarqué que les panneaux 

    routiers incitaient à passer par l'A43, puis l'A432 pour se diriger sur Strasbourg. Perso, je continue sur l'A46, où la pluie s'est calmée. Courte pause, puisqu'à la hauteur de Montluel, ça drache fort. Et ceci jusqu'à la sortie Pérouges, donc un court instant.

    Depuis que je suis engagé direction Bourg en Bresse, c'est bien calme. Une poignée de frigo, essentiellement espagnols me doublent. Ma petite femme m'appelle vers 23H30 . Tout va bien ici, oui, je m'arrête si je prends un coup de pompe, ne fais pas comme Yohann, etc.. Elle est légèrement inquiète, non?

    Yohann est un ami à ma fille Lucie, mon ainée. Il y a 2 ou 3 ans, il roulait pour TFMO, beaucoup de nuit, pas mal d'Alsace, Allemagne, GB. Et beaucoup de départ de nuit le dimanche, jusqu'à ce qu'il rencontre un pilier de pont. Désormais, il a une petite fille, il fait du régional en citerne. Et sincèrement, j'ai un peu ces images dans la tête.

    Mais tout va bien ; les kilomètres défilent bien, calé à 86 km/h, puisque c'est ma régule réelle. Je pensais m'arrêter vers minuit, mais non, tout va bien, alors je continue. Je passe Besançon et avant de rejoindre Belfort, que je stoppe pour couper mes 45. Il me semble que j'avais 4H00 passée de dix minutes environ. Bizarrement, je n'arrive pas à fermer les yeux, mais je me repose et sort e la couchette avant que mon réveil sonne. Je me fais un nouveau café par prudence. Je passe Belfort avec le pied léger ; il ne faudrait pas réveiller Pierre 70 tout de même. Entre confrère canetboriste, on se respecte, hein!

    Vers 4H00, j'ai un coup de moins bien, mais je n'ai pas d'aire de repos à proximité. Lorsque j'en aperçois une, j'ai la pêche alors on continue. Le GPS, ainsi que Maps sont complice pour m'envoyer dans la mauvaise direction dans la rue du client. Les deux me font partir à droite, alors que j'avais regardé hier après midi, sur le PC, qu'il fallait bien prendre à gauche, mais sans doute un peu fatigue, j'ai zappé. Je m'en sors bien en trouvant une rue pour m'engager en marche arrière et repartir dans le bon sens, juste avant de rentrer dans une zone résidentielle.

    J'arrive avec dix minutes d'avance sur mon RDV. Le temps de m'inscrire au poste de garde, et je sui appelé pour me rendre au quai 49. Les bâtiments sont un peu pourris, et la zone de manœuvre devant les quais est bien fatiguée, avec des bonnes traces de l'emplacement des roues des remorques. Je tape d'ailleurs un peu fort sur les tampons.

    Prends ce transpalette et commence à te décharger, je t'envoie quelqu'un. En fait, je n'ai vu personne, et j'ai passé quarante minutes auprès de sourds et muets. A toutes mes interrogations, je n'ai pas eu de réponse. Ma foi, je fais comme je veux alors. Il n'y a pas beaucoup de place sur ces quais, et n'ai pas d'autres choix que de regrouper mes trente et une palettes dans une zone réduite. Le contrôleur que j'ai bien attendu me fait la remarque, mais il conçoit que je n'avais guère le choix. Il mettra plus d'une heure à tout contrôler. Une éternité quand tu commences à avoir sommeil.

    Deux heures passées sur place, c'est long! Je reprends la route de Strasbourg, pour me rendre à Kunheim, distant de plus de cent bornes. Virgil m'avait annoncé moins de la moitié. 

    Je couperais trente minutes à l'entrée d'un village. Passage sur le siège passager pour un repos qui me fera le plus grand bien, malgré l'absence de sommeil.

    Client facile à trouver, et peu de camions en attente. Mais j'attendrais près d'une heure sur le parking, puis trente minutes à quai, avant que deux cariste, bien sympathique au demeurant s'occupent à me charger en mouchoir papier. Trente trois palettes, et 8.5 T plus tard, mais aussi deux heures, je quitte les lieux. 

    Oh, je ne vais pas bien loin. J'avais vu une petite ZI à trois kms de là, avec une impasse. Si cette impasse est toujours là, elle fera un joli coin pour ma coupure hebdomadaire. 

    Impec, elle est toujours là. Une petite salade de tomate thon, un fromage frais d'une fromagerie près de mon domicile, puis je passe à l'horizontale, pour une sieste de près de deux heures.

    Putain ça fait un bien fou de dormir.

    Ecriture du CDB, puis puisque le temps, plutôt maussade, me permettra de ne pas me mouiller.