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Lundi 4 Septembre 2023

 

Démarrage tranquille ce matin, car mon programme est light ce jour. Ce weekend, j'ai eu un peu de flemme; je n'ai pas autant bossé à la rénovation de la cuisine, mais je vais devoir mettre les bouchées doubles prochainement, car le maçon attaque la modification des ouvertures. Bon, les câbles électrique sont passés, c'est déjà ça.

6H30 au dépôt, et je ne croise personne, mais 2 à 3 camions sont déjà partis, pas plus. Pour ma part, je prends la direction de Bour en Bresse nord, pour vider mon mélange béton, chez POINT P au nord de la ville. Je passe par la N83, et la traversée de la Dombes. D'habitude, je ne suis pas le GPS du camion, car je n'ai pas trop confiance ; là, j'aurais dû, car la route que j'avais préparée sur la fin, est interdite au PL, et le départ est bien étroit, alors tout compte fait, je m'excuse auprès de mon GPS, et le suis en claquant des talons.

Client facile à trouver, mais attention en circulant entre les rayons, quand on tourne car c'est tout de même un peu limite par endroit. Le temps que je débâche, une charmante cariste qui reprend le boulot ce jour arrive. Je monte sur la remorque pour faire glisser les fourches à l'intérieur des ances. Elle fait bien  m pour aller déposer la marchandise, ce qui me laisse le temps de reposionner mes poteaux et mes barres lorsque nécessaire.

Logiquement, on ne charge à Dagneux qu'en début d'après midi, mais je sais qu'ils sont toujours prêts, alors j'y vais directement en sortant à Bourg sud, puis nationale jusqu'à Pérouges. Et effectivement, c'est prêt, et en 30 mn, papiers compris mon complet est dans la remorque. Je devrais caser une 30, alors je vise Roussillon, où j'arrive limite à cause d'un fort ralentissement dû à un camion en panne. Je couperais bien plus que 30, et lorsque je vois que la circultation devient plus fluide, je prends la direction du sud, ou du moins de Montpellier.

A la base, je pensais pouvoir vider ce soir, malgré que notre donneur d'ordre nous indique toujours de ne livrer que le matin. La dernière fois, j'ai posé la question au client, et m'a indiqué que si je prévenais et que celà rentrait dans les horaires, il n'y aurait aucun souci pour être déchargé. Mlaheureusement, j'oublie vite. 

Je passe la sortie St Jean de Védas à presque 17h00. Il aurait été souhaitable d'avoir 30 mn de plus. Bon, pas grave, le programme de demain se fera quand même.

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Mardi 5 Septembre 2023

 

Je trouve que l'on y mange bien chez Cyril au Pont de Barre, et la nuit a été assez calme, et fraiche sur le matin.

Direction Montpellier, avec toujours le même détour cause travaux. Par contre, pour la manoeuvre, il y a pas mal de monde sur la route, et surtout une jeune femme pressée qui se met juste derrière moi. Bref, on finit par y arriver. Ici, le personnes sont très sympas, on vide avec le sourire dans le hall, mais je transpire bien à ballader les palettes. Je trouve que les dernières palettes sont plus lourdes que celle du début. On se boit le café en signant les papiers.

Comme très souvent quand nous sommes dans le coin, je recharge en carrelage à Grans pour Chasse sur Rhone et Villeurbanne. Je suis en avance à mon RDV, j'attendrais donc un peu de temps, mais je serais à quai en avance par rapport à mon RDV ; je n'ai donc pas à me plaindre. Le cariste est le même que la dernière fois. Il se fait du souci pour tout charger. Il doit mettre en priorité la came de Chasse, alors lorsqu'il ne lui reste que deux grosses palettes pour Villeurbanne, il stoppe pour commencer à charger Chasse. Malgré tout, il arrivera à tout mettre (47 palettes quand même); certaines sont petites et légères, d'autres ont des gabarits particuliers. 

Avant 13H00, je passe le portail de sortie, et malgré la quantité de palettes mises, je ne suis qu'à 22 T de charge, et celà doit être vrais quand je regarde les indications de mes pesons et avec le bon comportement du Ford.

Tout shuss jusqu'à Chasse, où j'ai failli faire une gaffe en restnat sur l'A7 et en voulant prendre la direction de Givoors, alors qu'il faut sortir après le dépôt de SAMAT, pour traverser la ZI de Chasse sur Rhone.

Pour accéder au dépôt du client, il faut couper les deux voies, et vers 17h00, ce n'est pas simple. Quelques rétalcitrants, mais deux bons gars de chaque côté se sont arrêtés et me facilitent ainsi la têche. C'est qand même bien étroit. 

Après avoir vider, il est inutile de penser à aller à Villeurbanne, donc je pose le camion au dépôt et je me rentre à la maison. Pas belle la vie.

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Mercredi 6 Septembre 2023

 

Après une coupure méga bonne en pleine campagne, un café sur la terrase avec Madame, j'en oublie presque mon job. Mais en gars sérieux, je me décide à y aller en ayant laisser le plus gros des bouchons passés. Vers 8H30, je traverse Givors et son fameux pont ; après ca roule franchement bien et le périph, c'est finger in the nose.

Par contre la cour du Point P, c'est un immense foutoir : des clients dans tous les sens, deux camions en cours de déchargement. Mias, je n'attendrais peu ; par contre, je descends deux fois pour demander aux clients de se garer autrement pour me laisser le passage. Avec deux caristes, voir trois sur la fin, inutile de vous dire que les 22 palettes sont rapidement au sol. Je cours autour du camion, pour remettre les poteaux, les barres et tirer la bâche. J'éxagère à peine, mais je passerais pratiquement le même temps pour avoir les papiers. Quand je regagne le camion, j'ai une camionnette au niveau de la portière droite (on ne passerait pas entre les deux véhicules, une autre devant moi a 3/4 m, et une autre vers la remorque. Le gars à droite ne voulant pas déplacer son estaf, j'y vais cool, et boom, je tape la voiture qui était garée à ma droite et qui a reculé.

Alors, bien entendu le gars hurle je suis en tort, tu peux pas faire attention.....bon pas lui, hein. On fait le constat, mais le gars a des doutes, il appelle tous ses potes, son assurance; bref, juste après avoir signé il veut refaire le constat pour dire qu'i avanceait. Je fais court, mais après 1h30 de palabres, être allé voir les resp d'agence pour lui signaler le pb, je prends ma feuille de constat et je me casse. Si il veut il y a la vidéo!!

Chargement classique à Dagneux, comme lundi mais pour Aubagne cette fois ci. Je croise Guillaume, un gars du sud qui part chercher son nouveau taxi à Thiers. On se boit le café dans ma cabine, à l'ancienne.

Dans la descente sur l'A7, alors que j'arrive au dépôt de Bollène pour une coupure de 30 et accessoirement laver à la brosse mes jantes toles, Eva, une charmant jeune fille du service juridique m'appelle car elle a eu un appel qui s'est mal passé. Mon gars a téléphoné plusieurs fois et au regard des propos tenus, les différentes personnes ont raccroché, mais on m'avertit qu'il veut me casser la gueule. Bref. moment à oublier; on verra bien.

Suite à une conversation avec Chouchen, je stopperais à l'aire de Marcel Pagnol, vu mon nom de famille, je suis un peu chez moi, le papé, Hugolin, Manon, etc...

Et pour anecdote, ce sera la seconde fois que je stope sur une aire de repos en France. Avec le soleil dans les rétros et à contre main, je suis descendu 3 fois pour éviter de faire un second constat dans la journée.

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Jeudi 7 Septembre 2023

 

J'ai cassé la croute sur l'aire de pique nique hier soir avec un lyonnais travaillant pour Hexatrans, et motard de plus. Soirée au frais, sous les pins, c'est toujours mieux que la cabine. 

Debout tôt comme d'hab, avec un petit dej eu camion, plutôt que la Marie Blachère présente sur l'aire de repos. Vers 7H00 je quitte mon camping pour une ZI à Aubagne, très calme, mas comme sur la voie rapide menant à Marseille. Ils sont fous ces Marseillais ; quand tu laisses à peine la place d'un scooter, tu peux m'être sûr qu'une voiture va s'y mettre. Un Marseillais pressé d'aller au boulot, c'est antinomique, non?

Le client, lui n'est pas pressé mais il est à lh'eure et quand il ressort de son bureau, c'est pour me servir un café. J'ai sauvé qq madeleines dans la semaine, on partage et on se met au boulot. Mais on y va cool, je n'ai pas un programme de fou et puis je bascule sur Marignane, donc je vais encore me fader des bouchons et des fadas.

Et je m'en cogne qq'uns de bouchons mais aussi des fadas, dont un qui s'est rabattu de la file la plus à gauche, pour passer à l'aplomb de la cabine. Un pilote, quoi.

Client facile à trouver, c'est dans une rue où tu passes le camion en mode tout terrain ; au début tu essaies d'éviter les trous, mais quand tu en évites un, tu t'en prends deux de suite. Et les quais.....Quand tu es à quai, tu as tout juste 7/8 m devant ta cabine. Allios, allée du Palun, pour ceux qui connaissent. Ne vous battez pas pour y aller. Le personnel est sympa, mais pas l'accès.

Je suis en avance, et chargé en avance. Go Frontignan, pour la destruction, avec un RDV 14H00. J'y serais avec 10/15 mn d'avance, maisllà, j'ai le temps de faire 30 avant que l'on vienne me chercher. Je bouge les palettes au transpalette, ainsi que les GRV, qui ne sont pas très lourds. Mais j'ai bien suer tout de même, alors j'ai mérité ma douche. Et bien non, travaux sur le bloc sanitaire, je suis contraint à la douche jerrican.

La suite, c'est un chargement demain 6H00 à Vergèze, et le temps que je prenne pa douche au Pont de Barre, le voyage est annulé.

Wait and see, comme "ils disent" en Auvergne. Malgré tout et en bon professionnel que je suis (mdr), je demande par SMS à Cindy confirmation que ma navette Vergèze / Arles est annulée. Réponse : non... ben elle a disparu. Personne ne comprend, mais je garde la navette, voilà tout.

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Vendredi 8 Septembre 2023

 

Je suis encore tombé sur un motard hier soir. Cool, on a bien échangé et bu un coup sur la terrasse après. 

5H15, je sors doucement du parking et je suis le premier à lâcher les canassons. La source Perrier, c'est facile à trouver, c'est fou, non?

Par contre à l'intérieur du site........bouh, c'est l'usine. Mais je n'ay passerais pas longtemps. Avec des fen qui chargent 4 palettes sur un voyage, cç carbure. Je transporte des bulles fines, ca doit être léger, non. 20 T pour 26 palettes? Je rencontre Francis, un gars de Combronde Arles qui va justement à la même adresse que moi, c'est à dire au dépôt flambant neuf de Combronde. Donc, je le suis. 

Dans le petite côte de Caissargues, j'ai confirmation que les 500 poneys du Ford, sont plus vaillants que les 530 du Hollandais. Kebab : 1 / Gouda : 0. Et voilà, comme dirait un célèbre Italien, spécialiste du sofa.

Au dépôt même combat : hyper rapide, et comme je suis en avance sur mon heure à Grans, j'en profite pour reprendre un petit déjeuner, tout en tapant la discut avec des gars sur place et Julien de Bordeaux, avec son Daf décoré. C'est le première fois que je vois un camion Combronde décoré à ce point, même l'intérieur est réalisé en capitonage, façon hollandais. Et dires que l'on garde les camions 3 ans, 3 ans et demi max. Il va toucher un Renault en fin d'année, et souhaite faire aussi une déco...Pour info, il a l'aval de la boutique, du moment qu'il remet le camion en état en le rendant.

Il ne me reste plus qu'a descendre à Grans pour charger mon carrelage, pour lundi. Yessssss, j'évite Villeurbanne et je ne ferais que Vaulx en Velin et Pusignan. Après, ce sera Trept pour Suippes (51). Mich, si tu me lis....

J'apprendrais en rentrant que Julien, alias le germanique était derrière moi sur l'A7.....grgrgr. M'aurait fait plaisir de revoi Juju. Crotte.

Ce CDB n'est à lire qu'après la victoire des phacocheres tricolores, bien entendu. Priorité à l'actualité sportive.

Allez les bleus.

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Lundi 11 Septembre 2023

 

Avec la mauvaise surprise du vendredi ; notre menuisier s'est planté dans les cotes d'une fenêtre, donc on prend deux mois de retard dans les travaux, le weekend a été plutôt maussade. Heureusement, la victoire des phacochères est venue égayer les derniers jours. On espère quand même l'avoir avant la période des grands froids...

6H30 au dépôt, je ne croise aucun chauffeur, seul le camion d'Eric est absent. Je suis donc le second à partir ce lundi.

La traversée de Givors un peu pénible, mais que se soit le pont de Givors ou le bout d'A7 déservant le périph lyonnais, on roule bien. Je pensais d'ailleurs arriver à Vaulx en Velin, un peu avant 8H00, mais c'est plutôt proche des 7h40, que je franchis le portail du POINT P.

En place, le plus jeune des caristes me semble t-il s'attaque à ma marchandise. Hormis deux palettes et deux colis, il doit décharger l'ensemble de la remorque. Un second vient poser qq palettes, si bien qu'à 8H30, je passe récupérer au bureau mes papiers signés. Sympa, ils ont accepté de déplacer mes deux palettes aux portes, celà m'évitera d'ouvrir mes bâches à Pusignan. Le bout d'A46 passe plutôt bien. A 9H00, j'ouvre les portes et mes deux palettes sont au sol, je m'occupe des deux colis. 

Go Trept, le même client qu'il y a deux semaines. Je passe full nationale. Arrivé sur place, je m'aperçois que mon téléphone est en mode "avion" ; vous n'aurez donc pas mon trajet complet de la journée dans la vignette "trajet". Sur place, Maelys charge elle aussi; Installée dans sa cabine, elle finit sa nuit. Elle possède une open-box, elle n'a donc pas à sangler! Elle roule désormais en Ford elle aussi, mais elle regrette déjà son Daf. Maelys est bien sympa et ..........bavarde, mais je dois passer en bascule. Elle me signale qu'elle va dans le 86, et qu'elle aurait dû monter dans le 51, mais que Cindy a échangé nos voyages. 86 ou 51, on charge, on sangle, et on met les voiles via Montalieu.

Malheureusement, juste avant de traverser le Rhone, une déviation est en place pour les plus de 19T ; cette déviation me fait descendre jusqu'à Crémieu. Moi qui ai hésité à faire Trept-Crémieu....j'aurais dû, mais la traversée de Crémieu, je n'aime pas. Ben, j'aurais quand même dû. Je perds 30 mn dans l'affaire, et 25/30 kms sans doute. Ce détour me fera faire une 10 h ce jour et pour 25 mn!!

A39, A5 et A26, car en étant avec l'ami Dudu pendant plus d'une heure, j'en oublie de sortir à Chaumont, pour passer par St Dizier et Vitry : quel con! D'habitude on roule quand même un petit peu entre Dijon et la sortie Chaumont; cette fois en venant de l'A39, j'ai été surpris. Pas trop grave, mais c'est vrai que le tronçon Chaumont / Chalon, je le trouve bien chiant. Je couperais 45 à une heure du Delko, où les travaux sont toujours présents. Ah, si j'étais venu par la N4, je n'aurais pas eu à suivre la déviation...

Soirée classique : douche, repas, écriture du CDB, et lecture de Moto et Motards, où la moto de Pierre70 est torturée par le journaliste-essayeur, Stéphane Lacaze...la pauvre, elle n'est pas faite pour ça. Pierre ne regarde pas les images....

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Mardi 12 Septembre 2023

 

Sorti de la couchette bien trop tôt pour un départ vers 8H15, ce qui me laisse le temps de ranger, nettoyer et regarder les accès pour mon rechargement à Connantre. J'arrive bien avant l'heure de mon RDV, mais je dois patienter car il y a trop de camions dans la cour. Je commence à enlever les sangles et rouler celles qui sont accessibles, à peine la moitié. Les autres sont coincées par les barres. Après 9H00, je passe en bascule, puis je vais dans la cour. Un camion PL squatte déjà le hall, il faut que je patiente. Etant plus en sécurité qu'au bord de la route, je débâche pour accéder à toutes mes sangles, et je range tout le matos dans son coffre. Un petit café avec un petit fourré au chocolat, et je continue à attendre. J'accèderais au hall après 9H30. Accueilli par un café, ma foi, je ne pouvais le refuser, malgré que j'essaie en ce moment de ne pas en boire trop. Il est 10H15 quand je repasse en bascule, et j'ai de la peine à ressortir, la faute à certains chauffeurs garés en vrac, mais aussi à des artisans ayant laissé leur camionnette n'importe comment.

Direction Connantre, je prends tout compte fait l'autoroute jusqu'à la sortie Semessous, puis la N4. Le dépôt Delisle est bien visible depuis la nationale. J'ai le quai 14, et c'est rapide à charger, par contre lorsque je retourne au bureau il est 12h25, et les deux gars partent déjeuner "reviens à 13h00".....A 13H00 lorsque je reviens, les papiers sont posés à l'accueil, on me demande une signature sur l'un et basta. Trente minutes d'attente pour 20 sec, merci.

Cette fois ci, je prends bien la N4, avec une traversée de Vitry où je trouve un rond point bien serré. Ca déroule tranquille sur la N4, mais certaines sorties de rond point sont bien lentes, chargé que je suis avec 28T et des brouettes. 2H00, plus tard, je croise au péage de Chaumont, l'ex Scania à Adrien (Duarig) suivi d'un Thévenon un peu plus loin. Tous les deux sont chargés en caisse sur des extras-basses.

Je m'autorise deux pauses sur l'A6, histoire d'être en règle. Je n'ai RDV qu'à 9H00 chez XPO Marennes, et je pousse jusqu'au Bel Air à Mions et non pas Moins (n'est ce pas Yaya). Je retrouve sur place deux Combronde, mais c'est surtout l'ami Ardéchois des montagnes, Michael qui viendra accompagner mon repas, avec une bonne soirée à papoter, même devant les camions.

On se saluera sans doute avec Mich mercredi matin, avant qu'il prenne la route pour la Haute Loire.

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Mercredi 13 Septembre 2023

 

Et effectivement, on s'est rapidement salué avec Michael avant qu'il ne prenne la route direction de la Haute Loire, département réputé pour deux choses : les lentilles, mais plus étonnant les toupies ! Et oui, qui sait celà, hein? 

Pour ma part, un "levage" du bonhomme tranquillou. Je n'ai RDV qu'à 9H00, et Maps m'indique 8 kms à parcourir. J'hésite à y aller en marche arrière, mais passant à proximité de Corbas, je crains la gaffe ou Lagaffe.

Donc, c'est bien en marche avant que je me rends à Marennes. Malgré mon RDV de 9H00,  comme il y a foule, je suis en attente ; je pose donc 15 facilement après mes 8 Kms parcourus... A bas les cadences infernales. Une fois à quai, malgré que mon cariste ne soit pas très rapide, les 33 palettes sont vite dans le dépôt, mais sa scanette ne lui indique que 32 palettes. Je n'ai pas de mal à lui faire comprendre qu'il a du oublier de scaner une palette, car le camion était plein comme un oeuf  et sans espace, et il en convient. Il va voir son chef, qui a confirmé ma pensée. Allez un bon coup de tampon et je me casse direction le dépôt. 

On se loupe de peu avec Nico72 ; je pensais qu'il était déjà remonté direction la capitale des costumes sur mesure, mais non, il n'a rechargé que ce matin et complète à la Ricamarie.

Pour ma part, je sors les sangles pour 3 belles piles de toles plates, pour 25 T au total. Je passe par l'A46, avec une sortie aux Meurières. 

J'arrive juste au moment au un camion sort du hall, tout bien, la place est chaude, je la prends. Le temps que je dessangle, un gars vient me décharger. Je n'ai plus qu'à tout ranger tranquillement à l'abri de l'orage. Ca a du bon que de livrer ce type de client.

Go Dagneux, pour un rechargement de matériaux de façade à destination d'Aubagne, client fait semaine dernière.

Ayant un bon coup de fatigue ce jour, Cindy me dit de ne pas m'affoler, si bien que je n'irais pas au bout de mes heures et me poserais au dépôt de Bollène. Les rouleaux sont toujours en stand by, cause arrêté préfectoral. Je brosse les jantes toles du Ford et de la remorque, puis les réservoirs. Mais je ne ferais qu'un boulot de sagouin, car le tuyau d'eau ne tient pas au niveau d'un raccord et m'empêche de faire un bon rincage. Tant pis.

Ce soir, j'essairais de me coucher tôt, je suis bien naze. De plus, aucun autre chauffeur vient se poser au dépôt.

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Jeudi 14 Septembre 2023

 

5H30, debout, enfin dans la cabine, on est bien d'accord. Café pain patte chocolatée, non pas celle là, une autre, plus croustillante et moins écoeurante. Avant 6H00, je franchis le portail de sorite qui s'est ouvert automatiquement, c'est bien la technologie.

La descente est bien tranquille juste au niveau d'Aix, mais à 7H00, c'est un peu normal. Je suis dans la cour du client vers 8h15. Lorsque le pagasinier vient me voir, c'est pour me donner si je veux un sucre ou pas dans mon café. Oulah, cool, mon garçon, j'arrive. On boit le café, puis je me mets au boulot, un peu seul car mon mago a disparu. Il ne réapparaitra que 10 mn plus tard, impressionné que j'ai déjà débâché un côté. Une fois qu'il y a un peu de place, je déplace les palettes de droite sur le côté gauche. 9H30, go Orange, parès avoir appelé Cindy pour qu'elle me confirme bien le créneau horais chez Isover. Oui, c'est bien 15H00.....Oup's, Baloo, il va falloir être patient. Al a base, je charge pour Eybens à ne livrer que vendredi, donc on ne s'affole pas.

Manque de pot, alors que je passe l'intersection avec l'A54, Cindy m'appelle pour me donner d'aller chercher une remorque au dépôt d'Arles pour un saut de puce de 30 kms. Et je dois livrer avant 13h30....Ayant une 45 à placer, ce n'est pas gagné, mais bon, pas le choix. C'est la remorque à Kevon, et il me semble bien que c'est une open box.Kevin est un des chauffeurs délocalisés sur le 83.

Et c'est bien une open box. ütain, pourvu que je me rappelle comment les ouvrir ces remorques.

Entre route fermée, et routes en travaux, je me ronge un peu les ongles pour accéder au grand centre d'enfouissement de Bellegarde. J'y suis à 13H10. Je tembe sur un gars sympa qui m'aide bien à ouvrir le côté gauche, le côté où le déflecteur n'est pas articulé.

Retour au dépôt. Dans le meilleur des cas, je pensais que j'aurais 1h30 de retard chez Isover, et j'ai 1h20. Malgré mon retard, je suis pris, car il n'y a pas foule au niveau camion, et c'est rapide à charger. C'est limite plus long en protocole et papiers.

Avec 8h40 de volant, je stoppe au Disque Bleu, à Cliousclat, commune que j'ai bien fréquenté à une époque avec des clients du BTP : bon resto, terrain de boules. Certains vendredis après midi étaient très fatiguant.

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Vendredi 15 Septembre 2023

 

Mon idée ce matin est d'arriver pour 8H00 chez mon grossiste en matériaux à Eybens. Décollage vers 6H00 du Disque Bleu, où j'en oublie ma casquette, quel con! Je monte tranquillement par la N7 jusqu'à Valence, puis autoroute après la déviation de Valence. Je m'occtroie une petite photo sur une aire de repos, car je pense que je serais un peu faiblard au niveau photo pour cette journée. L'entrée sur Grenoble passe à merveille, seule la biffurcation du Rondeau me met à l'arrêt mais rien de dramatique. 7H50, je ne suis pas proprememnt dit devant le portail du client car il y a déjà un camion en attente et un au déchargement. 50 mn après, c'est à mon tour, mais celà va bien avec des gars très sympa. Impossible de joindre Cindy, car je n'ai rien reçu concernant mon programme, alors je pars direction Lyon, et sors à Voreppe pour attraper la nationale et trouver une place de parking. A peine garé, Cindy me rappelle pour m'annoncer un rechargement à Chandieu, avec un message "fonce". Je récupère l'autoroute vers Rives. 

Sur place, je me rends compte que je vais devoir attendre un bon moment par Parexlanko. Une fois, l'administratif fait, je patiente en cabine dans l'attente du SMS qui me libèrera. C'est un peu long. Tu reçois un SMS qui te donne un cade, mais qui ne te fait pas rentrer si il y a déjà deux camions en attente, puis tu reçois le numéro de ta zone de chargement. Entre le premier SMS et le dernier, il se passe près de 10 mn. Ma foi, c'est comme ça. Heureusement, je tombe sur un super cariste, mais aussi sur le fait que je n'ai qu'une seule référence, et cerise sur le gâteau, il y a déjà 7/8 palettes en attente J'ai tout juste le temps de papoter avec un jeune chauffeur de chez Girard qui fait de l'enduro.

Il ne me reste plus qu'à me rentrer, faire les pleins, et poser les papiers au bureau.

Logiquement, un train devrait arriver ce weekeend avec des bobines. Il passerait par Vintimille et Nice ; à suivre.

J'ai chargé pour Bègles, puis j'irais à Quinsac, dans un dépôt Combronde, charger pour le Mont d'Or (de mémoire).

Bon weekeend à tous, même si la journée de vendredi n'est éditée que ce dimanche soir, pour raisons personnelles (gnagnagna).

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Lundi 18 Septembre 2023

 

Nous étions descendu à St Montan, village médiéval en Ardèche, villa natal de mon père, et avec le journées du patrimoine, nous avons pu visiter l'ensemble "du château" qui a commencé à être rénové il y a 52 ans. Nous avons pu aller jusqu'au donjon principal, je ne l'avais jamais vu de si près depuis les 10 ans environ, à l'époque où nous francissions la palissade interdisant l'ccès pour des raisons évidentes de sécurité. 

Mais voilà, tout a une fin, et il a fallu reprendre la route dimanche soir pour rentrer et ainsi reprendre nos activités professionnelles.

Et l'activité déparre tôt pour moi, car je lâcherais le frein de parc à 5H01. Je dois être sur Bègles F33, à 13H00, pour livrer mes sacs de réagréage. Bien lourd, la première partie de l'A89, jusqu'à Clermont Ferrand, est assez rapide je trouve, par contre la route entre CF et Bordeaux est bien longue. Je ne fais d'exploit, car je termine mon voyage avec une moyenne de 77 Km/h, et de près de 40 l/100. 

Par contre, j'arrive à 13h10, et le client ouvre à 14h00, comme j'avais pu voir sur Google. Quelque fois, les ingos de Google ne sont pas exactes, mais ce jour çi. Dommage, mais celà me permet de croiser ma filleule Estelle qui habite depuis 3 ans à Bordeaux et que je n'avais pas vu depuis 2 ans. Trente minutes, ca fait plaisir de la voir.

Lorsqu'il est 14h00, un orage terrible s'abat sur Bègles, mais ça ne dire pas, et c'est sous quelques gouttes que l'on travaillera autour du camion pour décharger. C'est assez long, car bien entendu, priorité aux clients.

15H00, il est temps de partir direction le dépôt de Combronde à Quinsac, ex Bettoli, pour charger un complet de palettes que je dois sangler, et livrer demain au Mont Dore.

Je ferais un petit complémemnt de GO sur un seul réservoir. Douche au local chauffeur. Le dépôt est situé dans une impasse, entre les vignes. Dommage, il fait beaucoup d'averses et ne peut aller photographier les environs. Dommage, c'était sympa.

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Mardi 19 Septembre 2023

 

Départ du dépôt à 5H15, et en sortant dans l'impasse qui mène au dépôt, je croise le camion poubelle. Allez Baloo recule, ca ne croise pas.

Je reprends l'A89, après avoir "traversé" la rocade de Bordeaux bien tranquille à cette heure. L'A89 aussi est bien tranquille. Je stoppe sur la même arie qu'à l'aller, pour 15 mn, le temps de me caféiner une seconde fois ; et oui, je vous entends "avec les petits biscuits qui vont bien". On ne se refait pas!

Dans la Bourboule, je me fais un peu peur, à la façon Pierre, mais je trouve la source où je livre facilement. En fait, j'aurais dû suivre mon GPS qui voulait me faire prendre la 219, mais j'ai préféré prendre la 996, car elle est rouge et l'autre en jaune sur la carte Michelin. Au retour, je prendrais la 219, et à part un village à traverser, c'est bien cool, et surtout plus rapide. 

Quand j'arrive chez le client, il y a 3 camions à quai, 2 ou 3 camions dans la cour en cours de chargement et 3 camions en attente dans l'allée. Ce sera bien long, car il n'y a que deux caristes pour l'ensemble des chargements et des déchargements. Huereusement, ils ont des fen à double fourches.

J'en ressort à plus de 11h30 ; j'y serais resté 1h30.

Go Cebazat au nord de Clermont Ferrand ; j'arrive pendant la pause de midi. Je charge pour Fenouillet. C'est assez rapide car le camion devant moi est obligé d'attendre que certains produits sortent de fabrication. Pour ma part, c'est prêt.

Il ne me reste qu'à finir mes heures. Je comptais à la base m'arrêter à la Ferme de Bonsecours, adresse incontournable, mais j'ai un peu plus de 8H00 de volant, alors je pousse un peu avant Rodez dans un petit relais, le long de la N88.

Lorsque jy arrive, un camion plateau du 13 est en train de se garer ; il porte sur son dos des produits issus de la boite pour laquelle j'ai bossé pendant plus de 17 ans. MDR.

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Mercredi 20 Septembre 2023

 

Je ne suis pas arrivé à me décider concernant mon heure de départ, sachant que le rechargement prévu a été annulé. Que faire? Partir tôt pour ne pas se fader les bouchons de l'agglomération Toulousaine, ou partir de façon à n'arriver qu'après les bouchons, mais donc arriver à plus de 9h00 à l'est de Toulouse. J'opte pour ma première idée : départ tôt.

Je ne croiserais pas Alex12, ou alors je n'ai rien remarqué, dommage son Volvo bleu parait magnifique sur les photos....bon de nuit!!

Sans encombre, je me pointe tranquillement à la périphérie Toulousaine, et à part de gros ralentissments à chaque changement de direction, ca passe plutôt bien. 

Le dernier rond point devant le client est bien serré, si bien que l'on ne peut accéder directement à sa cour. Je laisse le camion avec les warnings et vais voir. Ah, c'est un peu plus loin, 500 m à gauche. Et bien on y va, mais une fois entré dans la cour, ce n'est pas là. En fait c'est entre les deux !!!Bien, vaz y ressort en marche à recul. Celà me fait me présenter pour accéder à la bonne cour en marche arrière mais du bon côté. Il n'y a pas trop de circulation, c'est nickel. 20/30 mn après, c'est torché. 

J'ai pu voir des places de parking le long de la route d'accès à la ZI, je m'en vais en prendre une, et contacter Cindy, malgré qu'elle a dû bien recevoir mon SMS annonçant mon déchargement. Il est tout juste 8H45, elle n'a rien trouvé pour l'instant.

Dans l'attente, je me sers un nouveau café, puis je range un peu et me repose aussi, entre-coupé par les conversations téléphoniques avec Jean Paul, Hervé et Olivier, d'autres chauffeurs du même dépôt que moi. Après plus de 3 h d'attente, je prends la direction d'une tuilerie (ca se dit?) à St Martin Lalende, où je ne trouve que des routes interdites au plus de 19T. Je finis par téléphoner au site et je me fais radio-guidé.

Pas mal de camion dans la file d'attente ; je patientrais pas loin de 30 mn je pense, puis c'est mon tour. 57 palettes de tuiles ainsi que des "chapeaux" bien fragiles pour la ventilation.

Bien entendu, dans cette région, il fait du vent et avec les bâches ouvertes des deux côtés, on rigole bien, tout comme lorsque on essaie de placer au troisième niveau les équerres... Une vraie tranche de rigolade....ou pas. Je finis par lâcher l'affaire après avoir sécurisé les lots les plus hauts, et certaines piles. Tout n'est pas sangler, mais il y a peu de chance que le reste bouge.

Mon complet est à livrer à Château d'Olonne, qui vous avez compris est situé dans la banlieue des Sable du même nom.

Avec ma parte de temps suite à mon attente ce matin, j'ai une amplitude qui se termine à 20h05. En partant à 15h30, je ne pense pas dépasser Bordeaux, alors je vise le dépôt de Quinsac, tout comme lundi. Celà me permettra aussi de refaire un niveau de GO.

Je n'avais jamais pris cette portion d'autoroute. Des vergers à perte de vue et peu de circulation, et c'est donc vers 19H40, que le passe le portail du dépôt Bordelais. Malheureusement, la pompe GO est HS, je pars me garer directement. 

Une petite marche histoire de dérouiller les jambes, puis douche et repas.

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Jeudi 21 Septembre 2023

 

J'ai quand même près de 350 Kms à faire ce matin pour me rendre à Château d'Olonne. 5H01, je lâche le frein de parc. Bordeaux : finger in the nose, ainsi que tout le trajet. Ah si, le pare brise est bien propre. Limite je me fais peur à l'approche du client, car ca drache fort et le ciel est bien noir. Suis un peu Gaulois, j'ai peur que le ciel me tombe sur la tête.

Je suis un peu veinard aussi, car dans les derniers Kms, la pluie a fortement baissé d'intensité, jusqu'à s'éteindre totalement à mon arrivée dans la cour du client. Et ce n'est pas sans me déplaire. Avec ce nombre important de palettes, je passerais bien 1h30, mais sans gouttes d'eau, ou si peu, et dans une bonne ambiance.

Je predns la direction de Fontenay le Comte, par une départementale quasi à l'horizontal sur ma carte Michelin, pour me rendre à St Gemme la Plaine. Chargement léger, cette fois cç avec des isolants bio, à base de lin, coton et paille. 

5 T dans la cabane, si il pleut, il va falloir être prudent. Autoroute jusqu'à Poitiers, ou je me poserais 30 mn histoire de me mettre en règle et je finis mes heures jusqu'à St Vaury, 23.

Bonne journée en terme de kms. Demain, il n'y a qu'à se rentrer; ma livraison n'étant prévue que lundi.

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Vendredi 22 Septembre 2023

 

A la mi-temps du match de rugby, et ce score de basket, suis allé me mettre dans la niche. En cherchant le sommeil, je me suis fait la réflexion (oui, à la con, c'est clair), que je n'étais allé que dans le sud ouest, et que ce n'est que hier, à Guéret, que je n'ai mangé du canard. Chacun ses problèmes philosophiques. Je vous laisse en débattre!

Pas de réveil, mais réveillé de bonne heure comme d'habitude. Certains camions sont déjà partis, et oui, c'est vendredi. Pour ma part, je sors de ma place de parking à 5H50. Je ne suis as à 10 mn pour me rentrer, alors je fais le bon élève, et non je devrais dire l'excellent élève. Régulateur réglé à 82 sur la RCEA, à cette heure, je n'emmerde personne. D'ailleurs un seul camion me double avant d'arriver à Montluçon, un grumier.

Je passe par le dépôt de St Pourçain. Là bas, les pompes à GO et d'Adblus fonctionnent à merveille, et de plus avec de bon débit. Personne sous les pompes. Je passe saluer par politesse aux bureaux, et accessoirement visiter les toilettes. 

Retour sur cette bonne RN7. Pieerot qui a coupé au relais à la sortie de St Pourçain est déja parti, sans doute parce qu'il ne voulait pas me payer un café, allez savoir, lui qui part si tard d'habitide, c'est dingue....

Je serais sans doute limite pour passer en 4H30 jusqu'au dépôt alors je me pose pour un petit déjeuner chez Edouard, puis je file au dépôt à Loire. 

Cindy m'appelle pour connaitre la place qu'il me reste dans la caravane. Je n'ai juste que la place d'une palette, et elle souhaiterait que j'en prenne 33 pour lundi. Ca va pas le faire. 10 mn plus tard, elle me rappelle, j'irais ezn chercher chez Trada à Bourg les Valence une fois vide à Chabeuil.

Chargement à Die pour Doué (49), puis rechargement à notre dépôt de Montreuil pour???? 

Bon week end à vous, et à la semaine prochaine.

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Lundi 25 Septembre 2023

 

Après un bon weekend, il est temps de remettre le bleu de chauffe. En rejoignant la N86 à Condrieu, je croise l'ami Tophe qui démarre lui aussi. Il part charger vers Loriol pour les Pouilles. Pour moi, c'est moins glamour, je m'en vais vider mon isolant bio (tout de même), à Chabeuil. Bien entendu à l'approche de Valence, je prends soin d'avoir le pied léger au démarrage ; il ne faudrait pas effrayer Manael, déja que son papy l'a pris dans ses bras....Bienvenue la p'titoune.

Client facile à trouver, mais déja un camion en cours de déchargement. Il y a plein de caristes pour aucun client, mais à part faire des tours dans la cour, aucun n'a une réelle activité professionnelle! Les fourches restent indifinément vide!!!! Je n'ai pas compris. Bref, 45 mn après, le seul cariste "disponible" commence à me décharger, et celà va assez vite en fait.

Direction Portes chez Trada, pour récupérer 32 palettes, que je devrais à Die sur mon lieu de chargement. Les quais là bas, ne sont pas des plus sympas, mais le personnel oui, donc, ca va, et c'est rapide.

La route se déroule bien, et est toujours aussi belle, surtout entre Crest et Die. C'est vraiment un coin sublime, et aussi génial pour le deux roues. Ah le col du Rousset. Une question me taraude l'esprit. J'ai toujours entendu dire que la tour de Crest appartenait à la famille Renier (Monaco) : fake or not?

Le client est à l'entrée de Die, et je suis le seul camion à venir charger ce jour. Inutile de préciser que je suis très attendu. J'avais craint de n'arriver juste avant la pause, et être contraint d'attendre 1h30, mais non "ten fais pas, on te charge et on part en pause". Super, les gars et je les ai remercié. J'ai un petit cadeau : une bouteille de Crémant. Perso, je n'aime pas, mais ma belle fille oui.

Désormais, il ne me reste plus qu'à rouler jusqu'au bout de mes heures.

Sur l'A7 ce matin, j'ai croisé Manolo, cet après midi, c'est sur l'A47 que Ptidud me croise, et je lui mets un vent monumental. La honte, faire ça à mon prof : aucun respect ces jeunes loups.

Je ferais une 45 à la plaine du Forez, ou un LTR a failli m'arracher mon rétro en sortant de sa place de parking. Ce n'est pas passé loin, vraiment. Le rétro en tremble encore.

Je rejoints la N7, traverse St Pourçain après le rush de l'après midi, mais je finirais bien derrière un tracteur durant bien 5 mn avant de pouvoir le dépasser.

Je me pose avec 8H40 (sais plus exactement) au relais des Tartasses..........qui est fermé le lundi soir. Le suivant est un peu trop loin pour passer en 9H00, alors je reste là.

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Mardi 26 Septembre 2023

 

Nuit très calme, mais réveillé de bonne heure, alors je traine un peu. Mais un peu avant 6H30, je me décide à partir, afin de tenter de livrer avec une heure d'avance la plate forme Prodis de Doué la Fontaine. La D943 (de mémoire) circule bien à cette heure ; il faut juste faire attention aux radars. Un peu de monde autour de Chateauroux, mais rien qui va mal. Je m'octroie un peit 15 mn à l'aire de Villandry une fois l'A85 prise. Je suis vraiment limite pour arriver chez le client en moins de 4H30, surtout qu'à la sortie Saumur, je tombe sur quelques voitures vraiment lentes, mais j'y arrive en 4H29. Je pensais bêtement que je n'aurais pas un quai de suite et ainsi faire les 30 manquantes, mais j'ai un quai de suite. Bon, j'peux pas refuser non plus. Je suis même obligé de trainer un peu aux bureaux pour ne pas repartir en moins de 30. C'est bien mieux comme ça.

Il me faut passer au dépôt de Montreuil Bellay, poser mes 32 palettes rendues. Le dépôt de Montreuil est vraiement important. Les filles au bureau (pas les chicas, je ne suis pas chauffeur international, moi!) sont sympas, souriantes et ....physiquement intelligentes.

Je me mets à quai, et une fois que j'ai compris le maniement du fen, je me vide mes palettes et les pose comme une merde sur les quais. Mais, j'ai fait ce que l'on m'a demandé, ni moins ni plus. Poses les là, je les pose là. Suis pas contrariant.

Go Longué Jumelles, dans la zone de Métairie, pour un complet d'aliment pour dada. A quai presque sans attente, mais il y a un bugg dans la commande qui a été préparée. Ca discute bien 20 mn, si bien que je rentre dans la cabine pour une petite restauration. Quand je suis à mon café, la première palette entre dans la remorque, et parès ca roule. Ce sont des 100 x 120, l'affaire est vite réglée. 

Je reprends l'A85 à partir de l'netrée Saumur, comme ce matin, et à partir de là, je ferais le trajet de ce matin. Je serais juste obligé de couper à 60 kms du relais de Tartasses, mais cette fois le resto est bien ouvert. Un peu galère sur les 30 derniers kms ; la faute à un LT qui ne dépasse pas les 65/70 Km/h...c'est long à rouler. mais je cloture la journée avec un 9H44, tout bien.

J'annonce à la patonne que j'ai squatté son parking hier soir. Elle m'a bien vu, et me dit que j'ai bien fait.

Demain, direction le Côte Saint André, puis je monterais à Dagneux pour un Aubagne le lendemain.

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Mercredi 27 Septembre 2023

 

Départ matinal ce jour encore. Je sors lentement du parking, et je suis le second à en partir. Je rejoins Montluçon dans une pénombre importante. Je trouve d'ailleurs qu'il fait plus sombre que les matins précédents. Sans doute moins de lune présente.

Je sors à Montmarrault pour traverser St Pourçain, et passant pas loin du dépôt, je m'autorise à couper 15 et remettre le niveau dans le plus gros de mes deux réservoirs, ainsi que l'ADblue, vu que la pompe ici fonctionne à merveille. 

Après c'est une descente classique par la N7, qui circule déjà pas mal. Si je continue paisiblement ma route, je vais trouver des ralentissemnts sur Givors, et de toute manière, je pense que je serais obligé de toute façon à couper 30 avant La Côte Saint André, alors autant se poser sur l'aire de la plaine du Forez pour un second café, et.....mon petit biscuit qui va bien.

Maps m'indique que tout se passe au mieux sur le pont de Givors, alors je m'en vais vérifier par moi même. Et effectivement, je passe crème, ainsi que dans la traversée de Vienne. 

En arrivant chez le client, il y a des travaux de partout, et j'ai du mal à trouver la bonne entrée. Puis, c'est l'accueil qui n'est pas à l'endroit indiqué, pourtant je suis bien les flèches, mais avec les travaux...Heureusement, je tombe sur un chauffeur habitué des lieux, bien sympa. Il faut se rendre à deux endroits différents ; un pour les papiers, l'autre pour la bascule. Puis refaire le tour de l'usine, mais en passant par la Zi à cause des travaux, riper pour accéder à la sortie qui n'est pas prévue pour. Un vrai chemin de Croix.

Par contre, une fois à quai, ca bosse dur et à deux qui plus est. 

J'ai profité de ce déchargement pour me restaurer un peu, et maintenant il me reste à rejoindre Dagneux pour charger une destination connue avec du matos connu. Rapidement à quai comme toujours là bas, mais pour une fois, ce sera bien long pour me charger 32 palettes d'enduits de façade en provenance de Teutonie.

En faisant le point sur mes heures, je vois bien que je ne pourrais guère dépasser Montélimar, surtout que je suis en ADR. Mais je pousse un peu au delà de la vitesse autorisée, afin de rejoindre le dépôt de Bollène où j'espère pouvoir laver l'ensemble. Peau de zob, toujours l'arrêté préfectoral, alors je ne lave que la cabine à l'ancienne, c'est à dire éponge, huile de coude et tuyau d'arrosage. Bon, le travail n'est pas nickel, l'éléphant bleu ne craint pas ma concurence, mais au moins on voit désormais que le camion est blanc.

Au dépôt, il y a Maelys. Bavardage de rigueur sur la boite et nos passés respectives. Maelys est à la montée et s'en va livrer notre cher client de Vaulx en Velin demain matin.

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Jeudi 28 Septembre 2023

 

On se croise avec Maelys ce matin. Je luis laisse en bon seigneur, la place au local "bains". A priori, elle n'est pas du matin!!! 

On décolle tranquillement, il me vaudra attendre quelques minutes au rond point de l'entrée de l'autoroute, à cause des travaux qui finissent. Puis, c'est une decente sans remaruqe particulière, et sans gros trafic jusqu'à destination. Bien entendu, je n'échappe aux pilotes de la région PACA. Nous ne sommes que des quiles pour eux.

J'accède directement au site chez mon client et comme d'hab, je suis accueilli par le petit café. Toujours plus sympa que chez SUEZ.. Le magasinier a eu une panne de réveil, il se présentera avec plus de 45 mn de retard. Mais l'ambiance est bonne et ce retard ne devrait ne pas être préjudiciable.

La traversée de Marseille est bien rouge à l'heure où je quitte Aubagne, alors je me décide à passer par Aix. J'oublie de passer aux toilettes au départ, sur la portion menant à Nimes, la seule aire de repos est fermée, puis il n'y a plus rien jusqu'à Alès. C'est au pas de course que je rejoins l'accueil chez Axens, pour filer aux toilettes. Désolé de ce moment particulier, mais des toilettes, j'ai une vue sur le parking où trône mon Ford et une belle vue sur les collines entourant Alès. La photo est sympa, je trouve, pas exceptionnelle non plus.

Une fois les formalités remplies, j'accède au site apr_s les vérifications de la cabine, puis je me gare sur le parking des déchets. Je suis toujours impressionné sur ces grands sites chimiques avec des protocoles de sécurité importants, tu te trouves seul pendant 15/20 mn, sur un parking où tronent des tonnes de déchets inflammables, corosives, ... Impressionnant.

Mon cariste a une petite volonté alors je ne le brusque pas. Je sangle mes premiers lots, puis il faut de déplacer sur un autre centre de stockage. Le jeu dure bien 2h00, puis après c'est le jeu des signatures des BSD. Ils sont au nombre de 7, et 4 seulememnt ont été validés par l'expéditeur. Il faut donc réussir à joindre le bon interlocuteur....

A 14h30, il est temps de partir. La traversée d'Alès passe bien mieux à cette heure qu'à 11h30, ce n'est pas sans me déplaire, car là aussi, on a droit à croiser quelques pilotes.

Après Pont Saint Esprit, j'allais envoyer un SMS à Pierre, puis je m'avise, et regarde sa position sur Maps. Il est derrière moi, a 10/15 mn, pas plus. Petit coup de tépéphone. Il doit couper 30, moi aussi, alors on se retrouve à "Mon Relais" à Donzère, pour boire un coup. C'est bien connu, les grands écrivains ne boivent pas d'alcool, alors, nous serons sobre.

Il est temps pour nous de se séparer et de rejoindre l'A7. Autobahn à Montélimar sud, puis je régule derrière une citerne jusqu'à Valence, puis, j'en ai merre de voir son cul alors je change pour rouler derrière un Jacques Martin. 

Garé au dépôt en moins de 9H00, c'est ce que je visais. Ce soir, ce sera avé (accent du sud ouest) Cathy, et non pas Avé Maria comme Mich.

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Vendredi 29 Septembre 2023

 

RDV à 2 kms du dépôt chez SUEZ, et après avoir partagé des brioches au chocolat avec Cindy, l'arrivée chez SUEZ me dit rien de bon. Comme d'ahabitude là bas, le personnel d'accueil se siat pas dire bonjour, puis il manque le plan de chargement. Ben, vois avec SUEZ Salindres, il m'ont dit qu'ils l'envoyaient". Ben on l'a pas,on ne peut pas te décharger. Puis, c'est le N° de CAP qui leur manque. Elles ne font aucun effort, si bien, que j'en ai ras le bol et je retourne au camion. Vers 11H00 toujours rien et Cindy n'a aucune réponse par mail, et personne ne décroche quand elle appelle. J'adore ces grands groupes de Merde. Toujours est il que je pars avec une petite tasse de café dans un bout de gazon, équipé de mes EPi, mais sans casque, pour faire qq pompes, étirement et gainage. Au bout d'un quart d'heure peut être, un cariste mort de rire arrive. De suite, je comprends que ce n'est pas pour que je vienne en zone de déchargement, mais pour me faire "engueuler". Et oui, je n'ai rien à faire dans la pelouse, il faut que je regagne mon camion : ordre du directeur. Très bien Monsieur. Moi, gentil soldat, mais faire chier ce pauvre cariste avec qui j'ai bien rit. Ca m'a détendu .....pas longtemps, hein. 

A12H30, mon BIP sonne. Ils n'ont toujours pas le bon N° mais il me font une fleur. Ah mais, non, on va respecter la PROCEDURE. Je ne veux pas de passe droit. Re-rire de ce même cariste. Un secind vient aider au déchargement. D'habitude, je speede, là, j'ai pris tout mon temps pour dessangler, et faire les choses bien, jusqu'à.....me foutre dans un trou le long de la remorque en tirant ma bâche. Suis tombé, retourner la cheville. Bon, on stoppe le boulot. Mme QSE arrive navrée...ben oui, ca fait 3 semaines que les caristes ont remonté l'info, et voilà qu'un couillon de chauffeur se foule la cheville. Oh le bazar; c'était jouissif. Bon soldat, j'ai fini le job et déplacer le camion, pour ne pas bloquer les collègues, mais...l'envie de foutre la merde était franchement présente. Mais, j'avais bien papoté avec les deux autres chauffeurs en attente.

Sincèrement, je me suis bien tordu la cheville Je sors ma petite pommade, ma bande "adhésive" et me fait un strap, comme au bon vieux temps de mon glorieux passé de gardien de but (LOL).

Remplissage des formulaires qui va bien chez SUEZ. A mon avis, lundi 9H00, réunion en "conf call" avec les grands seigneurs de SUEZ et ca va ronfler. Surtout, que comme appris par les caristes : je ne suis pas le premier, et l'info est remontée depuis plus de 3 semaines. Et paf dans les dents.

Retour au dépôt. Cindy me fait prendre un lot de bobines pour le Haut Doubs. Un affreté est parti chercher le lot qui m'était destiné et il n'est toujours pas chargé lui non plus, car bien entendu, l'heure du RDV est passé. Merci qui...M SUEZ.

Cinq bobines dans la cabane, on sangle et j'évite de sauter depuis la remorque. Pleins faits, je refais me vitres à la brosse et au karcher, puis je me rentre. Cindy m'informe que SUEZ a téléphoné pour acter l'incident.

Journée très prolifique avec 7 kms au compteur, oui 7 et pas un de plus.

Bon week end à vous, et à la semaine prochaine.