| Carnet de bord de Juillet 2023 | Partager sur Facebook |
J'ai peu dormi, mais le peu que j'ai dormi, j'ai vraiment écrasé car les 3 camions qui sont partis avant 4h00, et ben, ils ne m'ont pas dérangé. A 5h00, alors que je me fais couler un café, j'entends un gars qui tape à la porte de mon voisin. Je tire le rideau et reconnait le gars arrivé vers 23h00. Il veut partir car il a RDV à 8h00 à Nice. Et bien mon gars, on veur finir notre coupure. Il comprend bien mais insiste tout de même. Même si je bouge, il ne pourra pas sortir si le collègue ne bouge pas. Donc, j'attends et je finis par aller au relais prendre un pdj plus copieux et passer aux waters. La patronne va dire deux mots à notre squatteur.
Bon prince, j'avance mon départ de 30 mn ; j'arrive à Ste Maxime en me trombant de site, car il y a deux sites dans la même rue. Allez refait des tours de ronds points. Je vais à la petite agence où nous devons ressortir en marche à recul, faite il y a bien 4/5 semaines. Avec 23 palettes à livrer, je ne pensais pas que ce serit sur ce site! Je dois déplacer 3 fois le camion de qq mètres pour que le cariste ait accès au chargement, mais tout se fait dans la bonne humeur. Café offert, plus assistance à la sortie : que demnder de plus? Et bien tout simplement, de ne pas aller à l'agence de Marseille.
Ma vessie au rique d'exploser m'oblige à un arrêt technique. Pause de 15 et rencontre e Jean Yves du dépôt de Bordeaux, mais délocalisé à Toulouse. Il fait de l'Italie en régulier. Cinq mois qu'il est chez Combronde et il s'y plait bien, et lui aussi à un camion neuf, mais un T deuxième génération.
Je m'onnance à Marseiile pour 10h45, et confirme mon arrivée 10 mn avant : c'est bon pas de camion dans la cour, car là bas, c'est fin pour y entrer et pour manoeuvrer. De plus, il ne faut pas trop compter sur une quelconque assistance.
Quand j'entre dans le rue Danielle Casanova, un cmion me suit. Il me suivra jusqu'au client. Dans la zone d'accès, je vais le voir pour lui demander de ne pas rentrer derrière moi. Immatriculé LT, et sans comprendre l'anglais, .... et bien il me suit. Il roule en frigo, je lui demande si il est sûr de son coup. Bon, lui pas comprendre. Je baisse les bras, sous les klaxons répétés de la rue, mais aussi d'un 6 roues qui veut entrer. Lui, il comprend bien mais il en n'a rien à foutre "il est client". Ma foi, suivez moi, inchala. Je me mets en place, et à peine garé, bien sûr plus personne ne bouge. Le cariste est rapide. Je garde le sourire lorsque le chef d'agence arrive. C'est toi qui a téléphoné par annoncer ton arrivée, c'est sympa. Je le remercie mais je lui annonce aussi, que je ne ferais pas d'effort pour décoincer la situation. J'ose même lui demander si la machine à café fonctionne pour m'aider à patienter. Il est ok, ca me va. 15 mn après, mon camion est intact et je me suis fait un ami carreleur, si j'en crois son salut sympathique avec son index levé. Pour le remercier, je lui souris naivement, si si, et même très naivement, voir de bêtement.
Go Grans, ou je me pose près de 2H00 ; au programme sieste et cassage de croûte. Et c'est avec 1h00 d'avance sur mon RDV que je me présente sur le site. Je patiente dans le bureau d'accueil avec une belle brochette de chauffeurs de chez Portal et Daziano. Le temps passe bien mieux de cette façon, t j'aime même le droit, encore ce jour à un chargement à quai et non pas sur un emplacement à l'extérieur. Nickel, et re-cariste sympa. Je me pince! Il lui faudra tout de même près d'une heure pour me charger, car c'est un peu le désordre sur les quais avec les lots bien mélangés et toutes les palettes ne sont pas mis dans le bon sens, si bien qu'il doit les retourner de 90° pour les mettre dans la calèche.
Je vais au bureau sans mon casque puisque mon cariste me dit que les consignes, "c'est le casque autour du camion". Papiers sortis quand j'arrive, tout bien. Par contre pour sortir le portail que j'aurais dû prendre ne fonctionne pas. Je dois donc faire une belle marche arrière pour me présenter devant le seul portail qui fonctionne. Un Portal est devant le portail (si si, c'est pas pour écrire une connerie). J'attends qq minutes et puisqu'il ne ne bouge pas, je vais voir si le gars n'a pas fait un malaise : qui sait? En fait non, le second portail ne s'ouvre pas non plus. Dans mon dos, j'attends un gars aboyé depuis le premier étage " vous pouvez pas mettre vos EPI"; je lui réponds "bonjour Monsieur", sous doute avec mon aire bête, et remonte dans la cabine.
Une personne vient ouvrir le portail à la main, sans son gilet jaune (mdr), et quand je recule je ne peux m'enpêcher de lui dire, "y a un gars qui aboie qui ne va pas être content si il vous voit". C'est le M le directeur me répond-il! N'empêche qu'il aboit et qu'il n'est pas poli; au revoir Monsieur bonne soirée, et je m'éclipse direction le dépôt.
A 20h10, je tape le code du dépôt, suis princé ce soir. Etrangement, alors que l'A7 direction le sud a toujours été bien chargée cette semaine direction le sud, j'ai trouvé que celà roulait plutôt bien direction le méditerranée.