Carnet de bord de Aout 2023 | Partager sur Facebook |
Ce matin, puisque je suis réveillé, je file boire un jus avec Alain. Toujours aussi bavard, il décalera son départ de 30 mn par rapport à ce qu\'il souhaitait faire hier soir. Surprenant de la part d\'Alain, n\'est ce pas Dudu?Je ferais un détour pour me rendre chez mon client, la faute aux travaux de voirie durant l\'été : un grand classique.
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L\'entrée est toujours aussi rock\'n roll; je m\'y prends à 3 ou 4 fois, alors que lors de ma première visite, j\'avais eu tout juste du premier coup. J\'emmène les palettes au cul, et le magasinier, fort sympathique au demeurant, les range de façon express. Trente minutes après, on se boit un p\'tit café. J\'ai fait mon sport pour la journée.
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Mais en fait, non. En effet, pour mon rechargement, je vais rentrer 16 palettes d\'environ 600 Kgs chacune dans la remorque. Je hausse un peu les suspensions de la remorque pour limiter les efforts, mais en plein soleil sous les coups de 11h00 et à Beurk l\'Etang, on attrape vite une bonne suée. Il y a des douches à proximité de l\'accueil, alors autant en profité tout en casant une bonne 15.
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On va se remonter jusqu\'à Miramas, pour attraper l\'A54, puis l\'A7. Jusqu\'à Lyon, on alterne avec grand beau temps et temps couvert, mais toujours avec une température au dessus de 30° C.
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Pause à Mornas, où je vais un micro sièste de 10 mn, mais bien réparatrice.
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Dans la côte de Roussillon, je croise Eymeric : appels de phare des deux côtés.
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L\'A46 est un peu orange sur la montée, alors je bifurque par ce bon vieux périphérique, et ma foi, on y gagne bien quelques minutes.
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Il me semble que je me pose 15 vers Macon, puis sachant que Dudu descend de la capitale (on s\'est téléphoné pour dire du mal de notre ex patron), je le croise dans la traversée de Chalon sur Saône, et bien entendu je foire quelque peu la photo. Comme dit Dudu \"c\'est la camion rouge que tu as voulu prendre?\"...pas faux, qui sait.
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Une dernière pose pour satisfaire les volontés de Mme RSE, puis je stope à Semoutiers au truck land. J\'y apercevrais le camion à José, un collègue de Pierrot. J\'ai claqué une 10 ce jour pour monter au plus près demain.
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La pluie s'est invitée dans la nuit vers 3h00, et il pleut toujours à la sortie du camion. La température ne dépasse pas les 15° C à 6H00. Les ablutions du matin sont faites, ainsi que le traditionnel café allongé, accompagné d'un bon pain beurre confiture.
Il est temps de partir via Chaumont, St Dizier, Vitry, Chalon. Je prends tout compte fait l'autoroute à la Veuve, à la hauteur du Delko. Je confirme, il y a bien des travaux rendant l'accès au relais un peu plus long. Travaux jusquà novembre 2023.
Rituel du café après plus de 2h00 de route, poussé par des cookies, puis je continue ma route jusqu'à atteindre ma destination pas loin de Lens, a Barlin, plus exactement. Livraison, dans un gros site de traitement de déchets. Après le passage en bascule, j'ai un peu d'attente, et j'en profite pour finir les restant de ratatouille maison qu'il me reste dans le frigo.
On vient me chercher pour changer de site, pas loin, juste à côté, puis on vide le camion par l'arrière avec un transpallette. Je me fais un peu chier à sortir le deuxième rang, car les palettes sont des 1500 x 800. Mais on y arrive.
Les 16 palettes sont vite rangées; par contre, il est nécessaire de passer un bon coup de balai, car le noir d'acétylène a laissé quelques traces sur le plancher. Ca ne fait pas de mal à la remorque.
Go, la plate forme logisitique Jung à Salomé. La base parait récente, mais elle est déjà en travaux d'agrandissement Là bas, une vingtaine de camions sont en attente. Je n'ai RDV qu'à 15h45, et il est tout juste 14h00. De l'attente en perspéctive.
Un peu avant mon heure de RDV, je suis appel" pour me mettre au quai 12. J'attendrais encore 15 mn un cariste, mais il est sympa et surtout rapide pour charger les palettes par deux. Je voudrais ne pas dépasser 13 H d'amplitude ce soir, afin de caser une onze bien entendu. Le Delko est à 235 kms de là, il me reste 3h10 pour cloturer ma journée en 13 ; allez GO petit Ford, donne tout dans les côtes, assisté de ton mode Power.
Bravo petit Ford, tu as tenu MON engagement : 12H59 sur le parc, meixu que sur le plan comme dirait Pierrot.
Ce soir bonne coupure, je croiserais Arnaud, un affreté Savoyard de Duarig, on se boit un verre, puis le repas entre deux groupes de NL assez bruyants.
Demain, je démarrerais tard, car je n'ai RDV chez ITM SQF qu'à 19h (grgrgr....), et j'ai une piètre opinion de cette base depuis juillet 2022, alors autant gardé de l'amplitude.
Petit rappel : o m'avait envoyé chez ITM pour entrer la remorque à Dominique qui attendait depuis plus de 2 H, et qui se retrouvait en bout d'amplitude. Nous avions été apppelé à près de 23 H....comment dire, pour un RDV initial vers 17 ou 18H00.
Je croise rapidement Arnaud ce matin ; il est sur le départ. On se salue bien vite étant donné le climat humide et frais. Après m'être coiffé, je suis désormais présentable et je peux prendre la route vers 8H30.
Ce matin, mes gencives sont douloureuses ; j'ai une infection qui revient, dans l'attente du RDV avec un spécialiste fin aout. On va voir dans la matinée comment la douleur évolue.
La sortie du relais se fait facilement, car il n' y a pas de circulation. Hier, j'ai bien fait de couper la ligne blanche (je sais c'est pas bien), pour entrer sur la parking, car la déviation fait quand même pas loin de 12 Kms!!!! A savoir les collègues.
La N4 déroule tranquillement, je ne fais aucun excès, du moins je l'espère, même sur les 2 x 2 voies, je roule au régulateur à 84, tout en faisant attention, car le régulateur du Ford n'est pas très précis.
Je récupère l'autoroute à Semoutiers, et bêtement, je prends la direction de Lyon, via l'A6. J'aurais pu faire A39, sortie à Poligny, puis 83, Bourg puis Ambérieu et couper par Crémieu pour SQF.....la force de l'habitude.
J'arrive avant 16 H00 sur le parking de l'ITM, en prenant soin de mettre le cul de ma remorque plein ouest, abritant ainsi ma cabine du soleil enfin retrouvé.
Pas mal de camions, et en grande partie des Fr.
Cindy m'appelle pour me donner mon programmne de demain, et j'en profite pour l'informer qu'à 22H00, déchargé ou pas, je tire les rideaux et coupe le téléphone. Elle me suit dans ma démarche tout en me demandant de lui donner des infos par mail.
On va patienter en grignotant quelques biscuits et faire un peu d'excercice, ainsi qu'un complément de rangement des coffres que j'avais commencé lors de ma pause à Beaune vers 13h00.
En me balladant sur le parking, je fais connaissance de collègues d'infortune. Deux ont des RDV pour 16 et 17h00! Ca promet. Un peu plus tard dans la soirée c'est Sylvain, un ami d'enfance de Julien qui arrive aussi. Lui est plus expéditif!
20h00, nous sommes 4 chauffeurs a retourné au poste de sécurité. La personne est vraiment sympathique et comprend notre détresse au vue des retards, mais elle ne peut rien pour nous à part, elle aussi relancer auprès des quais. Beaucoup anonce la couleur avec leur fin d'amplitude, comme moi, j'annonce 22H00 max, malgré que je puisse aller jusqu'à 23h30. Je considère qu'il faut 1h30 pour vider et contrôler.
21H00, nous y retournons, ainsi qu'à 21h45. Retour au camion, je coupe mon téléphone pro. On bavarde un peu, puis je vais lire un peu pour me calmer. Doliprane, pour les mal aux gencives, puis vers minuit, on se met sur le matelas.
Inutile de préciser que la nuit a été catastrophique ; entre les décroche/raccroche des "locaux", des frigos qui hurlent, et des cons qui arrivent à fond et qui klaxonnent......comment dire.
Vers 4H30, je pars aux toilettes, mais vu leur état, je retourne pisser dans l'herbe, puis c'est douche. Retour au camion pour un café, heureusement que j'ai ma cafétière, car celle de la base.......ben : HS, surprenant, non!!
J'écris à Cindy, quand mon téléphone pro sonne. 5H15 : quai 1, svp. Euh, non, j'avais averti qye je ne pouvais démarrer qu'après mes 9h00 de coupure. "On vous rappelle à 7H00".
Dans l'attente, les autres galériens d'ITM se lèvent les uns après les autres. Certains ont passé une bonne nuit, d'autres non. Un toulousian peste car la mchine à café ne fonctionne pas, alors je lui propose de lui en couler un. Je le sers quand mon téléphone sonne à nouveau ; il est 7h00 : quai 1.
Allez c'est parti, on y va doucement. Je pensais qu'entre la fatigue, l'énervement et mon mal "aux dents", je serais nul à la mise à quai. Ben non. Je n'arrive pas à mettre la cale, ou du moins si, mais elle s'affiche toujours en vert, donc pas d'ouverture de porte. Je l'envoie chier, pis c'est tout. Je rentre au bureau. La dame à l'accueil est très compréhensive sur notre retard, c'est elle que j'ai eue à 5h. Elle me demande confirmation de mon heure de RDV (info qu'elle avait, bien sûr). On dialogue un peu, et gentiment, je lui dis que je ne partirais pas sans avoir vu un responsable, et qu'au regard de mon humeur massacrante, le trans palette, ce ne sera pas pour moi. "Ne vous inquiéter pas, on va vous décharger". Et c'est un cariste vraiment cool, qui arrive. Ca va de suite mieux, et il va remettre lui même la cale....avec difficulté.
Il est temps de croiser un resp, qui vient. Très calmement, comme promis à Cindy, je lui donne mon sentiment sur ce foutage de gueule, de notre situation vis à vis de nos engagmements de ce matin qui tombent à l'eau, etc... Il me laisse bien parler. Je lui rappelle aussi que côté produit frais : ca passe nickel. Je finis aussi en lui signalant que je laisse un avis sur Google qui ne sera pas sympzthique, et ceci sous mon et non pas un pseudo quelconque. Il est 7H40, et temps de passer à autre chose.
Autre chose, c'est de retourner au dépôt pour 3 bobines pour St Claire du Rhone. A vol d'oiseau, je n'ai pas 10 Kms à faire, mais entre les interdictions et les routes à évister, on n'est pas loin du triple.
Heureusement une fois là bas, je mettrais plus de temps à enrouler les sangles qu'à être vider.
Go DHL SQF, pour un chargement de boissons pour un dépôt voisin du notre, mais à ne vider que lundi 7h00.
Le mal aux dents est de plus en plus important, voir insuportable ; j'avertis Cindy, que je laisserais mes CMR que lundi matin pour aller "d'urgence" au cabinet dentaire. J'y arrive à la fermeture, mais suis reçu tout de même. Résultat ; antibiotique et cortisone!
Bon weeke end à tous.
Courage à ceux que reprennent, et bonnes vacances à ceux qui débuttent, comme Tophe par ex....
Un bon petit weekend de passé, avec plus de 400 Kms avec ma nouvelle moto, dont 120 avec ma moitié, qui a donpté rapidmeent le confort et la position plus haute des routières que j'ai pu avoir avant. L'achat me parait assez bon.
A 6h30, je suis au dépôt; bien assez tôt pour parcourir les 1.2 kms qui me séparent de la destination, séparée tout de même par trois dos d'âne. On s'inscrit et on patiente un petit 10 mn : emplacement 26, c'est parti. Je débâche côté gauche en tapant la causette avec un chauffeur de chez Eagle Trans de SQF. Joli camion, mais piètre remorque.....les remorques ne sont pas attitrées; et voilà, c'est là que tu mesures "ton bonheur" d'avoit ton matos, même si des fois tu les martirises un peu. Le carsite est bien adroit pour vider la remorque en prenant les palettes par 4.
Avant 8 H, je refais les 1.2 Kms pour retourner au dépôt rajouter 300 l à mon réservoir. On devrait avoir assez pour faire la semaine. Un rapide coucou à Olivier qui reprend ce matin ; pour lui c'est go le secteur de Marseille.
Je charge une belle bobine de 22 t pour St Claire du Rhône. J'arrive au moment où il y a pas mal de container en attente, donc ca me prend un peu de temps. Temps que j'utilise bien sur pour ouvrir ma calèche, mais aussi pour balayer ma fosse. Depuis le temps que je voulais le faire.
On referme pour un bon petit saut de puce. Traversée de Vienne, on longe le Rhone, un bout de N7 jusqu'à Auberives sur Varèze. Personne chez le client, du moins en PL, donc on me fait signe de rentrer directement et de me placer quasi au fond de l'atelier pour y placer la bobine au plus près. Le temps d'ouvrir, le pontiste arrive. 10 MN c'est pas ; je lui signale que je reviens mercredi : no pb, quand tu veux, ma foi!
Comme vendredi, je prends la direction de SQF. Je comptais m'arrêter à la boulangerie de Lafayette, mais elle est fermée (congés ou juste parce que c'est lundi). Bref, c'est à l'heure que je point chez DHL. Quai 10, mais il est occupé par un Fustier, qui finit de charger. 5 mns après c'est mon tour. C'est l'un des deux caristes de vendredi qui me charge. Un étudiant en job d'été, qui n'est pas du tout maladroit avec son fen à longues fourches. EN 20/25 mn, il est temps de sortir du quai, pour me rendre à Meyzieu. J'ai RDV à 12h30, c'est fin, mais en coupant par le contournement de St Exupéry, j'arrive à la base Auchan avec 3 mn de retard, auteant dire : mission accomplie. Bon, ce n'était pas mission impossible, je n'ai pas le look à Tom Cruise.
Idem, même avec un câle récalcitrante, je boucle le déchargement en 30 mn. Je retraverse la ZI de Meyzieu, sans rencontrer un PL, comme à l'aller. Beaucoup de boites sont fermées.
A 14 h, je me remets à quai chez DHL. On taille la bavette avec mon cariste (le même que ce matin).
Puis il est temps de cloturer ma journée vers 16h00, l'heure du goûter.
Journée bouclée avec 4H26 de guidon pour 160 Kms, le reste en travail.
On va passer chez Casto, car en plus qu'il y a tout ce qu'il faut, j'ai besoin d'un peu de platre à lisser pour finir le mur de la future cuisine. On fera sans doute ca demain (peut être). Ce soir, j'aimerais bien passer un coup de nettoyage dans les évacuations de mes eaux usées.
Les matins se suivent et se ressemblent. Même distance faite ce matin, même dos d'ane, même cariste, seul l'emplacement a changé. Avant 8H00, je suis chez SUEZ à Givors, pour charger des contenants (caisses et IBC), pour Air Liquide Sassenage, où je chargerais aussi des déchets pour Suez Givors. Des contenants en plastique sur 5 mpl, ce n'est pas lourd, on est bien d'accord. Comme dirait Pierre, je transporte de l'essence de planeur. Je passe par Vienne, St Jean de Bournay, Comelle, puis je récupère l'autovia après St Geoirs (je ne retiens pas le nom de cette sortie, vers King Jouet).
Je trouve facilement le client, mais là commence le skecth. Je suis le panneau "accueil chauffeur" ainsi que parking PL ; juste là, je pense avoir fait un sans faute. J'entre dans un sas donnant sur le magasin de l'entreprise, où personne ne me calcule. Je trouve enfin une personne qui me répond, mais ne sait pas, puis un autre qui ne sait pas non plus, en fait personne sait, et ils s'en battent les couilles complet. Je finis par annoncer que je vais me faire couler un café au camion, et que si ils trouvent quelqu'un qui sait, que cette personne vienne me voir. 20 mn pour en arriver là. Bien sûr, en plein café un gars se pointe et c'est la bonne personne. C'est un intérim, j'apprendrais plus tard en fait que c'est le seul à bosser. Bon, en suivant l'accueil chauffeur, et bien on n'accède pas à l'accueil qui délivre le badge d'entrée............donc.........il faut y aller, et .............en camion. Non!! Bon, je luis dis que je ne vais pas faire 800 m en marche arrière, une marche à pied me fera du plus grand bien pour me détendre.
J'accède à l'arrière du batiment, puis on charge les divers IBC, caisses et palettes de déchets. 1H30 après, je peux ressortir pour aller sur le second site AL. La jeune fille qui supervise le chargement et signataire des BSD, m'accompagne, ainsi que le cariste, sur demande de la jeune fille (vous comprendrez plus tard..). Elle m'indique où me rendre, et lorsque j'arrive, elle est déjà là et m'indique où me garer en marche arrière et insiste lourdement pour que je me mette bien en ligne entre les marquages au sol. Je n'ai pas sorti non plus le micromètre, mais j'étais, on va dire pas mal. J'ouvre les portes quand j'entends derrière moi, un bonjour Monsieur, c'est pour quoi?
"je viens charger des déchets à destination de Suez", il me coupe " suis au courant de rien, je ne sais pas, suis jamais au courant, c'est pas ici".
"Ne vous inquiétez pas, Madame sait, elle va s'occuper de moi".
Effectivement, elle s'adresse à cet homme qui vocifère un peu, et qui finit par sortir accompagner de ses gardes du corps au nombre de 4. Il veut tout savoir, comment on va charger, et pourquoi si et pourquoi cà... Je sens que l'on va passer un bon moment, si bien que je me pose un cul contre la façade et je les regarde ; je me crois un peu dans un scetch des Inconnus. L'intérim vu sur le premier site, s'empare d'un fen, et là, c'est le drame. Avant tout chose, je charge ici une seule palette annoncée pour 80 Kgs.
"Faut pas prendre ce fen, il est pas conforme à la procédure, on peut pas monter une charge sur un camion, on a risqué un accident il y a 3000 ans (j'sais plus, alors j'invente un peu, ok). Si tu te sers de ce fen, tu me signes une démarche, c'est moi le resp, c'est pas normal, et pourquoi y a pas de hayon, et la bâche est bleue, et le chauffeur n'est même pas rasé". Bref, un grand moment. Les 5 gaillards finissent pas entrer dans leur magasin, en signaler qu'ils allaient appeler Prenomàlacon, pour que l'on respecte les procédures.
Le cariste intérim baisse le s bras, la jeune fille est dépitée, je la rassure en lui disant que ca va le faire. Elle part voir quelqu'un. Bref, je me retrouve tout seul avec ma palette (voir ci contre), comprenant 5 cartons de 5 kgs chacun grand max, et 4 bidons dont le plus lourd doit avoisinner les 20 Kgs.
Bon, vous avez compris. Tranquillement, je dépalettise et je grimpe tout ce beau monde dans la caravane, puis je retourne m'assoir contre mon muret........tranquille, zen, un vrai Boudha, en moins gras tout de même.
Arrive le boss, chemise blanche, gilet jaune neuf, chaussures de sécurité avec l'étiquette à l'arrière (je brode un peu), PC sous le bras, sans doute pour lire la procédure, connecté en live avec le resp QSE à l'autre bout du monde (je brode aussi, mais on en n'est pas loin sans doute). A son arrivée, mes grands travailleurs sortent, remontés comme des pendules. Moi toujours zen contre mon muret.
"Alors cette palette, elle est où" Tout le monde la recherche.
"Elle est dans le camion". Alors là, un grand moment de solitude pour mes gaillards. Je me lève, et le resp du magasin qui ne sait rien et qui vocifère toujours autant, me demande si c'est moi qu'il l'ait chargée.
"Pendant que vous vérifiez à 5 si on suivait bien la procédure, y a un con qui ne la pas suivi mais qui a été d'une efficacité redoutable. Si vous souhaitez, je vous signe une décharge pour l'avoir chargée tout seul".
Un autre "comment vous avez fait?"
"Un de vos collègue vous expliquera.......peut être".
Bref, chemise blanche me regarde, puis se retourne d'un air assez froid vers les travailleurs, et on en reste là. On signe les BSD, puis je pars. 1H15, le sketch, mais je me suis bien marrer, vraiment bien marrer.
Rapide à décharger chez SUEZ, j'explique, car les palettes doivent être filmées, mais mais travailleurs ne trouvaient pas le film ; alors j'ai signalé que je prenais l'entière responsabilité si SUEZ refusait le lot. Bien entendu, le cariste s'en fiche (surtout quand je lui explique rapidement l'histoire).
Vide, je refais un tour chez DHL pour livrer à nouveau Carrefour en bière, sans doute en prévision de la coupe du Monde de rudby.
18H30 maison, j'ai vraiment passé un bon moment.
Les matins se suivent et se ressemblent. Même distance faite ce matin, même dos d'ane, l'emplacement est celui de lundi, et nouveau cariste. Avant 8H00, je suis au dépôt pour charger une bobine de 24 T. J'y retrouve Andy qui charge aussi et qui vient me voir pour savoir si je connais le client de St Clair. Je lui dit suis moi, je fais un détour pour te montrer. Bon, quand je vois sa tête, je mui dis que j'y vais aussi. Il y était allé, mais il était passé par la N86, et c'était bien fait chier. Je le laisse passer car il a un programme plus chargé que moi. Il approuve mon parcours.
Je retourne à SQF, non pas pour de la bière, mais pour un lot ADR, dans une boite de para-pharmacie. Un peu long à charger mes 8 BSD, mais la salle chauffeur est climatisée avec une fontaine d'eau, donc ca me va.
Je me poserais avant Vienne pour casser une croute, et vers 14h00, j'entre chez SUEZ pour déposer mon lot. C'est un peu long, car tout les lots sont en en désordre (je n'ai pu assister au chargement). 15H00, dépôt, je recharge une bobine de 23 T pour St Clair demain, passe au parking Michelin pour vérifier la pression des pneus, puis sur le parking de l'Eléphant bleu, pour un coup de karcher sur la cabine.
Ce passage est sponsorisé par deux annonceurs....mais non.
A epine, 150 Kms ce jour!
Ce matin, j'ai deux tours à faire entre le dépôt et St Clair du Rhone, après la zone des sites chimiques. Certains chauffeurs passent par la RN86, ses nombreuses traversées de village, ses nombreux petits ronds points. Personnellement, je préfère passer par Vienne et la rive gauche du Rhone, puis le long de l'A7, et la seule traversée de St Prim. De suite arrivé, de suite dans le hangar, de suite déchargé. Je pense n'avoir pas mis 10 mn entre mon entrée dans le hangar et ma sortie.
Mon A/R me prend 1h30, pour tout juste 50 Kms. C'est un peu plus long à charger au dépôt, le second tour se passe bien. Andy devait assurer le 3° tour, mais il n'est pas encore arriver, alors bon prince, je e propose de la faire. La boite ferme à midi, donc au dépôt, ca s'active pour me charger. J'arrive vers 12h10 pour le dernier tour, les deux gars sont déjà changés, short et tongues. Bon, ne le répetez pas, mais pour décharger on a fait vite. Un au papier, l'autre au pont. Ils m'ont même aidé à fermer le toit et les portes.
Je n'ai plus qu'à me rendre à SQF, pour un RDV à 13H00.
En tenps de route, je n'ai pas de souci pour y être à l'heure, sauf que les 4H15 sonnent dans la traversée de Vienne. Je me pose casser la croûte avec une très bonne tarte aux légumes de saison concoctée par ma tendre et des délicieux abricots. Parenthèse : cette année, nous n'avons pas trouvé de bons fruits encore, exceptées qq pêches. Moi qui adore prunes, pêches, poires, abricots. Ce weekend, on va aller prospecter un peu chez les producteurs locaux.
Je m'inscris avec bien 35 mn de retard, mais j'ai un quai assez rapidement. Toujours le même petit étudiant qui me charge. Par contre, les palettes sont un peu limites, elles penchent bien. Il galère donc bien pour certains lots.
15h00, je passe la barrière de sortie, sans avoir pu rencontrer l'ami Lagaffe qui traine dans le coin, comme tous les mercredi, jeudi, vendredi, mais il a dû partir déposer une remorque à St Exupéry....dommage.
On rentre très tranquillement au dépôt.
Demain, RDV à 1.2 Kms du dépôt.
Je me rentre; il est 17h00. La GS me fait un clin d'oeil. Allez, go avec le flat se balader dans le Pilat.
Retour en même temps que ma moitié.
St Jo blanc en terrasse. Le boulot en régional n'est pas génial, mais les "à-côtés" sont bons tout de même.
Sans difficulté, je pars vider mon complet de Tourtel aux citrons. De la bière au citron........suis pas amateur de bière, mais ca doit être bof, bof, non?
Retour au dépôt pour les pleins GO et Mamy Blue.
Ecriture du CDB, triage des photos, et il sera temps d'aller charger à nouveau à côté du dépôt pour St Egrève.
Bon, le chargeent a pris des plombes. On me donne l'emplacement 27, puis au bout de 15 mn, ne voyant personne je rappelle "que faites vous au 27, on vous a dit le 29". Ben, non c'est écrit 27, et puis 29, c'est 30 m devant moi et je n'ai vu personne. 29, et quelqu'un arrive. Ah ben non, j'envoie un SMS avec la photo de mon emplacement.......... "Mais c'est 29, sur emplacement T", pas 29 tout court. Ben si le SMS, c'est emplacement 29......tout court. Pas d'excuses et tu te fais engueuler par le cariste. J'envoie tout ce petit monde se faire ballader, et je remonte dans ma cabine ; ils font ce qu'ils veulent , moi aussi. Des envies de meurtre.
Cinq minutes après, un gars vient me voir pour me dire qu'ils font attaquer à me charger....désolé me dit-il.
Go St Egrève en passant par St Jean et La Côte Saint André, ville de naissance d'Hector Berlioz.
Je coupe 15 mn à l'aire à l'entrée de Grenoble, histoire de remplir un peu mon estomac, puis go Carrouf. L'accès aux quais....et pour en sortir, je me demande?
Le gars est sympa, pas rapide, mais sympa. Donc on taille la bavette.
N'étant pas préssé, je remonte sur le dépôt full nationale au départ de Moirans. A la hauteur de Rives, Lionel, à l'exploit, m'appelle et me demande de prendre l'autoroute pour filer au plus vite sur Vénissieux, pour une ramasse avant 16H00. J'ai passé Rives, alors je reste sur la nationale, en traversant Diémoz, puis je récupère l'A46, qui ne roule pas vraiment vite, le BUS, et j'arrive à 15h35 chez le client. A peine entré dans sa cour, que l'on me signale de me mettre sur tel emplacement. Je charge 3 caisses pour Villeurbanne à ne livrer que mercredi. Initialement, je devais faire un A/R sur le 13, mais le lot à été donné à Maelys, et donc, je suis en CP pour 4 jours.
Mercredi, je livre Villeurbanne, puis go Dagneux, pour livraison Aubagne.
Derrière, j'ai un lot ADR à Foas, et un petit lot à Montpellier pour livraison Frontignan.
D'ici là, 4 jours à bricoler à la maison, barbecue dimanche avec des amis, et j'espère bien décider ma douce pour une virée dans son Auvergne natale lundi ou mardi.
Bon week end à tous.
Un weekend de 4 jours, qu'est ce que c'est bon, n'est ce pas? Du repos, du barbecue, du rosé (pas fan tout de même), du bricolage, du vélo, de la moto TT, et une bonne balade avec ma douce, non pas en Auvergne, comme prévu mais sur l'Ardèche et la Haute Loire.
Ce matin, direction le centre ville de Villeurbanne, que je connais bien pour y avoir habité pendant près de 13 ans. Rue de Pressensé, ce n'est pas terrible, car certains endroits ne sont pas large, et les ronds points pas très fun pour un ensemble de plus de 16 m. Là depuis le cours Emile Zola, puis le cours de la République sur 200 m, ca devrait le faire. Et ça le fait, hormis au feu entre les deux cours, où bien entendu, je dois prendre un peu large et terminer sur la voie opposé, et bien sûr, tu croises un gars qui dort et qui recule vraiment le strict minimum pour me laisser passer. Le parc d'activité est bien vide et ce n'est pas sans me déplaire, je peux m'y engager tranquillement en marche arrière. Devant le centre technique auto, un gros fen de location est garé, c'est donc bien là.
A peine, je commence à déb^cher qu'un gars se pointe, et il me rassure, c'est bien ici. On se boit d'abord un café, puis on attaque. En 30 mn, c'est réglé. CMR signée devant un autre café, puis il est temps de prendre la direction de Dagneux.
Villeurbanne s'est bien chargée en une heure de temps et le seul rond point que je dois prendre, et assez limite. Périph pas un chat, et j'arrive avec énormément d'avance à mon RDV, mais ils peuvent me charger tout de même. On me précise de ne pas aller vider en foulée, je serais refuser. Mince, j'espérais pouvoir vide cet après midi, afin de prendre la direction de PSL ce soir.
Je descends par l'A7 jusqu'à Montélimar sud, où je croiserais Tophe qui se remonte d'ailleurs de PSL. Je rate complètement la photo, en voulant zoomer au max! Plus en amont, dans le grand Boeuf, c'est notre Ardéchois des montagnes, Mich que j'ai croisé. Je louperais de peu Yaya, qui descend aussi par la N7, afin d'éviter un bon ralentissement au croisement de l'A7/A9.
Après mon cassage de croute, je passe par Bagnols et je rejoints l'A9 à Remoulins, et tout comme Pierre, j'aime bien cette route ombragée, même si certains passages ne sont pas larges. Au péage, je couperais pour un petit roupillon.
Compteur à zéro, je n'ai plus qu'a atteindre Montpellier ouest. Tous les restos sont fermés, et je vise donc un ZI dans St Jean de Védas.
En passant devant le relais du Solail, des PL y sont garés, allez go. Je ne serais pas bien loin de la zone commerciale pour aller y casser une croute à pied, après avoir fait mes devoirs du jour, bien sûr.
Je ne sens qu'à moitié mon programme du jour ; entre les horaires d'ouverture des entreprises, les déplacements à faire entre, et les différents temps d'attente couplés au respect de Madame RSE, ca devrait être fin tout de même.
Donc on démarre pour l'ouverture à 8H00, pour vider mon complet chargé hier fin de matinée. J'y suis en avance, mais le portail est encore fermé, donc pas de chance pour grapiller quelques minutes. Par contre, ca ouvre à l'heure et on me dit de me placer dans le hall de suite. Du sport de bon matin, ca j'aime. Après mes "habituelles" pompes et gainage du matin, tirer 31 palettes d'un poids moyen de 700 Kgs, ca te met en forme. En 30 mn, on se retrouve à signer la CMR.
Direction PSL, où je ne croiserais pas Tophe qui est déjà remonté dans notre belle région de Côtes Roties et St Joseph. Je gagne même 20 mn sur mon heure de RDV et suis à quai assez rapidement, après avoir rempli les formulaires d'usage, qui n'étaient pas sans me déplaire au regard du décolté vertigineux de la charmante personne à l'accueil. Limite, j'ai regretté le chargement "trop" rapide.
Chargé de mes rebuts de production de cosmétiques, je prends la direction de Frontignan. En 2h00, je devrais pouvoir atteindre la distination sans avoir à couper pour toujours cette satané Madame RSE.
Je n'honorerais pas mon RDV de 13h00 pour quelques minutes, et au moment de l'enregistrmeent, la mauvaise nouvelle tombe "on doit attendre l'huissier". Et ce charmant jeune homme (le même que la dernière fois), n'aura pas 1h30 de retard, mais 2h45...En arrivant, je lui ai demandé si le restaurant avait été bon!!
Il prend des photos du camion plein, puis de chaque palette, puis du camion vide. En fermant le camion devant lui, je dis ouvertement à l'employé qui m'a déchargé "qu'il va falloir que je trouve une solution pour rattraper plus les 2h30 de perdues cet après midi. Je pense qu'il va se souvenir de moi. Dans tous les cas, je me souviens de lui.
Bien entendu, j'avais un RDV à Sète, mais à quinze, alors qu'il est seize passée. Heureusement, je pourrais aller charger là bas. On m'attend d'ailleurs, et la raison, c'est que les déchets n'auraient plus dû être sur le site depuis plusieurs mois, et que certains se sont fait taper sur les doigts..
Alors, c'est avec le sourire que je suis accueilli par 3 personnes adorablement sympathiques, pas rapides à bosser, mais heureusement, je ne suis plus pressé, car mon seul stress est de trouver une table pour la soirée, ainsi qu'une douche. Après près de 2h00 de chargement et de sanglage, je règle le problème de la douche chez le client.
Je me rends à la Pyramide à Sète, mais seul, à non, puisque j'y retrouve un Combronde, au nom de Jonathan, du dépôt de Gerzat. Posseseur lui aussi d'un GS, on parlera pas mal de moto et de nos voyages respectifs.
Demain, go Montpellier pour deux palettes de déchets, puis retour Frontignan pour la destruction (je suis prioritaire).
Puis, il faudra bien remonter la vallée du Rhône...aie, aie!
Désolé, je n'ai tiré aucune photo....je m'excuse auprès de Mich!
Après une bonne soirée mais une nuit assez courte avec le départ matinal de mes voisins. Pour ma part, c'est à 6H20 que je lâche le frein de parc, pour Montpellier, via la route de traverse. Le portail du client est bien ouvert, mais inutile d'essayer d'entrer avec le camion, ca ne passera pas. Un salarié vient à ma rencontre, et a bien deviné la raison de ma venue. Impossible de trouver le BSD, mais on charge tout de même les deux palettes. Vers 7H30, yessss, BSD trouvé, go Frontignan, mais par l'autoroute cette fois çi. 8H10, je suis en bascule, pour mon premier passage....il y en aura cinq derrière, et oui, ca c'est la plaie. Le tour n'est pas très simple, on fait pratiquement 1 km avec deux virages assez serrés, puis une marche arrière pour se mettre dans la zone de déchargement.. 10 mn bien sonné à chaque fois.
Pour le dernier passage, mon interlocutrice me dit qu'il faudra repasser en bascule avec un lot. "Oh on merde, putain". Elle s'en excuse puis éclate de rire... Je la félicite pour son humour. Putain, j'ai marché dur.
Je pars à la douche car je suis en sueur, puis direction Grans, pour un enlèvement de deux lots de carrelage, pour Lyon et St Priest, avec un RDV à 13H00.
L'A9 est bien chargée, mais aucun souci sur la route, si bien que j'arrive avec une demie heure d'avance, et de suite à quai, ou quasi.
Cariste bien sympa, et sutout très pro et rapide. En regardant Maps, on voit bien que l'A7 est bien encombrée, mais je n'ai guère le choix de toute manière pour remonter sur Lyon.
La remontée est bien pénible surtout sur Orange. Qu'est ce qu'il y a comme Hollandais ; leur pays doit être vide en aout, c'est pas possible! Heureusement que les paysages de la vallée du Rhone ne ressemblent pas aux paysages hollandais, car j'aurais pu penser que j'étais monter trop haut en fin d'près midi. Au péage de Vienne, je suis entouré de NL, vraiment impressionnant.
Un passage aux pompes, puis je vois que le karcher est toujours dehors, alors je me fais la cabine. La brosse n'est pas présente, j'efface quelques traces avec mon chiffon. Ma place de parking est prise, alors je quatte une place libre, pas le choix.
Un retour "tardif" à la maison, mais juste pour l'apéro en terrasse. La température est proche des 36°, mais il commence à faire un petit vent frais. Relax, un petit Ricard bien frais à main gauche, un soucisson des Monts du Lyonnais, du fromage frais de Condrieu. Le weekend démarre sur de bonnes bases.
Bon weekend à tous, et courage à ceux qui reprennent le job lundi. Pensez à ceux qui n'ont pas eu de vacances.....
La biz
Quelle chaleur sur la région ce weekend! On a frôlé les 40, et ce matin, je prenais mon café sur la terrasse à 5H45, pas un pet de vent et le thermomètre affichait 27°. Je suis assez content de prendre la direction du "nord" ce jour, enfin Cholet ; les températures ne devraient pas dépasser les 32° à 18H00, d'après MMe Météo.
Au dépôt, je croise Olivier et Hervé, qui roule désormais en container. On partage un café puis nos chemins d'ouvriers de la route se séparent.
Pour ma part, c'est direction Vaulx en Velin. Je passe par l'A7 et le périph. Même si on circule très bien vers 7H00, on voit qu'il y a déjà eu une reprise par rapport à la semaine dernière.
Je suis à l'ouverture du client, et pas d'autre camion devant moi, je suis donc directement sur la zone de déchargement. Celà n'a pas trop changé, le couloir qui mène à l'arrière cour est toujuors aussi étroit, avec cette fois, une pile de palette qui menace de tmober du côté où elle penche...
Rapide à vider, les papiers seront signés guère après 8h00. Un rapide check de l'état des routes, tout parait bon, je passe donc à nouveau par le périh, un bout d'A43. A Vaulx, j'ai fait glisser la seule palette de St Priest qui était au tablier donc, vers les portes afin de gagner du temps. Personnel impec là bas, quand j'annonce que je n'ai qu'une palette "au cul", le responsable me dit, j'arrive de suite, et il arrive de suite.
Mission suivante : RDV Belleville en Beaujolais, chargé un complet de boissons pour Cholet. Mon RDV de 10h00 sera respecté par le transporteur, mais pas par le chargeur. J'en pars tout de même vers 11H00 passé, avec 20T annoncées, mais je doute de les avoir.
Le peu d'A6 que je fais jusqu'à Macon sud, confirme qu'il y a beaucoup de retour de vacances ce jour. La route déroule tranquillement, au fur et à mesure que la température monte. Je stoppe 15 mn à l'aire de Cressanges sur la RCEA au milieu des vacanciers, plus nombreux que les chauffeurs PL. Une tomate accompagnée d'un oeuf dur, et le reste d'un petit flan de Madame pour faire glisser mon café (ou le contraire, à vous de voir).
Lors de mes 30 avant Bellac, je regarde quels sont les restos ouverts sur la route. Ben, c'est assez simple, il y en a pas. Alors, je regard aussi où je pourrais stationner pour la nuit dans les coins de Partheney et Bressuire. Il me semble que d'atteindre Cholet, même en casant une 10 est sans doute limite, mais là bas, il y a un resto qui est ouvert. Je carresse l'espoir d'y arriver.
Après avoir croiser Mouthmouth vers Bressuire, il me reste assez d'heure, je devrais plutôt dire minutes pour arriver à Cholet. Au fait, pour info, désormais Cyril roule en bâché.
J'arrive avec 13h01 d'amplitude, et 9H56 de volant!. Dans un coin de mon cerveau, j'entends la voix de Pierrot qui me dit que 13h01, est ben ça compte 13 epicetout. Il est de partout ce Pierrot.
Une nuit moins chaude que les nuits précédentes à mon domicile, mais toujours assez chaud. Malgré mon heure de RDV (9H00), je vais au relais pour un brin de toilettes et prendre un allongé, et puis zut un pain au chocolat. Je range un peu le camion, fait les vitres et les rétros, puis je tente de ma présenter avec 45 mn à la base Carrefour Supply Chain (ça le fait, hein). Bon, c'est une base, l'heure c'est l'heure, et ce n'est pas comme chez Intermarché.....heureusement d'ailleurs. A 8H56, petit SMS pour me rendre au quai 17. Je suis obligé de faire le tour complet, passé par 36 dos d'âne, pour enfin me mettre à quai.
Je comprends de suite que ce sont les chauffeurs qui déchargent, mais j'ai affaire à une dame fort sympathique, alors, ça le fait aussi. Lorsque j'ai vidé un peu moins de la moitié de mon chargement, elle attaque le contrôle, et on finit même par se gêner, pour les dernières palettes. Il me semble que je passe le portail de contrôle vers 10h10 : rien qui va mal, comme dirait notre éclopé de Vosgien (et non pas de vaurien, l'heureux amueseur des bons mots et des contre préterie).
Direction Saumur désormais, et malgré que j'aille dans un ville située au sud de Saumur, je n'ai pas d'autre choix que de monter jusqu'à Saumur à cuse bien entendu de toutes les interdictions PL. Je l'avais bien remarqué ce weekend en regardant Sreet View.
Je trouve le client facilement, juste arès avoir traversée de grandes zones pavillonaires!! Ils doivent être heureux les riverains. Surtout en voyant des PL, prendre un rond point à contre sens, car pas le choix pour tourner....Bon, la zone centrale c'est plutôt un dôme qu'un rond point, mais quand même!. L'accès au chargement est assez particulier, car on passe dans un hall très sombre, avec des charpentes qui draguent ouvertement nos toits, Il y a d'ailleurs des chainettes accrochées qui d'avertissent que tu vas un peu trop proche.
Des gars vraiment sympas, mais en plein soleil, on ne tarde pas à suer.
A la fin du chargement, je m'en fais me garer le long d'u.n batiment avec un peu d'ombre, pour casser la croute, mais aussi pour une toilette "au bidon". Il ne me reste plus qu'à rouler, autant les faire dignement.
J'ai décidé de descendre par la nationale à partir de Tours, via Chateauroux, La Chatre, et je ratrappe l'autoroute à Montmarrault. Je me suis tapé un pétrolier qui resptait à la lettre ou plutôt au chiffre près, le 70 Km:h. freinage dans les descentes, puis son Sacania sous motorisé sans doute, peinait dans les montées. Pénible, vraiment pénible.
Au fur et à mesure de la descente, les températues, elles grimpent. Sur Clemront Ferrand, il y fait encore 33° à près de 19H00.
Bon, en s'approchant de Briuode, où j'hésite à couper, c'est déjà plus agréable : 27°. Je vise la Fourchette Auvergnate à Solignac. Malgré, qu'ils ne répondent pas au téléphone, je les sais ouvert, je souhaitais juste avertir de mon heure tardive.
A 21H45 (c'est pas une heure....), je tire le frein de parc, et j'en ai bien ma claque.
Mon sac "douche" était prêt, et je file illico au relais. La serveuse me demande de me mettre à table avant, no pb. Plus le choix dans les plats : no pb. Vu l'heure, ils sont bien sympas de me servir, et désormais, les travaux sont terminés, c'est vraiment chouette.
En regagnant le camoi, la température est toujours bloquée à 27°. Je me mets dans la couchette, avec les vitres entre-ouvertes. Ici, on ne risque rien, on n'est loin de la grande ville du Puy, et sa mafia du BTP (LOL).
Départ 6H45, pour affronter la Chavade.
Effectivement, 6H46, on démarre. Alors ce matin, c'est bien frais : 18° C, je revis. Les paysages pour rejoindre la Chavade sont magnifiques, et bien lourd, on a bien le temps de voir le lever du soleil sur les montagnes. Je l'ai déjà dit, la Chavade, j'aime bien mais modérément en PL. C'est d'un long. Je pense que j'aurais le temps de deux montées et deux descentes en moto (à peine exagéré, mytho moi, non!).
Du côté Ardéchois, ce n'est pas la même limonade au du moins la même valse (Samu, sors de ce coprs!). Déja 30° à 9H00.
J'arrive péniblement à Alès, je tatilonne pour trouver le client que je vois bien de la route, mais dont je ne trouve pas l'entrée.... Ben oui, il faut entrer par le portail d'une autre boite, c'est écrit sur la sonnette, Monsieur!!!
Hyper rapide à décharger, il faut dire que le cariste n'a qu'une volonté : rejoindre son local climatisé. Il avait plus de volonté à partir qu'à venir. Quand je l'ai vu arrivé, j'ai cru qu'il calait dans la légère montée qui menait à la zone de déchargement. A mon avis, ils ont tiré au sort à celui qui devait aller bosser et c'est tombé sur lui.
Go Axens pour charger 26 IBC de différentes sortes. 7 BSD....qu'est ce que j'ai fait au bon Dieu. Rien, jamais vu.
Il est 13H00 quand on finit de charger et sangler tous les lots. Je dégoulinend'eau, et j'ai pu presque un demis litre de flotte pendant le chargement.
Une fois les papiers signés, passage à la douche obligatoire, puis je pars me restaurer car j'ai bien faim.
Il me reste plus qu'à rouler, rejoindre l'A9 à Nimes, alors que j'ai pris Montpellier à la sortie d'Alès : fatale erreur....
A la hauteur de Carcassone, le thermomètre affiche 44...je crains pour la nuit.
J'arrive à Bressols, avec ce diable de Pierrot qui, comme lundi me dit que 9H02, ca compte 9. Pierrot, il agit un peu comme dans les dessins animés. Vous voyez le petit diable au dessus de la tête, qui s'agite pour vous faire faire une connerie ; et bien là pareil.
Passage au stand pour une bonne toilette rafraichissante. Le client où je vide n'est même pas distant de 30 Kms, dont 25 d'autoroute. J'y suis à 7H45, et je n'ai pas le temps de descendre du camion que le portail s'ouvre. Yes, je suis bien attendu. Par contre, quand je vois l'accès à la bascule, j'ai envie de me pendre. 7 pasages, je n'ose y croire. La personne à l'accueil m'indique où me garer, et me répond qu'il n'y a pas de passage en bascul chez eux, c'est eux même qui s'en occupe. J'ai failli l'embrasser.
On y va cool, mais en tout juste une heure, on a bien bossé et le camion est vide. Même si c'est tôt, j'ai rpis une bonne suée tout de même. Papier au réfectoire devant un café et de l'eau fraiche : tout bien.
Dudu est en congés sur le secteur, mais cet apôtre, désolé, non c'est Jésus tout simplement, et malgré qu'il marche sur l'eau, il ne charge que rarement son téléphone...donc croisure loupée. Bravo Dudu.
Je repasse par Toulouse pour me rendre à la base LIDL de Baziege, pour un complet de bazar. Je me prends la t^te avec un chefaillon de quais sur à la demande de ma CNI ; il me fait donc attendre une heure, normal, c'est un chefaillon. Après, et bien c'est toi qui te charge. Je ne prendrais que 32 palettes sur les 33 prévues, car trois ont de la marchandise qui dépassent vraiment de la largeur de 80. Les deux autres sont mis dans la longueur et ca leur va. On fait comme ça.
Il est plus de 13h30, et j'ai vraiment la dalle. Avant de rentrer sur l'autoroute, je finis mon melon et ne petite salade de lentilles.
Je roule pépère jusqu'au dépôt de Bollène ; j'y stoppe même pour les pleins AdBlue et Go. Depuis Montpelleir, j'étais sur la réserve, mais avec 10 T de charge et en roulant à 85, la conso était excellente.
Au dépôt, je dinerais avec deux chauffeurs de Thiers : Thierry et Pascal, Ducati et BM. Donc soirée.............deux roues, et oui.
A 23H00, toujours plus de 30° à l'extérieur et le léger courant d'air a cessé. Celà promet encore une nuit bien chaude.
Et la nuit a été bien chaude. A 1H00, j'ai redémarré la clim, puis à 3h00, à 5H30, je suis allé à la douche et j'ai fini ma nuit sur mon petit relax à l'extérieur, sur le semblant de pelouse autour du parking.
Une fois salué mes collègues, je lâche le frein de parc à 6H40, pour remonter sur Montélimar sud afin de récupérer l'A7. Comme hier, je me cale à 85, derrière un confrère de l'est.
Lorsque j'arrive sur la base de GT Logistique à Rives, om m'annonce que j'ai bien fait d'arriver à l'avance (45 mn).....mais non à 10h10, lorsque je les relance, les quais sont encombrés, et il y a donc du retard. Je serais à quai à 10H40. En gros, j'ai autant d'attente et chargement/déchargement que de temps de transport, et en ne prenant l'attente qu'à partir de 10H00, heure de mon RDV.
Direction St Etienne de St Geoirs, client bien connu sous l'époque Duarig ; c'est d'ailleurs eux qui nous affrète. Je carresse l'espoir d'y croiser Rires et Chanson, mais non, je serais bien seul....snif.
Très rapide à charger. Mon lot n'est à vider que lundi, car le transporteur chez qui nous vidons est en travaux et sa cour est inaccessible. Dommage, je ne peux livrer en foulée.
Je serais le 1° bâché à être de retour au stand. 5/6 portes containers sont eux déjà dans la zone "sécurisée", même si pour information, l'intégralité du site est sur vidéo surveillance avec un nombre très important de caméras.
Un retour tôt à la maison, où j'attaquerais par une bonne sieste de 45 mn.
Demain Ardèche.
Bon weekend chers(es) amis(ies)
Je vais démarrer ma semaine assez tardivement, car j'ai RDV chez un spécialiste dentaire pour mes problèmes de gencives.
Arrivé un peu avant 10 H au dépôt, je file direct au camion, et je démarre aussitôt; je prends juste le temps de ranger le frigo après l'avoir mis en fonction, c'est mieux.
Direction St Bonnet de Mure, pour livrer mes tuyaux. On voit de suite qu'il y a eu une grosse reprise car la rocade est chargée. Rapidement en place, le cariste me vide, mais il préfère descendre les palettes une à une au lieu de deux par deux comme chez Elydan vendredi.
A part le café pris à la maison, j'aimerais bien me caféiner un peu plus ce matin, car j'ai un peu de mal. Je pourrais le boire sur mon lieu de chargement, car c'est l'heure de la pause pour eux, si bien que je peux me restaurer légèrement et boire mon petit café. La cabine est désormais rangée, je pourrais rouler tranquille, car quand c'est le bordel, j'en fait une fixation!!
A 13h00, c'est reparti pour un chargement de grenaille de cuivre. Oup's, je ne savais pas exactement ce que je chargeais, mais me voilà lester de 25 T de Cu....Bien, on ne va pas se garer m'importe où ce soir.
Sur la route, comme tous, je n'échappe pas à la règle, je calcule mes heures et regarde où je poserais ma tente ce soir. Naivement, je pense pouvoir monter directement chez le client avec une 10h, mais voilà, la RP et sa bonne vieille Francilienne, côté est, reste bien rouge vif, et au fur et à mesure de ma progression, elle reste fidèle à cette couleur.
Vers 19h00 je me décide à couper à Courtenay ; dans une file de camion au relais de Savigny, je serais "surveillé"
Départ de bonne heure demain, après les 9H00 écoulés.
Comme tous les soirs, je mets mon téléphone-réveil en servcie au cas où. Je suis réveillé de bonne heure, mais je flâne au lit, en attendant la sonnerie. Après quelques instants, je me décide à regarder l'heure. Baloo, c'est balot, tu t'es planté d'une heure sur la configuration de ton réveil. Putain, partir sans mon café. Il est 5H20, je lâche les canassons, enfin cool, il faut faire chauffer les bêtes. La traversée de la RP par la Francilienne se passe à merveille, juste au niveau de CDG où la trafic est bien ralentit. Une fois CDG passé, je stoppe à la première aire de repos pour un bon café et enfin prendre mon pdj. Il était temps, je frisais l'hypoglycémie. Même le pdj dpoit se caler par rapport à Mme RSE, il ne durera pas plus de 16 mn chrono.
Le client est facile à trouver, mais la route est vraiment peu engageante. A la sortie d'un rond point, la route n'est pas large, on passe sur un passage à niveaux en haut d'une petite côte, traverse un bois avec quelques virages sans visibilité, et bien entendu, c'est quand même l'heure des embauches et donc tu croises un gars pas réveillé, qui est surpris de croiser un PL.
Client vraiement sympa dès l'accueil "Bonjour M Baloo". Mais il faudra bien 1h20 pour décharger, car ils pèsent tous les bigs bags.
Hier Cindy m'a fait contr^oler mes sangles ainsi que mes tapis anti glisses. C'est bon, j'ai ce qu'il faut, ainsi que la jugulaire sur mon casque. Et oui, je vais charger une bobine en "urgence rouge" pour Berliet Vénissieux. J'ai bien dis UNE BOBINE. Pour être précis, même si celà n'est pas d'une importance capitale, elle a un très léger embonpoint, car elle ne fait que 16T.
Fin du suspens : arrivé à 10H15, j'en repartirai à 13h40. Oui, oui, 13H40. Ils m'ont niqué mon amplitude, et heureusement, j'ai précisé à tout le monde que c'était le lot "urgence rouge". Le pire, c'est que dès la première personne rencontrée, je suis rassuré car tous m'ont dit " à c'est vous l'urgence rouge". Putain!! vous vous rendez compte, je serais venu charger un lot classique, j'en repartais à Noel.
Déjà, j'arrive à l'adresse indiquée. J'entre sur le parking sans voir que j'ai pris le sens interdit. Pour ma défense, un camion était en train de manoeuvrer devant le panneau. Donc le gars me fait ressortir afin de me présenter dans le bon sens. Je plaide coupable en m'en excuse immédiatement. Oui, je suis l'urgence. "Vous êtes passé au contrôle?". Euh...non. Et le gars m'explique que je dois faire 4.5 Kms pour me rendre sur un parking où on va contrôler le camion. Allez on y va. 10 mn après (et oui, 4 ronds points, une zone commeriale, les arrêts de bus, bref, 10 mn (voir plus). Là bas, je prends soin de me présenter avec le casque lourd et mon caleçon blindé, bref tout l'attirail du parfait chauffeur que je suis, voir fayot dans certaines circonstances.
Bonjour, Transport Combronde, pour RVI Vénissieux". " Ah vous êtes..."Oui c'est ça l'urgence truc machin. Remplissage du formulaire, puis on m'indique que je dois préparer la fosse comme celà (on me fait voir des photos), les planches sur 3 niveaux, les sangles rangées près des portes avec leurs cliquets, les planchers démontés doivent être sanglés et au tablier, la fosse propre, etc...
Je retourne au camion, et je fais les choses en règle, sauf pour la dernière zone de ma remorque, où je ne peux pas mettre une planche sur le troisième niveau, cause support abimé.
Le gars arrive bien 15 mn après, porté par les courants d'air....en gros il ferait passer Gaston Lagaffe pour un excité. Et là, c'est le drame, refus. De plus, mes patins anti glisse ne sont pas à la bonne longueur (ils devraient faire quasi 1,5 m). Et il part. J'en avertit les bureaux. Suis d'innombrables appels entre le bureau, celui qui nous affrète, et Arcelor. Au bout d'un moment, je tente de faire une réparation de fortune sur le support. Avec l'aide d'un chauffeur, j'arrive à mettre cette putain de planche de merde sur ce troisième couillon de niveau de merde. Re contrôle mais par une autre personne, qui ne comprend pas le refus initial. Allez go sur le site pour charger. Re attente sur le parking que j'ai pris cette fois çi dans le bon sens. Je vais vous surprendre, mais j'ai été d'un zen, niveau moine shaolin, dont j'ai la coupe de cheveux, oui, c'est sympa de me le rappeler.
Je respecte tout sur le site, même mettre les feux, alors qu'aucun camion ne les a. J'vous dis le fayot de base. "C'est vous l'urgence rouge", et là je réponds "ben vu le temps perdu, j'pense pas, non". "Ah mais, vous êtes prioritaire"." ben ca se voit pas".
Et pour le hall de chargement, j'attendrais quasi 30 mn pour y accéder et une fois dans le hall, j'attendrais 35 mn dans la cabine face au rideau d'accès, avant que l'on vienne me demander d'ouvrir le toit. Sans le faire express, je suis sorti avec mes sabots au lieu de mes chaussures de sécu. Je pense que j'étais un peu beaucoup blazé.
Mais le top du top, les gars, c'est qu'une fois chargé, la personne du hall monte dans la remorque pour scaner l'étiquette de la bobine et me dit "quand tu as finis de sangler, tu passes au bureau récupérer tes papiers". "Tu viens contrôler le sanglage?". Et là, il me répond "Non". "Tu plaisantes", "non", "attends, on m'a contrôler l'état de toutes mes sangles, la présence de ma jugulaire sur mon casque, et vous ne contrôlez pas le sanglage!!" Et je finis "mais le gars qui a pondu ça, il est con où quoi", "c'est la procédure". Je suis resté les bras balants pendant 10/15 sec. J'étais à deux doigts d'arrêter de sangler. Franchement, elle est où la logique? C'est moi qui suis con?
C'est bien heureux que je franchis le portail de sortie. Re francilienne, et dès que j'atteinds l'A5, je stoppe pour une bonne douche.
Full A6, je rendrais les armes après Chalon, à bout d'amplitude mais avec 8H40 de volant. Putain, j'aurais pu aller jusqu'à Villefranche sans les fous d'Arcelor.
Quand j'y pense, le soir en écrivant ces lignes, j'imagine que j'ai été filmé pour une caméra cachée ; c'est pas possible autrement.
Qu'est ce que je me suis repassé durant la nuit ces moments chez Arcelor!! et
Allez on reset le bonhomme après un bon café matinal et avant que e le jour se lève Logiquement, il est demandé une livraison entre 8 et 9. Je quitte mon lieu de villégiature avant la sonnerie des 5h30. Un bout de nationale jusqu'à Tournus, puis A7, avec un petit quart dheure à l'aire de Dracé, histoire de reprendre un café. Le descente de Sermenaz passe crème, ainsi que le périph. Il est 7H45 quand je passe la porte K rue des Freres Amadéo à Vénissieux. Enregistrment rapide, par contre la jeune fille à l'accueil a des problèmes avec sa gauche et sa droite, car ses explications sont contraires au plan fournit. Je suis donc les flèches pour me rendre au quai 63, qui est plus un hall qu'un quai. En fait, c'est l'atelier d'emboutissage, où sortent l'intégralité des tôles servant à la fabrication de la cabine des Renault". Cabines assemblées en Normandie, puis intégrées sur les chaines à Bourg en Bresse.
Rapide à décharger et personnel aux petits oignons. Dommage de ne pas avoir le temps, j'aurais bien visité l'atelier.
Mon programme me propose de charger 3 bobines au dépôt pour St Dié les Vosges, client déjà fait avant les vacances d'été de mémoire. Je serais chargé pour un poids toale de 21 T. J'aimerais assez faire une 13 ce jour, encore que demain jeudi, je devrais pouvoir aussi en faire une. Mais bon, essayons aujourd'hui, ce qui est fait n'est pas à faire, n'est ce pas.
J'ai déjà plus de 3 h de volant, j'oublie donc la nationale jusqu'à Bourg en Bresse. Pour info, lorsque je m'arrête pour une douche a la hauteur de Bourg, mon ODB indique une consommation depuis ce matin de 26 l/100 (16 T entre Chalon et Lyon, puis 21 T l'après midi). Comme quoi, la vitesse stabilisée a du bon.
Je sors après Dole pour prendre la route des Vosgiens, celle que l'ami Pierrot m'a gentiment indiquée. Franchement, elle roule bien et les paysages sont sympas. Pas mal de champs de collines et de forêts.
Je pense me faire arrêter par des motards de la gendarmerie après Vezoul, mais non c'est la voiture qui est derrière moi qui les intérressent. Après 16h00, je prends un bon coup de pompe, laors je stoppe 15/20 mn en bord de route pour me détendre les jambes et prendre l'air. Je vois pas mal de vendeurs de queches en bord de route après Remiremont, mais il ne m'ait pas possible de me garer à chaque fois, laors je craque à la sortie de Gérardmer, pour un bon kgs. Je pense que 20% de mon achat passe immédiatement dans mon estomac, j'aodre ca ; même si je les trouve quand même pas terrible.
Garé à l'entrée de St DIé, au relais des Deux Frères, je passe de suitecôté chambre, pour une vrais bonne sieste de 30 mn. Au réveil, je suis en pleine forme.
Suite aux éboulements dans la vallée de la Maurienne, nous ne serons pas livrés en bobine pendant plus de 3 semaines ; la semaine prochaine "devrait" être correcte, mais Cindy se fait un peu de soucis pour les semaines à venir. J'hésite à demander à passer en container une semaine ou deux pour voir!
La nuit a été bien fraiche dans les Vosges. Je n'ai que 5 ou 6 Kms pour me rendre sur mon point de livraison, avec la traversée de Saint Dié à faire. Bon, même aux haures de pointe, ca le fait aisément, on va pas se mentir, hein.
Le hall n'est pas ouvert lorsque j'arrive ; d'ailleurs, le Vosgien a un peu de mal à démarrer le job ce matin. Ca me laisse le temps de rouler mes sangles. Avec le pont, ca va tout de même assez vite, je pense qu'en 20/30 mn c'était torché.
Pour me rendre à Hombourg, je passerais par le col du Bonhomme, pas très raide côté Vosges, mais avec des passages à 10% côté Haut Rhin. Les paysages sont très vert, et avec des forêts au départ et côté Colmar beaucoup de vignes en cours de vendange.
Le client est situé après l'AS24, un gros site fabricant du verre. Je dois récupérer des briques réfrataires, suite à la rénovation de leur four. Ils ont "refait" le four cette année (fonctionnant à 1500° c°). D'après l'échange avec les gars qui me chargeaint, il y avait 300 ouvriers. Les spécialistes de la construction de fours sont Portugais (250 étaient sur site), et pas mal de sous traitance avec des entreprises Polonaises. Toujours d'après mes interlocuteurs, nous avons au moins 8 voyages à faire.
Avant midi, je sors du site, en espérant y revenir, m^me si leur zone de chargement n'est pas simple pour ressortir (marche arrière à contre main sur un 90° serré).
Je rentre full autoroute, car chargé lourd. Je trouve tout de même l'A36 bien chiante jusqu'à Besançon. On joue pas mmal aux montagnes russes. En apparté, ma journée finira avec une conso de 27 l/100.
Avec près de 8 H de volant, j'arrive au dépôt, alors je décide de ne pas descendre plus bas. Je stoppe au dépôt pour rentrer à la maison. Ma femme a pris 2 jours de CP pour garder les monstres.
Demain, un A/R sur Bollène, je décollerais tôt.