Carnet de bord de Juin 2025 | Partager sur Facebook |
Bon, l'adresse dépanne bien, et c'est très calme la nuit. J'ai fait une belle ballade sur les hauteurs, tout en croisant un chevreuil.
Un peu avant 6H30, je commence la journée, l'idée étant d'arriver devant le client avant l'ouverture pour dessangler mes bobines, en attendant l'ouverture.
Est ce que c'est le même chevreuil d'hier soir, qui sort des bois pour me couper la route alors que je sors à peine du village, mais il n'était pas affolé. Il a traversé bien peinard. Belle croisure, désolé du dérangement. La traversée de Nogaro par la petite déviation se fait bien, et je signale aux mauvaises pensées, que je ne suis pas en transit, mais en livraison sur le Gers : j'ai droit.
Surprise en arrivant en approche du client, c'est déjà ouvert, et deux camions sont déjà présents, dont un devant le hall de réception des bobines. Le personnel est surpris de nous voir, car logiquement, il n'y a pas réception, ni expédition de bobines ce jour. Le pont n'est pas en panne, mais en contrôle technique périodique et l'organisme de contrôle, ainsi que les gueuses sont déjà arrivés. Mais pas d'inquiétude, ils vont faire le job. En trente minutes chrono, les deux camions sont servis. Tout le monde a le sourire ; nous sommes loin de Poitiers et Aigueperse.
Lorsque j'en ai fini avec mes bobines, je peux passer à la seconde phase, soit un chargement inter-sites, mais de profilés en tous genres. Quelques longueurs, mais globalement les lots moyens en longueur et pas trop de hauteur ; je ne galère pas pour le sanglage.
A 10h00, je pars faire mes papiers et remercier à nouveau mes interlocuteurs du matin. Voilà, une bonne journée s'annonce, je n'ai plus qu'à remonter sur la vallée du Rhône. Enfin, je vise le dépôt de Bollène, car si j'arrive avant la fermeture, je pourrais passer l'ensemble aux rouleaux, et au karcher.
La traversée de Toulouse se fait à bonne allure, sans aucun ralentissement, pourtant, c'est l'heure du déjeuner. A la hauteur de Blagnac, c'est un Beluga volant qui passe au dessus de moi ; vraiment impressionnant à voir, un tel mastodonte volant. Plus bizarrement, c'est après le péage à la sortie de Toulouse, que la circulation est bien dense. Sur les trois voies que compte l'autoroute, deux sont intégralement garnies de VL, avec pas mal de caravane et camping car. Encore un grand weekend, mais en y regardant mieux, ce sont quand même des têtes blanches au volant. Rien d'étonnant.
Je file au bout des ma première période de conduite qui m'emmènera vers Carcassonne, me semble t-il. Une petite salade de tomates (encore), avec un avocat, puis une douceur, faut pas déconner non plus. Et ce n'est pas avec ce type de repas que je vais chier gras.
Je file donc jusqu'à atteindre le dépôt de Veauche. Personne au lavage, je peux me positionner. Avec un peu de chance, je pourrais passer le karcher sur les jantes. Ben non, Christophe (déjà rencontré chez des clients) arrive pour laver aussi. Je lui laisse donc ma place. Semaine prochaine, je tourne en régional, et je devrais avoir quelques instants à moi, pour peaufiner ce lavage.
Demain, je n'ai qu'une petite vingtaine de kilomètres pour arriver chez mon dernier client de mon inter-sites de la semaine. Après, je descendrais sur Vedène pour trois clients sur le nord de Lyon à faire mardi matin.