Une bonne soirée étape à la maison permet bien d'évaquer les tracas de la journée, mais je n'aime pas partir tard du dépôt, car je préfère stopper en début de soirée, et Cindy a bien l'intention de me trouver un complémemnt sur la route. Bon, je n'ai que 4 MPL, et tout juste 3T de disponible. A 8H00 au dépôt, je passe devant le karcher pour le pare brise ainsi que les vitres latérales, cela permet au camion de chauffer un peu, puis je complète avec 200 l de GO sur le plus gros des réservoirs.

Je monte au bureau au moment même où Cindy m'envoie un SMS : ramsse à Roanne pour Durtal, pour 4 mpl et 2.2 T....Dans ma tête, je me dis merde, mais bon plus de 300 €le complément, pas le choix, on y va.

Je pars sans avoir l'adresse, mais elle tombe rapidement sur le téléphone pro ; c'est vers l'Arsenal, où du moins ce qu'il en reste. Dans le dernier rond point menant au client, alors que j'en suis à 700 m au plus, la première roue côte gauche de la remorque éclate. Ca fait du bruit, cette connerie. Philippe qui viendra me dépanner m'explique que c'est sans doute une poche d'air entre la structure du pneu, et le rechapage qui en est la cause, plus sans doute les coups et pincemements pris tout au long des kilomètres. Bref, je perds bien 2H30 dans l'histoire, mais j'ai prévenu le client, car la ramasse devait se faire le matin, mais ce n'est qu'à partir de 14H00, que je franchis le portail d'entrée de ce site très surveillé.

Ca va, je doutais du courage des gars en arrivant, mais, ca charge assez rapidement. 

14H40, je suis à nouveau sur la N7. Tout va bien jusqu'au nord de Moulins où je tombe sur des travaux de réfection d'enrobé, et le bouchon est siplement monstrueux. On arrive à rester plus de 15 mn sans bouger. Bon, je case une 15, mais celà n'arrange pas mes affaires, et dires que j'hésitais à prendre l'autoroute à Montarrault..Je regrette un peu ou un pneu. 

Par contre, je la prends à Bourges, je coupe à la premère intersection sur l'A85, pour mes 30 et me restaurer. Par chance, je trouve une place. Puis je finis mon amplitude à 20 mn près dans la ZI de Longué Jumelle.

Qu'est ce que me réserve le lendemain : à suivre!

Après 9H01 de coupure, je quitte mon lieu de villégiature, lieu fréquenté la veille par Berliner.  Direction Durtal. Hier, en regardant Maps, mais aussi ce que me donnait le GPS, j'étais, on va dire "troublé". On voit bien que le site où je vide est dans une petite zone d'acivité, mais vraiment proche d'une centre ville et d'une zone résidentiel. Il n'y a pas trop le choix sur l'itinéraire, mais je "sens" un peu le piège. Alors, c'est par autoroute que je m'y rends, car en venant par le sud depuis Longué Jumelles, je ne le sens pas du tout. Quand j'entre dans la ZA il y a un panneau de limitation de hauteur à 3.8 pour un pont situé à 200 m. Pas tro de circulation, je stoppe pour regarder sur Maps où se situe le client.....250 m! Ah...alors j'avance doucement ; je vois le pont au du moins la barrière d'avertissement, mais pas de client. J'avance encore un peu ; si je dois reculer, ce n'est pas une catastrophe, et puis bingo, le client est bien là, juste avant la barrière, avec un portail vraiement pas large et une cour minuscule pour se mettre à quai. 

Pour vider mes 21 caisses : deux personnes. Si j'avais su, je n'aurais pas couper le moteur!!

Go le nord d'Angers, un client que j'ai déjà fait, donc facile à trouver, malgré que le GPS couine...des fois, il faut leur désobéir, et pis c'est tout.

Je n'ai pas accès de suite au hall de déchargement, alors j'en profite pour dessangler et ranger mon fourbi. A peine fini que l'on vient me chercher, c'est pas beau la vie. Après mes deux jours d'emmerde voilà que tout me sourit?.

Mon chargement est prévu en banlieu de Blois, je ne prendrais que l'autoroute que pour sortir d'Angers et à l'approche de Blois, afin d'arriver du bon côté. En effet, la sortie d'autoroute n'est distante que de 2 Kms du client.

Je trouve rapidement le site, mais pour trouver le bon portail, c'est autre chose. Quand j'en trouve un et que l'on m'ouvre (je suis les indications "déchets", car je viens en chercher pour destruction), et une fois en place, les gars s'percoivent que ce n'est pas là mais de l'autre côté du site et pour y accéder, je suis obligé de ressortir, car le site est en travaux. Au quatrième portail, c'est bon, et c'est tout sourire que l'agréable Mde QSE vient m'accueillir en se fondant en excuses. Dans le lot, j'ai une "citerne" de gaz, et Mde QSE de me demander (je ne pense pas trop déformer ses propos) : " la bonbone on vous la met au cul...", et là, elle coupe direct, me regarde, et ne sais plus quoi dire. Alors pour débloquer la situation, "nous ne sommes pas encore assez intime pour ce genre de scène, non. Elle se font en excuse. Puis, on a bien rigolé. Alors, je lui indique qu'elle aurait pu dire "aux portes". 

Bref, rapide à charger, même avec Trackdechet qui fait chier. Pour ressortir, c'est un peu délicat, si bien qu'elle finit par me dire bravo. Alors je lui dit "j'en fait des choses avec mon gros engin". Elle éclate. "si vous revenez, je me souviendrais de vous ". Ce sera réciproque, non?

Je descends rejoindre l'A85, un peu avant Vierzon, puis full autoroute jusqu'à Montmarrault, afin d'éviter le bouchon entre St Pierre le Moutiers et Moulins.

Pause GO au dépôt de St Pourçain, puis douche, et c'est donc tout frais que j'arrive au sud de Roanne pour mon repos journalier, ma foi, assez bien mérité.

En commençant la journée ce jour, je pense que je vais un peu galérer pour décharger chez SAICA PAPER à Laveyron, car là bas, c'est déjà blindé de monde à toute heure, et puis avec cette remorque chargé haut, je crains.

Vers 10H00, un collègue m'appelle pour m'informer que le second affréteur qui travaille avec Cindy est décédé cette nuit d'une crise cardiaque. Il avait 56 ans.

On arrête de se plaindre pour une virgule dans la bâche, un tracas avec un client, des problèmes de parking pour la nuit...

C'est sans grande volonté et sans goût pour le job que je me présente chez SUEZ à Pont de Claix. Bien pénible au moment de m'enregistrer, car je suis en bâché mais je transporte des cuves. Alors ca palabre pour connaitre le protocole et comment m'inscrire. Je vais m'assoir et je les laisse. Et j'entends "mais il est parti"..Bon, ils finissent par se mettre d'accord, je traansporte des cylindres. 1H40 pour ca, avec trois coups de fouche ; travail effectif : 3 mn, et je vous fait grâce des badges qui ne me reconnaissent pas à la sortie sur la bascule. J'ai fini par descendre du camion, pour aller pisser aux WC. "Vous disparressez tout le temps vous" ; "non, je vous laisse tranquille pour régler vos problèmes qui me dépassent.

Allez go chez Paprec à Varces, et bien entendu, j'arrive pour la pose repas. Alors pareil pour moi.

Bon cic, c'est rapide à charger, à 14h20, je pars direction Laneyron, chez, vous l'avez devinez SAICA. Je n'aime pas ce site. C'est blindé, le personnel n'est pas sympa, et j'ai horreur de rouler les baches au vent, mais vraiment horreur.

Ca vous surprend si je vous dis que je suis refusé car je n'ai pas été enregistré par XPO!!! Non, c'est ma semaine... Heureusement, on reçoit, lorsque c'est de l'affrétement, l'intégralité des documents et je possède donc sur mon e-mail, les coordonnées de l'affréteuse XPO. Cindy étant injoignable (la pauvre!!), je tente, et Youpi, l'affréteuse s'excuse de son oublie et envoi la confirmation aux Miss sourire de l'accueil.

La plaisanterie : 2h30.

Je rentre au dépôt, je décroche la remorque d'Andy. Je ne l'ai pas balayé, je ferais ca lundi, et je n'accroche ma remorque non plus : ras le cul de cette semaine. Il est plus de 19h00, je dois emmener ma femme à l'aéroport à 21h00.

Pas le goût pour les photos ce jour.

A la mémoire de Lionel.

Bon week end à vous, et à la semaine prochaine.

Ce lundi, on va essayer de partir sur de bonnes bases. Alors, on oublie les tracas de la semaine dernière, tout en ayant une pensée pour Lionel et sa famille.

Je n'ai pas trop d'impératif ce matin, alors je me suis autorisé un réveil musculaire à la maison : vélo d'appartement, pompes, étirements, avec en fond sonore les informations pas très réjouissantes.

Vers 8H, je suis au dépôt. Il me faut nettoyer la remorque d'Andy (balayage), faires les pleins de mon gros, passé les vitres au balai brosse, et raccrocher ma remorque, où les 3 grosses virgules sont désormais, je dirais moins visibles. Du bon travail de fait, même si je pense qu'ils ont chargés des poids en béton pour la passer au CT. Je balayerais aussi ma remorque.

Puis, c'est l'heure de la charger de 5 bobines pour Corbenay F70. Avant celà, je passe tout de même saluer Cindy, qui est accompagnée ce jour par notre nouvelle resp de site. C'est aussi la responsable, car c'est une dame, des sites de Bollène et Sorgues. A priori, elle me "connait", sans doute ai-je été trahi par un membre de FDR qui a travaillé avec elle, il y a presque 20 ans!!

A presque 11h00, je franchis le portail de sortie. A peine à Givors, que je reçois un appel d'un collègue ; on bavard presque jusqu'à l asortie Pérouges que j'ai failli ratée. Puis, c'est le tour d'Hervé, et c'est sans doute la raison, ainsi que la lecture de ma carte routière, pour laquelle, j'ai snobé Tophe lamentablement. Heureusement , je n'ai pas snobé le p'tit nouveau modo Arnaud sur la 57 à la hauteur de St Nabord.

Car oui, j'ai dépassé Corbenay, que je ne devais livrer que mardie, mais sur la route, j'ai appellé et il étaient ok pour me vider si j'arrivais avant 17H00. J'y étais 15 mn avant. C'est bon les bons vieux sites industriels qui ne se prennent pas la tête.

Sur la route, j'ai eu une petite frayeur, en m'arrêtant à la première aire de repos après Besançon. En effet, pour mes 30, je décide de marcher un peu avec mon goûter à la main, et quand je reviens à la hauteur de mon camion, je suis encadré par les douanes. 3 motards, dont une jeune femme, côté gauche du tracteur, et à l'ombre, côté droit, la camionette. Oup's!! Ce n'est pas pour moi, ouf....ils s'installent juste et les motards partent en chasse ramener quelques gibiers potentiels.

Je monte un peu plus loin, entre Epinal et Nancy; on n'en garde pour demain. De toute manière, j'ai déjà 1H30 d'avance sur le programme de demain.

Le resto d'hier est une bonne adresse ; ca ne casse pas les barres, mais c'est très moderne et surtout nickel, et il n'y a pas une douche....mais une salle de bains. C'est fermé la matin, mais les toilettes ainsi que les lavabos sont accessible : top.

Avant 6H00, je lâche les chevaux, ou plutôt les veaux, car le seul problème du resto, est qu'il y a à côté un hangar où sont stockés le lundi soir des veaux...ben ca fait un peu de bruit.

Du brouillard est présent ici et là tout au long de ma montée jusqu'à Pont à Mousson. Le jour se lève à mon arrivée sur St Avold. Vers 7h30, j'ai tenté sans résultat de joindre mon contact sur le chantier où je récupère des déchets. Le chantier est sur le site de l'usine d'URSA, concurent à Isover, en matière d'isolant type "laine de verre". Je tombe sur la messagerie par deux fois. Je m'inquiête un peu car sur place, et sur la zone vie du chantier, personne ne connait mon contact. Il finit par me contacter vers 8H30, et me signale qu'ils ne seront sur chantier que vers 9H30. Oup's!

En fait, c'est vers 10H00 qu'ils arrivent, et le chariot ne veut pas démarrer. On trouve une solution à 10H30 ; le chargement des 22 palettes est rapide...ouf...mais non, pas ouf. Mme QSE du site URSA ne veut pas signer les BSD avant que moi je les signe. Elle me paraissait sympa, mais ca n'a pas durer. Elle s'était permis, avec le sourire de retourner mes plaques oranges. J'ai beau m'époumoner gentillement que ce n'est pas possible ; "les autres chauffeurs le font". Je me connecte via le compte Combronde, et je lui montre, sur le BSD, que je n'ai pas accès à MA signature, et que seul le bouton "signature par l'expéditeur" apparait. Non, me répond-elle, j'ai trafiqué Truckdechet....Alors là, ne l'ai plus de mot!! J'ai beau lui dire que je tourne un volant, que mes connaissances informatiques dépassent de peu le niveau copier/coller, elle reste sur ses positons et se barre.

Ni une, ni deux, j'avance le camion de 5 m et je bloque la sortie du site. Bien sûr, ca gueule jusqu'au moment où un cariste vient me voir et me demande ce qui se passe. Je lui explique, et..........il comprend net.

Je me retourne vers les gars de l'entreprise extérieure qui m'ont chargé afin qu'ils appellent chez eux. La mayonnaise monte, car j'entends leur interlocuteur qui dit "elle commence vraiment à nous faire chier, celle çi". Bien sûr, elle reste injoignable. 30/40 mn après, les BSD sont signés, par qui, j'en sais rien et je ne veux pas savoir. Je les signe à mon tour et je pars. Arrivé à 8H00 --> parti à 13h00.

Je comptais descendre par le même chemin que sur la montée, et ben non, ce sera full autoroute, et pas forcément à 80km/h, mais ne le répétez pas, svp.

Je serais dépasser par Yaya dans les environs de Villefranche. Sen suis une bon petit entretien téléphonique. Il descend en pays du St Jo et de la Côte Rotie.

Je tire le frein de parc à 20H20 au dépôt de Loire, avec pratiquement une amplitude de 15H00, et 8H55 de volant. C'est bon, j'ai passé Lyon. Je me rentre à la maison, et me sers un whisky, je l'ai mérité, non?

J'ai RDV à Grans pour charger à 11h00, alors je quitte le dépôt à 5H45 pour vider au plus tôt à Bollène, dans la ZI portuaire. J'applique à qq km/h près, la vitesse imposée par mon chargement, suis sage dans le Boeuf, et je me pose quand même 15 mn pour un café à Montélimar.

A 8H15, je suis sur la bascule, et 30 mn plus tard, j'y suis à nouveau dans le sens de la sortie. Fini la scoumoune?

A 10h50, je sonne à l'interphone, tout bien. A 11h15, je suis à quai. et les premières palettes sont chargées par une sympathique cariste. Re tout bien. Mais voilà, il manque une palette à l'appel, et il faudra bien 30 mn, je pense pour la retrouver. Je pars tout de même à 13h00, pour aller me garer au parking de Clesud, pour un café au comptoir et une petite douche.

Il ne me reste plus qu à remonter. J'ai vraiment peu d'espoir de vider ce soir, alors je sors à Piolenc, pour un passage sur la N7 jusqu'à Montélo sud, puis A7 jusqu'à Vienne.

Je biffurque à Vienne, histoire d'éviter un peu d'autoroute, mais surtout les bouchons de l'A46. Bien m'en a pris, car je croise un beau FH qui fait clac-clac au rond point d'Heyrieux. Putain, un FH qui coule une bielle. Mais, non, c'est les hanches à ce bon père Lagaffe, qui à chaque secousee du sège jouent des castagnettes. J'fais ma BA, je le rappelle, j'ai vu qu'il avait mis son sonotone.

Je boucle la journée à la Maison Blanche à Nivolas Vermelle, à tour juste 1.7 Km du client. Je fais d'ailleurs une petite marche à pied avant d'aller diner. Garé vers 17H30, c'est bon, non, mais avec tout de même 8h40 de volant.

Le programme est tombé, je monte au nord de Paris demain.... Ce sera chaud pour rentrer vendredi soir. Bon, j'ai les deux cartouches de 10H.

Le Ford n'a pas ru lr temps de monter en température que je suis déjà sur le parking du Point P à Nivolas Vermelle. L'accès sur la zone de déchargement est limite mais en y allant cool, ca passe! Une petit jeune vient attaquer, puis un second, si bien qu'à peine 30 mn plus tard, je pars faire signer mes papiers. Désormais, il me faut partir sur Lyon et donc me taper les bouchons à l'entrée de Lyon : pas le choix ; et c'est même sur l'A43 bien avant la barrière de péage que les premiers ralentissements démarrent. Je prendrais l'A46, puis le BUS pour me rendre à St Fons (avec un S, n'est ce pas). Je m'ai gouré d'entrée. Je suis allé au 55 , alors que j'ai RDV au 1. C'est con, car ressortir à contre main aux heures de pointe, je ne vous fait pas un dessin.

A la bonne porte, c'est un bon long dans le protocole, et puis le gardien qui veut que je me gare côté droit, alors que je ne pourrais pas repartir sans faire une manoeuvre un peu délicate.

On vient me chercher, je suis sans forcer sur la mécanique, le petit fen qui me sert de guide. En place, on charge des IBC d'émulsion, et des eaux de lavage, ainsi que des fûts de résone. Je jette quelques sangles histoire de me rassurer. Je n'ai que 20 kms tout au plus à faire, mais bon, il suffit de.

Chez SUEZ, je passe en bascule puis je suis immédiatement appelé pour aller dans la zone de déchargement. Un peu lonf mais celà me permet de mettre un peu d'ordre dans la remorque, mais je ne range pas mes sangles, j'en aurais besoin pour les 3 bobines que je charge au dépôt.

Ce petit transport m'a pris tout de même 3 h. 

Au dépôt, je prends le temps d'une pause casse croute, puis j'en profite pour balayer ma remorque, mais aussi la fosse. La remorque est prête pour le chargement : poteaux à l'avant positionnés, plaque de fosse enlevés et sangler à l'avant. Dès que Homard arrive, on fonce pour le chargement. Dès que la première bobine est en place, elle est plaquée par deux sangles par sa circonférence (6T), puis la seconde par son axe (9t), et la derière comme la première (6T). Ma bâche réparée se manipule toujours aussi aisement, et les tendeurs en mauvais ont été remplacés.

Direction la capitale. Vers Rillieux, je snobe Fab ; là, il était vraiment dans le nord!

Je passe par le Morvan jusqu'à Avallon. Je me pose 15 après Chagny, ppur une petite pause et prendre une photo ou deux des vignobles bourguignons.

Pause de 30 sur une aire d'autoroute, avec un petit goûter. J'ai les heures pour monter au Thillay (95), mais j'hésite. Arrivée tardive dans une zone que je ne connais pas, et puis un de mes collègues m'a signalé que les rues étaient assez étroites, avec des interdictions de stationner, mais aussi la proximité d'un abatoir, est donc des A/R de camions, dès 2 H du matin.

Courtenay, c'est trop tôt, Reau, on évite, alors je décide de voir sur un relais avant Montereau Fault Yonne. Je me pose aux Amis de la Route, j'en ai ma claque ce soir.

C\'est une bonne adresse, pas le top, mais c\'est assez sympa, malgré que se soit bruyant, car il y a pas mal d\'habitués.

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Il ne s\'agit de ne pas se louper ce matin. Alors, après 9H01 de coupure, je lâche le frein de parc, pour rejoindre l\'A5 aux environs de Montereau. Je monte par la Francilienne, qui passe bien à cette heure. Il faut bien regarder dans ses rétrovisseurs, car ici il n\'y a pas le même code de la route, et les camions de TP, ce sont des pilotes! Ah oui, ils doivent être payés au tour, c\'est pas possible! Je suis tombé sur deux spécimens. Vers l\'A1, et les pistes de Roissy, je sers à gauche pour la direction d\'Amiens, tout en jettant un oeil furtif sur la grande gare qui se construit : sacré chantier.

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Le client est très facile à trouver, et effectivement, les routes de la ZI sont assez étroites : pour s\'y garer!!

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Je suis le premier camion à m\'enregistrer, et c\'est tant mieux, car à peine garé dans la zone d\'attente, ce n\'est pas moins de 5 camions qui me rejoignent très rapidement.

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Dans l\'obscurité, je dessangle mes bobines et mes planches de sol, et je finis juste d\'enrouler ma dernière sangle que l\'on vient me chercher. L\'accès du hall se fait en marche à recul (de Thomas 26, cette poésie), et la hauteur est limite. Les collègues m\'ont bien signalé d\'attendre que le camion se mette à niveau en rédémarrant, une fois déchargé, avant de sortir, sinon....un peu de casse. Je n\'oublie pas et c\'est vers 7H30 que je quitte les lieux. 4Je vois bien sur Maps qu\'il y une zone orange sur la Francilienne vers Villeparisis, mais le \"trait\" n\'est pas long. Oup\'s, c\'est une cata une fois arrivé sur place, nous sommes quasiment à l\'arrêt. En fait, il y a eu un accident qq kms après l\'aire de Villevaudé, et je mettrais près de 2h00 pour parcourir la distance. Je préviens Cindy, car j\'ai un créneau horaire entre 8 et 10 ; on m\'annonce pour 11h00. Et j\'y serais même avant, après avoir croisé Yaya qui rélisera la photo du mois de moi (voir ci joint).

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Je crains toujours cette base, car on peut y passer un bon moment, tel Jean Paul mardi : arrivé à 11H00, parti à 19h00. Autant dire, que je suis un peu tendu.

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J\'ai un quai direct, et après avoir réglé un cale de quai récalcitrante (elle était débranchée, et il voulait me faire changer de quai). Quand, j\'ai remarqué le problème, ils étaient ravis, car depuis la veille celà ne marchait pas. Il suffisait de remettre le connecteur au niveau de la perche. 

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Alors, c\'est avec le sourire que je suis accueilli sur les quais. Une fois le plan de chargement donné, le cariste bien sympa commence le chargement. Il me dit de suite que je ne serais pas complet....et de loin. Je pars avec les 3/4 de la remorque et avec tout juste 5 T. Il est 11h40 quand je pose mes roues sur la 104 direction la ville Lumière, comme moi, non?

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J\'ai 3H40 de volant me semble t-il. J\'hésite à prendre le Morvan que j\'aime bien, mais on perd 10 à 15 mn en le prenant. A Avallon, j\'hésite encore, et puis basta full A6. Ma conso est en dessous de 25l, c\'est pas qu\'elle aurait été à 5 l de plus, mais c\'est le temps qui me l\'impose

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L\'A6 est d\'un mort, je me fais la remarque tous les quarts d\'heure, car je ne dépasserais QUE 5 camions dont, deux dans le Bessey. Aucun Jacquemmoz pour me doubler, pour dire!!

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Après Beaune, c\'est beaucoup plus chargé, mais c\'est essentiellement en VL. Les parkings Pl sont quasi vide et je me pose pour 45 à l\'aire de la Ferté. La rocade commence à virer au rouge, il me reste entre 2H15 ET 2H30, pour rejoindre le dépôt. Ca passe crème logiquement, mais un vendredi soir, ce n\'est pas gagné. Un bon ralentissement à l\'intersection avec l\'A43, il me reste 50 mn pour 35 Kms au plus. Je finirais sur le parc avec 10H00 pile poil. Bon, j\'avais déjà anticipé : Pierrot m\'avait fait une lettre au cas où, qui signalait que 10H10 comptait pour 10H00 épicétou.

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J\'ai mon programme pour lundi; ce sera régio après avoir livré mes trois clients.

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Dimanche, n\'oubliez pas que les petits jouent le quart...enfin les petits, j\'voudrais pas les avoir à table. 

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Allez les bleus

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Bon week end à vous, et à la semaine prochaine.

C'est un peu la tête dans la gaz suite à l"élimination du Quinze de France, mais bon il y a plus grave, c'est juste navrant de perdre pour un point, même si je pense que l'AFS nous était supérieure. Ils ont été très "chirurgicaux" dans leurs attaques. A dans quatre ans, les petits.

Vers 6H30, je passe le portail du dépôt avec la lourde tâche de livrer les 3 clients chargés vendredi. On commence par Pusignan, en passant par l'A46, car elle est très fluide à cette heure là, même si c'est la limite à ne pas dépasser, surtout un lundi.

RAS, chez le premier ; chez le second à Vaulx en Velin, il manque une palette. Je la retrouve, elle est au tablier avec les palettes de Vénissieux. Elle n'est vraiement pas lourde, et j'arrive à la sortir. Go Vénissieux, avec un réceptionnaire qui n'a pas envie de bosser, puis un chauffeur en 3.5 T qui bloque le passage pour livrer 17 colis, avec deux de tension. Mais, je pense que son niveau de tension, c'était juste pour faire chier. Mon programme n'étant pas tendu, je laisse tomber, mais je ne manque de faire la remarque à mon réceptionnaire, puisqu'ils avaient l'air de bien se connaitre. Il sourit, moi aussi, mais avec un grand air con....si si.

Je retourne au dépôt pour une livraison "locale" en bobine, au nombre de 2. Dépôt --> St Clair du Rhone, en 2H ou légèrement moins, cool, les gars m'ont déchargé durant leur pause casse croûte. D'après eux, ça les arrangeait, et moi aussi par la même occasion.

Cindy me rappelle, car elle ne pensait pas pas me voir revenir si tôt. J'hérite d'un autre voyage de bobines, toujours au nombre de deux, mais je serais plus lourd (25 T de charge), pour le nord de Besançon.

Je passe la cabine au balai brosse et au karcher, y en avait bien besoin.

Je répare en ayant regarder l'état des routes sur le secteur, mais sans regarder l'état de mon chrono. Je passe devant l'aire de Communay, quand le chrono crie au scandale. Oup's. 

Je stope à la sortie Genas, à côté de la base des CRS d'autoroute (lol), à deux pas des bureaux où bosse mon frère. Il passe me voir ; les 30 passent plus rapidement comme celà.

A42, puis je sors à la sortie Pérouges, pour rattraper la nationale que je ne quitterais plus jusqu'à Mouchard.

A la sortie de Lyon, je téléphone à Pierre, afin d'avoir son ressenti sur le match d'hier. Nous avons des avis très proches. Puis, en papotant, on se rend compte que l'on va se croiser, et ce sera chose faite au nord de Bourg en Bresse.

Fin de service en moins de 13 h, tout bien.

Ca caille dans le Jura ce soir. En fait, non, c'est juste une température de saison. Les cheminées commencent à fumer, et c'est réellement pour des raisons de froid et non pas Papal!

Il faut passer ce matin Besançon, même si ce n'est pas la régoin parisienne, on sature vite autour des villes mais "moyennes". Arrivé au sud de Besac (comme tout Franc Comtois), vers 7H00, je traverse finger in the nose (en Franc Comtois aussi, mais pas sûr sûr...).

Sur ce, ja passe lez portail à 7H20 du client et direct bascule en suivant le geste du réceptionnaire. Un collègue Combronde est garé à côté de la grille; une fois pesé, je passe taper à la porte. C'est Najib de Loire aussi, mais il n'est pas prêt alors je passe direct dans le hall, et ma foi, j'ai bien fait, car deux camions arrivent lorsque je manoeuvre pour accéder en marche arrière dans le hall. 

A 8h00, je file et re-salue Najib. J'ai vu à l'entrée de Besac, que la nationale direction Pontarlier était fermée à partir de 9H30 ; aussi, j'aimerais assez l prednre plutôt que de me faire une déviation dans les petites routes des environs.

A l'approche de Pontarlier, j'ai un sursaut en voyant l'indication de température extérieure....il fait 2° C, je claque des dents à la lecture du chiffre. L'herbe a l'ombre parait gelée, ou du moins fortement humide. Je merde sur deux ronds points dans la déviation de Pontarlier, sans savoir pourquoi. Il me faut prendre la directon de Chamapagnole et je continue sur Lausanne. Quel con, je suis. Mis dans le droit chemin, je trouve facilement ma grosse scierie, impressionnante depuis la route, et encore plus impressionnante de l'intérieur. Tout est rangé, propre, les locaux, chiottes compris. Tout est bien et même le personnel d'accueil, qui malgré que mon mauvais numéro de commande, ont tout fait pour chercher l'erreur. Bravo à la scierie Chauvin, je serais ravi d'y revenir. 

On charge dans un hall fermé par deux portails ; nous sommes donc à l'abric pour charger 26 palettes de pellets à destination de St Egrève, pour Leroy Merlin. Deux par deux, ca va assez vite; c'est juste chaint à sangler.

Chargé bien lourd ( à la limite des 44T), je ne fais pas le fou, surtout que j'ai le temps, avec mon RDV de demain matin, même si j'ose un appel, sans trop de conviction pour être déchargé dans l'après midi : pas de personnel de réception après 14h00. Je prendrais tout de même l'autoroute entre Lons et Bourg sud, puis retour sur la nationale, via Ambérieu, Montalieu (chut...), Bourgoin, puis je pose après cette journée harassante, à Nivolas Vermele. J'ai hésité à aller couper à l'entrée de Grenoble, mais la coupure sera trop longue, pas envie d'être au bruit, proche de l'autoroute.

Petite marche pour se détentre les jambes, après ces quelques lignes, et pis voilà.

Soirée agréable avec entre autre, un patron-chauffeur, que j'avais déjà rencontré avant les vacances et qui connait pas mal de monde chez Combronde.

Ce matin, mon objectif est d'arriver pour l'ouverture, comme précisé par la personne eue au téléphone : "si il n'y a pas de camion, on vous videra". Alors, je croise les doigts. Ca commence mal, l'A48 est fermée pour travaux, et n'ouvrira qu'à partir de 6H00. Je me retrouve à devoir sortir à la sortie de la Tour du Pin, et mal garé, j'attends 5H55, après 15 mn de coupure pour tenter de passer ; et ça passe désormais.

Il est 6h50 lorsque je pénètre dans l'allée qui dessert le parc livraison. Un Géodis est en attente, mais lui vide à quai. Lorsque je m'annonce, je signale de suite que j'ai eu Aurélie, et on m'ouvre la barrière pour prendre place. Yesss. 

Le temps est vraiment gris, je crains un peu comme Tim ce jour d'en prendre une derrière les oreilles. Mais non. 1H15 après, je quitte le pays des noix pour me rendre au dépot, pour un chargement de bobines (nb 3 ) à destination du sud de Poitiers. 

En arrivant sur Vienne, dans la descente avant de passer le pont pour me rendre au dépôt, une VP s'arr^te à ma hauteur. Je ênse que je suis trop à gauche, et donc gêné le convoi qui arrive. Le conducteur me dit "c'est Baloo"....euh, ben oui. Mais je lui dmeande de suite si je suis trop à gauche, et voilà qui me dit "lit ma plaque". Oh putain, c'est Dam's42. Sorry, l'ami, et merci encore pour le conseil de ne pas passer par la 86. En, effet, un camion a tapé avec sa pelle, le pont limité à 4.30 (de mémoire). 

Encore une déviation, cette fois sur Roanne ; on ne passe pas par le quartier de l'Arsenal, mais sur l'est de la ville pour revenir au rond point de Renault Truck, sur la N7. Guère plus de 5 mn de perdu, rien de dramatique.

Une pose réglementaire à l'aire des Vérités, ou excpetionnellement, je vais boire un café au comptoir. J'ai déjà grignoté sur la partie autoroutière de mon parcours.

Je n'ai plus qu'à finir mes heures, et je me pose à Val d'Ore et Gartempe, au bord de la N147. Quand je franchis la porte du relais, la patronne a  pommeau de douche neuf dans les mains. Je lui propose d'aller lui changer. J'ai mon apéro gratos pour le service ; sympa. Le travail était quasi nul, on est bien d'accord.

Je suis distant du client de 65 Kms, mais les 8/10 derniers kms, ce n'est que des traversées de village (Nb 2), et le client n'ouvrant qu'à 8H00, je quitte mon parking vers les 6H30. A êine à nouveau engagé sur la N147, qu'un joli renard me coupe la route. Une fois arrivé de l'autre côté, il a fait un bon....incroyable cet agilité.

Lorsque j'arrive à Mignaloux, j'appelle Hervé pour qu'il me guide. Autant, il oublie tout dans les restos et chez les clients, autant, il a une mémoire des routes. Tu vas avoir ca à ta droite, puis ca a ta gauche, on a l'impression qu'il est dans le camion. Bon, ce n'est pas large, c'est un fait et certains rond points vraiment limite, mais aucune interdiction PL sur le trajet et des gens bien veillants sur la traversée de ces deux villages.

Dnas la rue du client, un Pl stationne, alors je vais voir à pied. Les rideaux sont toujours en position nuit, alors j'approche le camion, et me gare à la hauteur de sa cabine. J'attends 2/3 mn, rien, alors, puisque le portail est ouvert, je me rentre. Devant le hangar encore fermé, je me positionne, et je m'en vais dessangler mes 3 bobines, et mon plancher (les parties enlevées).

A 8H10, le hangar s'ouvre. Une jeune femme m'accueille et je rentre aussitôt. J'ouvre le toit, une bobine est extraite. Le DAF en stationnant lorsque je suis arrivé pointe son nez ; je m'en vais voir le chauffeur. J'ai bien fait, il était encore sous la couette, et m'a pas entendu... J'ai bien fait effectivement de lui passer devant.

8H30, je signel les papiers et je prends la direction du 26, en passant par Montmorillon. Les collègues m'avaient prévenu. Les outes ne sont pas larges. Elles ont beau être de couleur jaune sur mon Atlas, tu ne fais pas le fou. Entre état de laroute et les fossés trop généreux, il y a matière à faire une belle connerie. Alors, on y va molo. Heureusement, il y a pas mal de bouts droits, mais dans les qq virages, tu te calmes vite. Après le village La Trimouille, ca se gête u peu plus, alors dans une ligne droite je fais le point sur Maps ( à l'arrêt). Une bonne vieille 205 s'arrête ; un bon petit vieux du coin "t'es perdu, tu vas où". Snas l'accent, c'est moins marrant. Je suis sur la bonne route. Je comprends à peine, mais il me semble qu'il m'a dit "je tourne à gauche, vas tout droit, je te ratrappe et tu me suis". Pas sûr, mais de toute manière, il s'est barré mon gros petit vieux.

Bon, je suis à 6 kms, Maps va bien m'y emmener, il ne doit pas y avoir 200 solutions. Un peu plus loin, mon papy (pas Phil, hein, lui est beaucoup plus jeune, et mieux sapé, encore que...enfin plus propre c'est clair), tourne à gauche tout en me saluant de la main. Vu la route qu'il prend, c'est clair que je ne vais pas le suivre. Alors, je continue mon chemin bien tranquille. A l'entrée du village de Chaillac, sur un petit rond point se trouve un garage agricole avec une grande cour. Je rentre doucement dans le rond point, quand Pépé Vatanen me double en passant pas la cour du garege. Putain, lea frayeur. C'est mon petit viieux, il m'a ratrappé. Il gesticule, je suis mort de rire dans ma cabine, et il m'emmène jusqu' à l'intérieur de la carrière. Bien entendu je le remercie. Un peu fou Papy, mais un bon moment.

Dans la carrière, je pense au karcher de début de smeaine....

Personnel hype sympa, et puis à deux pour charger 22 bigs bags, ca ne traine pas. On se prend un café dans leur salle sale qui sert à tout. 

Je rejoins l'A20 après 20 mn, puis la RCEA. J'y vais tranquille, car je suis vraiement lourd, avec mes 29 T annoncées....oup's.

Pose casse croute vers Guéret, un arrêt douche pour le bonhomme et Adblue pour le Ford. Le portique a l'aire de fonctionner! Et oui, impeccable, je passe le camion aux rouleaux. La bâche qui n'a pas vu le savon depuis le mois de mai, brille comme un sou neuf, et je passe quelsques endroits au karcher. 

Une petite halte à l'aire des Verités pour un petit achat, puis je finis mes heures vers Roanne.

Soirée à table avec Tanguy, un patron chauffeur de la région Normande. Le choix des plats a été le moteur de nos premiers échanges en bon épicuriens que nous sommes, ouis du bon vieux R310 (je crois) qu'il avait acheté sur Lyon. Puis, alors que nous regagnons nos camions, un mot et un autre, et il me dit "mais tu es Baloo". Tanguy n'est pas un lecteur assidu des CDB, mais il les lit de temps en temps. 

Salut Tanguy, des transports Duviviers, bonne remontée à toi.

A la base, je n'avais que ma livraison à faire à Chasse, puis retour dépôt pour une formation "arrimage". Mais en fin de soirée, est venu se rajouter un petit voyage ADR, entre St Fons et Givors.

A 4H00, impossible de refermer les yeux, alors je suis à l'ouverture du relais. C'est la femme d'Edouart qui est présente. Je retrouve Tanguy qui s'en va sur sa Normandie. Pour moi, le voyage sera plus court, mais sans doute autant voir plus humide. Pour l'instant , c'est sous de fines gouttes, que je démarre la journée. C'est bon, j'ai retrouvé le commodo des essuis glace, c'est déjà une bonee chose.

La traversée de "Givors passe à 30 Km/h, sur les derniers 500 m, mais pas de stop. Avant 7 H00, je suis dans la ZI de Chasse. Je me gare pour boucler ces qq lignes et attendre l'ouverture du site à 7H30.

J'y suis à l'ouverture et je suis effrayé du nombre de camions en attente dans la rue. Pas moins de 10 camions. Quelle horreur! Mais non, une vue les papiers et les protocoles signés, je suis de suite dans la zone de déchargement, et chose magnifique, à l'abri sous un hangar. Rapide à vider, je franchis le portail vers 8H30. 

John vient vider à côté, alors j'attends un peu son SMS, si des fois il avait de l'avance, mais je prends la direction de St Fons pour aller charger mon lot ADR. 

Un bout du CD42 plus tard, je suis à l'entrée d'Elkem, et là il n'y a pas de hangar, mais plutôt un "étang". Et impossible de serrer sur ma droite, car des engins sont garés là. Bon, ben mes chaussures bien crades après mon passage hier dans la carrière sont vite lavées  ; il faut voir le bon ccôté des choses, n'est ce pas.

On échappe pas au sanglage des IBC, et donc de bien tremper le matos. Je remonte dans le camion pour un changement intégral de tenue. On remplirt les papiers au sec dans un bungalow.

Au fur et à mesure que je m'approche de Givors (c'est le sud...), le temps s'am'liore, et c'est sous un ciel menaçant, mais sans pluie que je décharge le camion.

Direction le dépôt, ou je ferais sécher ma parka et mes paires de gants, en attendant notre formation "symbolique", et mon chargement pour mardi. Et oui, lundi, j'ai pris ma journée (RDV dentiste, mais aussi placo...). Mardi, une seule bobine à livrer, et ce sera au sec de toute façon, dans un hall à Eygaillières (pas sûr de l'orthographe).

Bon week end automnal à vous, et à la semaine prochaine.

Un petit CP ce jour, pour assurer un RDV au dentiste, et finaliser mes joints de placo pour la future cuisine. 

Je commence "mal" la journée, en oubliant mes portables (le pro et le perso). Quand, j'y ai pensé, je me suis revu les poser sur le toit de la voiture.....inutule que j'ai psycotté un peu en retournant à la maison. Mais, non ils étaient posé sur le top case de la moto. M'en souvenez pas que je les avais déplacé du toit.

Dnas l'histoire, j'ai bien perdu une heure, car j'étais pratiquement à Vienne quand je m'en suis aperçu. Bon, pas trop grave, je dois livrer à Eygalières avant midi, et j'y serais vers 11h15 de mémoire. Un peu long au niveau de l'accueil pour une fois, car les jeunes femmes m'ignorent totalement. Bref, j'accepte tout de même dans le hall, ouvre le toit, et ma petite bobine de 26 T est déposée au sol en douceur. Je remets le plancher, mais ne range pas mes sangles. 

Go Port Saint Louis, pour un lot de surplus de production à détruire chez Scori à Frontignan. J'enlève ce lot chez ID Logistics ; ici, c'est toujuors rapide, sauf ce jour. C'est sans doute la journée d'exception. Toujours est-il que j'ai le temps d'enrouler mes 5 sangles avec leurs cliquets, et de me sustenter légèrement.

Un peu avant 15h00, je peux prendre la direction de Frontignan. L'A54 coupée ce matin est libre, mais à la hauteur de Garons, on passe sur une voie. Je prends un sévère coup de pompe avant d'arriver à Nimes, si bien que je m'autorise 25/30 mn à l'aire d'Ambrussun. J'ai dormi peut être 10/12 mn, mais c'est frais comme un gardon que je finis ma journée dans la ZAC du Mas de Klé, à 800 m de mon lieu de livraison. 

J'irais marcher jusqu'à Ballaruc les Bains, histoire de dérouiller les jambes et prendre l'air. Ce soir, je suis tranquillou dans la cabine, ce qui est rare pour moi.

Nous sommes la semaine 43, alors en honneur à Toupy et au département de la Haute Loire, ce soir, c'est salade de lentilles.

Je me présente à 7H30 devant le portail, juste après un collègue du dépôt de Thiers. Il me signale que je serais prioritaire car l'huissier est déjà là. Et effectivement, lorsque j'arrive aux bureaux d'accueil, un sympathique gars se présente et me demande si je ne vois pas un inconvénient à ce que l'on décharge en avance. Ben comment, on y va mon gars. Il lui faut compter les lots sur les palettes ; celà prendra presque 1h30. Masi à 9H10, je passe le portail de sortie, donc tout va bien. Le bout d'A9 passe crème et je ne serais ralenti qu'au niveau de l'A54, car on ne passe que sur une seule voie, suite à l'accident d'hier. Une déviation à l'approche de la zone portuaire nous fait passer sur un boulevard en Arles (je crois qu'ils disent comme celà là bas). Au dépôt d'Arles, j'ai à peine tirer le frein de parc, qu'un cariste se présente à moi. La bâche est à peine défaite, qu'il commence à charger les palettes de Contexéville (suis pas au régime, moi!!), et je ne suis pas Titi, non plus. Ca va trop vite, même. Pas le temps de caser une 15, pour dires, alors je file à la douche. Bon, c'est le point noir de ce dépôt, : un bas à douche de 800 x 800, et devant un espace de 500 mm. 

Pour récupérer "la vallée du Rhône", j'emprunte la route des containers. A part le contournement de Beaucaire, cette route va bien, enfin pour moi. 

un peu avant 14h00, je stoppe au 45° rugissant, euh non, 45° parallèle, encore que dans la vallée du Rhône , quand ca souffle...

Sans vent dans le dos, je mon grimpe tout de même le grand Boeuf à bonne allure, et sur la voie de droite, bien sûr. Je mets une tornade au Renault de Renaud71 à la hauteur de Chanas, juste après avoir croisé l"ami Greg.

Sur l'A6, au pége de Villefranche, c'est Manolo qui me met une tornade. Faut dire que nous étions chacun à l'extrème droite (de nos voies respectives, ok). Je ne l'ai reconnu uniquement à ses phores jaunes.

Je vise le trucl land de Semoutiers, où j'arrive avec 4H38 de guidon depuis l'aire de repos au nord de Valence. Faire une coupure pour un reste à rouler de 10 mn....on est d'accord. Sur le principe, je sors un ticket, et ce qui m'arrange, c'est que l'aire de repos juste avant la sortie Chaumont était fermée. Nickel comme excuse, non. Qu'est ce qu"en pense notre ami Pierrot?

Réveillé de bonne heure, mais avant de sortir de dessous de la couette, j'allume le webasto. Une fois un peu de chaleur dans l'habitacle, je me décide à me lever. Le camion qui était devant moi est bien parti comme prévu. Je pourrais donc partir à ma guise. 

Mais avant tout, on va passer par la salle de bains et les toilettes du relais. Pain beurre, café allongé plus tard, je me décide à partir à 5H40. Déjà pas mal de confrère sont partis. Je monte par Chaumont, St Dizier, Vitry. Chez Serge, il y a encore pas mal de camions, et c'est tant mieux pour cette institution. Hier soir, c'était le sujet de discution de mes collègues de table. 

J'avais un doute sur mon adresse de livraison. A la base, je livre chez GXO, rue Blériot à Vatry, ZAC 2. Rue Louis Blériot, c'est ZAC 1 et GXO, c'est zac 2. Cindy n'ayant pas eu de retour, je tente GXO? zac 1. A l'accueil, la personne, peu aimable de surcoit, me signale que ce n'est pas ici. Ok, on va donc Rue Blériot. Je tourne un peu; je ne vois que CEVA, Socara, etc...

Je rappelle Cindy qui me met en relation avec un chauffeur de Sorgues ; il a galéré lui aussi. En fait, il faut aller chez Socara...Ah ben, je suis devant. 

A quai à 8H30, j'en repars à 8H40. Par contre, je devrais attendre le boulot.

Dnas l'attente que le frêt tombe, je passe mon temps à nettoyer la cabine, rien sur l'extérieur en raison des orages et averses qui tomberont sur toute la journée, et lorsque la pluie cesse, j'en profite pour passer un peu de temps dehors en marchant De plus, je "visite" la ZI, pour trouver un endroit plus calme que celui où je suis actuellement. Impac, je tombe sur une impasse où il est possible de se retourner. Au cas où je devrais passer la nuit dans la ZI, c'est bon, j'ai réservé mon emplacement.

Vers 17H00, j'ai l'info d'un chargement demain matin à 5H30 chez Arcelor Contrisson F52. J'en suis distant de 60 kms environ, alors go, on y va directement. Je vois qu'il y a de la place pour se garer devant : impeccable.

En moins d'une heure, j'y suis. Une quinzaine de places sont existantes devant le portail du client, et la moitié est disponible, ou la moitié est occupée : c'est comme vous voulez.

Je vais directement à l'accueil, avec une personne très sympa, qui me propose de contacter le pontier, car le came est prête. Bof, j'ai pas le goût à sangler et à faire chier le gars qui finit sa journée dans 45 mn. Alors, je file à la douche. 

Etant resté toute la journée dans la cabine, je vois qu'il y a deux restaurants dans le village d'à côté, distant tout de même de 3.5 kms. Mais, il ne pleut plus, alors on enfile les baskets la parka jaune et on fonce.

Après une tartiflette légère et deux petits verres de Côte du Rhône, c'est reparti pour regagner ma chambre.

Réveil à 4H45. 5H15 sur la bascule. 5H30 dans le hall. Tout va bien. Le pontier est très sympa, et à priori le message est passée entre hier soir et ce matin. Alors, tu n'as pas voulu embêter mon collègue?". Les tôles sont sanglées, je peux quitter dans la nuit noire, le site d'Arcelor, en passant par Bar le Duc. Un confrère de chez Berberat, un local, m'explique un raccourci, mais quand je vois la carte, je devrais passer par des petites routes et qq traversées de village. De nuit, et chargé lourd, on va éviter de mettre un camion au fossé. Un par semaine, ca suffit! Oui, un collègue a mis une remorque au fossé semaine dernière dans les environs d'Auch.

On descend sur la flotte, alors, je serais léger en photo ce jour, et je suis même obligé de mettre ce foie jaune de Tophe en photo : pour dire....Trève de plaisanterie, vous avez vu les tours qu'il se tape. Perso, j'ai toujours l'impression qu'il voyage pour ses vacances, mais en camion. Parait même qu'il est payé.

Dans Givors, j'ai croisé Guillaume 49-Canada-74 : sympa de le revoir après 4/5 ans. C'est lui qui m'a vu. Bon retour dans tes montagnes.

A 15h00, le gros est garé en place 4, avec les pleins. La pompe MamyBlue marchait du feu de Dieu. J'ai bien fait de faire le niveau.

Bon weekend à tous.

Je ne démarre pas très tôt la semaine qui sera coupée en deux pour ma part, du moins c'est ainsi que celà devrait être d'après Cindy. Je ne devrais pas "bloquer" ce mercredi, et ca m'arrange fortement, car à la base je souhaitais deux jours de CP en fin de semaine, histoire d'être sûr de finir mes travaux avant que ke cuisiniste arrive, et surtout que je n'ai eu qu'un jour pas ci par là depuis mon arrivée chez Combronde.

Alors ce matin, ma mission est de livrer un chantier à St Paul Trois Chateaux, puis 4 palettes de déchets au port fluvial de Bollène. Logiquement, je dois faire le chantier après, mais sur le trajet, j'appelle mon contact et me signale que les camions prévus avant moi ne sont toujours pas là, et que ça l'arrange que j'arrive. 

Quinze minutes plus tard, je rentre dans la zone de chaniter, et effectivement les deux camions verts de Chantemerle les Blés, les régionaux de l'étape ne sont pas encore arrivés. Le temps d'ouvrir un côté et de dessangler les tôles du second niveau, mon gars a démarré le Manitou et commence son oeuvre.  Je dis son oeuvre car il est très précautionneux, malgré son air bourru. Je pesne que l'affaire est réglée en moins de vingt minutes, ce qui me laisse le temps de rznger mes sangles, gumis et protection contre les angles que j'avais disposées ici et là.

Pour une fois, j'ai une chance énorme, car à peine, palcé derrière le cerceau qu'une pluie intense s'abat sur le secteur, et tous les ouvriers du chantier courrent se mettre à l'abris...une vrais ruche, les pauvres!

Toujours chanceux ce jour (c'est assez rare pour le signaler), l'orage faiblit grandement quans j'arrive devant la bascule du second client. Ouf. Placé rapidement dans la zone de déchargement, je suis délesté de mes quatre palettes de déchets à une vitesse supersonique. Tellement rapide que je suis "obligé" de couper 15 mn pour un café à la sortie du client et à nouveau sous des trombes d'eau.

Toute la matinée, ce sont des trombes d'eau qui me tombent dessus, et c'est toujours mieux que des pavés dans la gueule. J'évite ainsi les points de suture. Et c'est sans vitres latérales cassées que j'arrive à Grans avec près de deux heures d'avance. Je pourrais me restaurer car tout n'est pas prêt. 

Une heure après, je suis invité à me placer au quai 28 ; yes, c'est à quai, et non pas en zone extérieure. Lorsque j'arrive sur les quais, et que je vois le volume de palettes à charger pour mes trois destinations en région lyonnaises, je pense qu'il va y avvoir un problème. Le cariste est du même avis ; il a d'ailleurs eu un briefing de son responsable et des priorités à donner au cas où. Et effectivement, il restera cinq palettes sur le quai.

Le remontée ne fait peinard, calé à 85 Km/h, entre averses diluviennes et soleil faiblard.

Je coupe aux Chassis, où je me reprends à 3 ou 4 fois pour mal me garer dans la nuit précoce suite au changement d'horaire.

Ce matin, j'ai croisé Manolo, s'en ai suivi une bonne conversation téléphonique, durant laquelle, j'ai croisé aussi Phil et Fab. Fab que je re-croiserais à la remontée. Je pense que c'est celui que je croise le plus quand je suis sur la vallée du Rhône, et c'est un peu normal vu son activité.

Ce matin, il est inutile de se lever aux aurores, puisque mon programme est de livrer mes 3 clients puis de recharger au dépôt pour jeudi matin. Alors, je démarre pour être à l'ouverture du client à Chasse sur Rhône. Bien entendu, une fois là bas, c'est un peu le rush des artisans et l'accès au portail en marche arrière se fait de façon très cool, avec une seule reprise afin de m'aligner une fois le portail passé, car c'est bien étroit. Je coupe la route aux deux files, mais personne ne klaxonne, ca enlève du stress, même si maintenant, j'arrive de plus en plus à faire abstraction des gars qui s'agitent. J'augmente tout de même mon attention lorsqu'il s'agit d'avancer un peu des fois que...

Dnas le tétris, on trouve facilement la dizaine de palettes prévues. Mais, celà prendra bien une heure tout de même, café compris. Quelques artisans sont dans les locaux ; dans leur discution, on entned bien peur désarroi devant la chute des permis de construire et donc du boulot qui commence à se faire rare pour les mois prochains.

Direction Craponne pour la même enseigne. Cette fois, je passe par A7, A450, et la route des pétrolliers, bien connue par mon ami Dudu. La traversée de Givors possède pas mal de travaux, alors les 3 kms de détour, qui plus est par une voie rapide, je ne serais ni perdant en conso ni en temps.

Là bas, ils sont deux caristes à me vider. Le vent y est un peu froid, alors j'accepte à nouveau un petit café, une fois je job fini.

Direction Vaulx en Velin, o^l'accès est de plus en plus difficile à cause de travaux face au portail d'accès. Un trou n'est toujours pas rebouché, alors que l'entreprise ne possède plus de zone de travaux. C'est franchement au chausse pied que l'on rentre, et pour sortir, pas le choix de mettre la cabanne dans les arbres. 

Ma matinée s'est très bien passé, et j'arrive à midi au dépôt. Greg vient me vider mes palettes en retour, puis il ne veut pas me faire attendre la relève de 13H00, alors il se colle à mon chargeme,t : merci à lui. Quatre piles de tôles, 25 T. Je sangles de façon traditionnelle les piles les plus hautes, et fait un tour mort sur les piles les plus basses. Je range mon camion dans la zone "sécurité", non pas que ma marchandise soit à risque, mais celà arrange Bechir. De toute façon, chaque weekend, et dans l'attente de l'affectation d'une place, je me range où on me dit.

Je vais récupérer 8 équerres neuves ; mes anciennes, je les avais laissées dans un dépôt vers Strasbourg! Etourdi que j'étais. Il faut que je pense à prévoir des sangles pour les fixer sous la remorque.

Rentré tôt à la maison, je m'attaque de suite au ponçage et à quelques finitions sur les joints et les différents angles. 

Jeudi, départ de bonne heure pour être sur Pierrelatte entre 7H00 et 7H30, puis un chargement chez Orangina (84) pour la Courneuve (je déteste), à ne livrer que vendredi à 14h00. Je recharge sur place ; en toute logique, c'est retour samedi matin. Dommage, je devais faire un don de plaquettes samedi matin à 9h00.