Carnet de bord de Novembre 2023 | Partager sur Facebook |
Un mercredi à fignoler ma future cuisine. Je n'ai pas encore commencé les raccordements d'eau, et cuex des évacuations. Je suis bien à la bourre, et le retour samedi en matinée, ne va pas arranger la chose.
Ce matin, départ du dépôt juste après le top des 5H00, pour me rendre à Pierrelatte. La traversée de Vienne se fait bien tranquillement ; j'aperçois les stigmates du choc sous le pont de St Romain ; il y a de belles traces d'huile hydraulique probablement. L'A7 est bien calme jusqu'à Valence, un peu plus chargée après. Je craignais les bourrasques dans la vallée du Rhone, mais ca va ; il n'est pass utile de s'accrocher au volant.
Je suis comme convenu chez le client à 7H15, impec. Seulemment deux camions de type benne sont là pour livrer des grosses poutres. Pour ma part, ce n'est que des tôles plates, ca va la faire. On me demande de me garer le long des deux bennes et t'attendre, je m'excécute jusqu'à ce que l'on vienne me dire de déplacer mon véhicule. Ah, alors ou vais je? Ok, cette place, ca marche. 20 mn après, un autre gars me demande de me mettre là où j'étais initialement. Toujours avec le sourire, je lui signale que j'y étais dès le départ, mais on m'a demandé de me déplacer. Oui, mais non. Allez manoeuvre petit Baloo.
Entre temps, j'ai bien eu le temps de rouler mes sangles, ranger mes équerres, sous des grosses averses. Il faut juste jongler avec les gouttes d'eau pour aller ranger tout ce matériel dans les coffres. Je retourne les relancer vers 8h30, car tous les camions qui arrivent entrent dans le hall, et pas moi. Dans 10 mn, me dit-on. J'annonce en direct à Cindy, que je partirais donc d'ici 1H / 1H15. Là, le gars me répond qu'en 20 mn c'est réglé. Je lui répond avec une petite grimace souriante, et malheureusement, j'aurais raison. Les 10 mn se transforment en 20 mn, et le déchargement prendra 50 mn. Par chance, mon gars est dans le hall, si bien, que lorsque je suis vide, je retourne le saluer, avec ma montre!! Il est désolé.
Pas autant que moi, car j'avais RDV à 9H00 chez Orangina à Chateauneuf!! Je crains un peu.
Mais non, une vue garé sur le parking en attente, mon téléphone sonnera 15/20 mn après. Par contre, le chargement se fera sous une belle averse qui s'arrêtera dès que je monterai dans la cabine.
Il est midi quand je reprends la route. Je roule jusqu'à Genas, dans l'idée de me faire payer un café par mon frèrot, mais il est sur des chantiers. Tant pis, on fera 30 mn tranquillment dans la cabine.
Le reste de l'après midi se fait entre les averses fréquentes, mais sans soleil, même timide. La tempête a laissé quelques branches ici et là sur le bord des routes, mais rien à voir avec les dégâts sur l'ouest du territoire. Il me faut monter au max de mes heures. Je sors à Chalon sur Saone, pour passer par le Morvan, et je couperais à la Croix de Molfey, chez Yvette, avec 9h48 de volant.
On ne s\'affole pas ce matin. Avec un RDV à 14H00 à la Courneuve, j\'ai prévu de ne décoller qu\'après 8H00, et de me poser sur une aire en RPau plus proche de ma destination. Je passe mon temps dans la montée à repérer mes temps de passage pour mon retour, même si dans l\'idée, je pense revenir au mieux à mon point de départ du matin. Je surveille l\'état des routes autour de Paris. J\'ai décidé de monter par la Francilienne ; bon c\'est un peu le trajet \"que j\'affectionne\". Quand je dis affectionner, on parle de la RP, on n\'est bien d\'accord, que je ne rêve pas d\'y monter toutes les semaines. Je ne suis pas pété du casque non plus. Pause de 45 mn sur l\'A5, avant d\'attaquer les choses sérieuses.
Malheureusement, j\'ai loupé la plus grande aire de rpeos juste avant l\'inter-section de l\'A4, alors je me dis que je me poserais à celle de Villevaudé. Mon cul Paul ; c\'est blindé et d\'un dégueu!!
Je crains de me faire refouler en ayant trop d\'avance, alors je pense ne pas sortir de ma cabine et d\'attendre 13h30 pour m\'inscrire. Pas de bol (ou si, mais on verra plus tard), lorsque j\'arrive, le parking PL est vide. Merde, moi qui voulait être discret.
A l\'accueil, je m\'inscris pour mon déchargement et chargement. De suite, on me dit que je conserverais mon amplacement. Yes, on pourra faire 45 mn (logiquement), et repartir avec 4h30 pour sortir de la RP.
Vongt minutes plus tard, je suis en place avec près d\'une heure d\'avance sur le planning.
Je susi avec un jeune cariste sympa ; je lui propose même de scanner les palettes lorsqu\'il me vide, puis lorsqu\'il me charge.
14H45, c\'est mon heure de sortie pour affronter les bouchons que je ne tarderais pas à avoir. Mais sincèrement, et par rappport à mon temps ce matin à la montée, je n\'aurais perdu que 25 mn.
J\'ai toujours un oeil sur Maps, et l\'ami Tophe n\'est pas looin de moi lorsque je passe dans les environs de Melun. Il me confirmera par téléphone, qu\'il a bien vu le cul de ma remorque. Lui descend par Nevers afin de passer à son dépôt. Cette semaine, il a brassé de l\'air en Normandie et il continue dans sa lancée puisqu\'il promènera jusqu\'en Italie un gros ventilateur.
Je m\'arrête comme convenu et avec un peu moins de 9h00 de conduite à la Croix de Molfey ; il ne me retait plus que 10 mn environ avant de devoir couper 45, alors pourquoi repartir... de plus, Hervé, un ancien affreté Combronde avec qui j\'ai bien sympatisé, coupe chez Yvette.
Nous regagnons nos cabines respectives après 22H00.
Demain, on décolle à 5H00.
Impossible de retrouver le sommeil après 3H00, heure à laquelle un Man est vnu quelques instants, stationner à proximité des camions. Il a redémarré parès que j\'ai éclairé ma cabine!! Mystère, je n\'ai pu voir sa plaque, mais plus retrouver le sommeil.
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A 4H30, je démarre ma cafétière, pus je fait le tour du camion ; RAS, puis celui d\'Hervé : RAS aussi. Je marche un peu histoire d\'être frais pour prendre le volant. Hervé se lève et on voit de suite qu\'il n\'est pas du matin. Alors, je lui propose de passer devant, et de toute manière, étant chargé à 28 T, lui à 12 T, il patientera derrière moi. La route du Morvan est bien tranquille. On traverse ces grandes plaines sans déranger sangliers ou cervidés. C\'est un peu ma hantise dans ces coins.
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A6 à partir de Chalon nord, avec des régules pratiquement identiques, on se suit sans encombre.
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On se loupe de peu avec Yaya, ou alors on ne s\'est pas vu.
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8H25, le portail s\'ouvre tout seul à ma aprroche. Super, je n\'ai pas à me tremper pour taper le code. C\'est Greg qui m\'a vu arriver et qui m\'a ouvert. Lorsque je le croise en vidant ma carte, il me propose de me charher pour lundi, car il a eu les programmes. Et oh, il me faut vider avant.
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On convient que je passe entre 9H30 et 10h00.
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Voilà pour ces deux demies semaines.
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A la semaine prochaine, et merci de me lire et de vos commentaires.
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C'est reparti pour une bonne vraie semaine de 5 jours.....pifff. Il nous faut du courage, n'est ce pas?
Pour ma part, je rejoins le dépôt vers 6H10, et j'ouvre le portail à Homar, qui a un trou de mémoire et ne se rappelle plus du code. Je pesne sincèrement qu'il dort encore...
On part tranquillement direction SQF, en passant par Vienne et Septème afin. Le trjat peut pêtre plus long que sur la rocade en terme de temps, mais il est tout de même plus fiable à cette période de l'année ; pas de rique de bouchons à cause d'engins agricoles
Arrivé avec mn d'avance, j'ai de suite un quai, le 25, si ma mémoire est bonne.
Le temps que ke café coulé et les premiers soubressauts de la remorque se font sentir. En 20 mn, c'est réglé, papiers compris. Il faut dire que nous n'étions que 3 ou 4 camions à quai, à la même heure et aucun camion n'est arrivé du temsp de ma présence.
Retour au dépôt par le même chemin. Dans le week end, j'ai envoyé un e-mail à Cindy pour lui rappeler mes dates de RDV chez le dentiste, et Cindy m'a remercié de ce rappel, tout en me demandant de la rappeler une fois vide à SQF.
Je ne lis que très rarement mes e-mails personnels dans la journée, et bien entendu, je n'ai pas vu sa demande. Il faut dire que l'on communique habituellement pour les missions via le pro et les appels sur le perso.
Et c'est à Vienne, que je vois son message. Malheureusement, elle me demandait d'aller directement charger à Eurexpo. Ben, c'est loupé, passage au dépôt, car le gros a besoin de sa dose, drogué qu'il est par le GO.
Arrivé à Eurexpo, c'est un peu le bordel. Hier, c'était la fin du salon Equida, et c'est un salon assez prisé sur le secteur. Et même si certains ont déjà commencé les démontages, il y a un grand nombre de camion qui attendent. Je rejoins David du dépôt de Veauche, et j'apprends par la même, que nous chargeons le même client pour la même destination, à savoir Marolles dans le Calvados. Nous avons à peu près le nombre d'heure restant à conduire, mais David doit passer au garage car il a éclaté la semaine dernière et doit changer son pneu.
Pour ma part, vers 13h00, je suis chargé, quasi complet, mais hyper léger. J'ai noté 6 T sur ma CMR, mais je ne demande si je n'avais pas que la moitiée.
Je choisi de monter par A6 jusqu'à Macon, puis la RCEA (j'y croiserais Cassoulet), Moulin, Nevers, Orleans, pour couper au relais de Beauce. Tout se passe bien jusqu'à Moulin, mais au nord de Moulin, gros bouychon, suite à des travaux sur à peine 100 m, qui me feront perdre près d'une heure.
Quand on se rappelle avec David, on voit bien que le relais de Beauce n'est qu'une utopie ; alors d'un commun accord, on vise Vierzon, La Grotte. Donc je bascule à St Pierre de Moutiers, pour prendre la direction de Bourges. Sur le chemin, je remets le tachy à zeéro en ne faisant que 30 ; 15 étant fait dans les bouchons lors d'un arrêt.
Je devais arriver le premier, mais David me devancera de quelques minutes suite à mon retard pris sur le secteur de Moulins.
On se retrouve avec David, après que le réveil m'ait sorti de la couette. J'ai mal dromi entre 1h et 3 h, mais après j'ai dû bien casser l'oreiller. Avant de sortir de la couette, je ne suis pas fou, un interrupteur bien placé au dessus de ma tête me permet d'allumer le radiateur, appelé webasto sur nos PL.
David est déjà au comptoir. Après une tournée de café, on décolle. Enfin, David se trompe de piste, ou alors son plan de vol était mal établi, il prend la direction de Tours, puis à cause de travaux, on ne peut faire demi tour de suite. Résultat, on perd 50 mn.... Putain, on commence mal. Nos plannings sont assez serrés pour tous les deux.
On se pose au relais de Beauce pour 15 mn et une tournée de café. Sur Evreux, on continue avec nos détours, mais là David n'y est pour rien. Ce sont des travaux qui nous détournent de notre chemin de croix.
On finit par arriver juste avant midi à Marolles. Et dire que David a failli louper l'entrée de la petite ZI. Heureusement, nous étions au téléphone.
Le client me décharge en premier, et c'est rélglé en 20 mn. TOut bien.
Désormais, il me faut me rendre à Rouen, et j'aivais pu voir que le quai de France était fermé, alors, je me souviens d'un itinéraire bis, que j'avais déjà réalisé. Je le retrouve impec.
Ma guigne ne me suit pas. Arrivé chez le client, dans une rue bien étroite, je m'aperçois que j'étais suivi de 3 camions qui venaient eux aussi charger. Yess, suis prem's.
Avant 15H, je prends la direction de Limay pour vider en foulée on petit lot d'ADR. 1H10, après, je suis en bascule, puis dans la zone de déchargement. Personnel sympa, mais qu'est ce que ce site est triste, et bien crade. Et je ne vous parle pas des dos d'âne....
Vers 16h30, je me pose à la Marmitte à Limay. Il ne me reste pas assez d'heures pour basculer sur le 77, alors départ de bonne heure, mais après 5H00.
Je lâche le frein de parc vers 5H10, avec prudence car le parking est bien étroit et la file où je suis garé n'est pas assez "incliné par rapport à celle d'en face. Je n'accroche rien, et je rejoins l'A13, pour ma caler à 90 kM/H jusqu'à l'approche de la capitale. A13 - A12 - N12- N86 ; je pense avoir fait un choix classique, et même si le trafic est important, je ne tomberais pas dans des bouchons, mais tout de même, à certains gros changements, des ralentissements. Et avant 6H00 du matin!!! Je suis bien en avance pour un RDV à 8H00, alors je coupe dans une station service. 45 mn, pour un second padj en statoin avec un pain au raisins (moi aussi, j'aime bien ça), et un café allongé.
Les quinze derniers kilomètres ne sont que formalité, mais lors de mon iscription, on m'annonce que je suis prévu à 14H00. Oup's, j'ai beau insisté, gentiment, je précise, mais on me raccroche au nez. Sympa, le gros con en face.
J'attends que Cindy me rappelle; elle rappelle le client et en fait l'erreur vient d'eux. Le numéro donné n'est pas le bon, sans doute encore un copier/coller à la con, sans vérification.
Je rentre de suite, mais je ne serais à quai que 30 mn après. Par contre, c'est assez rapide à charger, ce qui me fait quitter le site vers 10h30.
Désormais, je n'ai qu'à rouler, car la livraison n 'est prévue que demain matin sur Vénissieux. Alors, je me cale de suite à 90 kM/H, histoire de sortir au plus vite de cette région, même si Brie est plutôt bien placé pour prendre la direction du sud.
L'A6 m'emmène jusqu'à Avallon, mais je couperais à l'aire de Chablis, pour un rapide casse croute. Après, c'est un long coup de téléphone avec l'ami Dudu, qui me fera limite loupé le Renault de Renaud, que je vois à la dernière seconde. Merci du coup de klaxon, Renaud.
Dudu part continuer ses études à Oxford, et je le croiserais juste avoir repris l'A6 à Chalon, et je ne louperais pas la photo.
Je clôture mes dernières 4H30 à quelques minutes près, au relais du Cheval Blanc.
On va essayer de livrer tôt ce matin, afin de pouvoir assurer le job du matin que Cindy m'a rajouté avant de faire un second tour en bobines. Arrivé sur place, je suis immédiatement mis en place dans la zone de déchargement. Hier, je n'ai pas pointé mon chargement, et comme par hazard, il m'en manque une...et merde. Et voilà, ma première réserve. Cindy n'est pas trop inqiête, car celà arrive assez fréquemment.
Le périph lyonnais passe bien, et je suis rapidement à St Fons. Là bas, les gars sont sympas aussi, mais les lots à charger sont un peu éloignés de la zone, donc c'est un peu long. Et malgré que la circulation sur l'A47 soit bien ralentit, j'arrive en avance sur le site de destruction, et comme d'habitude, il y a des camions de partout. Pas de possibilité de se garer proprement! Dans les 10 mn, deux camions entrent ce qui libère une mauvaise place. Dans le laps de temps, Greg me contacte ; il est dans le coin et vient passer me saluer. On passe un bon quart d'heure, et Greg a été mon porte bonheur, car dès son départ, on me fait rentrer.
Une heure plus tard, je repasse en bascule. Alors GO dépôt pour charger 3 bobines à destination de Montabard (21). Dommage, j'avais eu Pierre et comme Cindy attendait le retour d'Olivier pour attribuer les lots de Montbard ou de Chatillon le Duc (25), je pouvais potentiellement monter sur le secteur de Pierre. C'est partie remise.
Je monte tranquillement via A6 et le Moravan pour couper à Sussey, chez IUrsula. Sur place, la problématique est de faire fonctionner le chauffage. Les radiateurs sont tièdes, et d'apres le patron, ils ont un problème sur le circulateur. En les questionnant, c'est lorsqu'ils ont remis le chauffage en route. A mon avis, c'est juste un problème de grippage ; alors je propose mes services, et bingo, 3 mn après le circulateur est en service. J'ai gagné mon apéro.
A la base, je voulais partir vers 6H30, mais réveillé après une bonne nuit de sommeil, je devancerais le départ de 30 mn, ce qui me fait arriver à l'ouverture du client. Je rouve de suite la bonne personne, fort sympathique au demeurant, et j'accède au hall de déchargement. Il vaut mieux être bien réveillé pour y accéder, car c'est assez étroit et on y arrive de travers. En moins de 10 mn, les trois bobines sont déchargées. Je ressors du hall pour me placer le long du mur pour être chargé en plaque de métal déployé, afin de les emmener au thermolacage à Sassenage. Aucune idée, à quoi cela peut servir un thermolacage ; je n'ai pas posé la question et je le regrette. J'y penserais lundi.
Chargement de grande palette de type "vitrier", où sont posées les fameuses plaques. Les huit premières palettes ne dépassent pas un mètre de haut, mais la dernière fait bien deux mètres. Je passerais tout de même deux sangles, même si le client me signale que personne les attache!!
On repart par la même route. Quel régal au petit matin que ces routes du Morvan. C'est quand même beau cette France rurale.
Une fois sur l'autoroute A6, je me cale derrière une citerne et mets le pilotage automatique jusqu'à l'aire de Mionnat, pour une pause casse croute, car j'ai la dalle.
Pleins GO et Adblue, puis je passe le gros au bain, car il le faut bien. Brossage en règle et karcher sur le tracteur, ainsi que les portes de la remorque. Je n'ai pas fait la b^che au balais brosse, car j'avais deux collègues qui attendaient.
Un salut à Cindy, avec remise de mes CMR hebdomadaires.
Lundi, direction Sassenage, mais après un RDV dentaire. Logiquement, je dois descendre à Toulouse, mais il se peut que ce voyage soit donné à Eric, car pour l'instant, il est le seul à n'avoir rien d'inscrit à son planning. Après mon Sassenage, ce sera sans doute surprise.
Demain, je joue au plombier, non je n'ai pas de salopette rouge.
Bon weekend à tous.
Ce n'étai pas un weekend de repos ; interminable ces travaux de cuisine La plomberie c'est bon, mais j'en ai bine bavé pour les trois dernières prises électriques que je souhaitais mettre Les carotages sont faits, il ne me reste plus qu'à faire les raccordements électriques. Mais avant tout, j'aurais des reprises sur le placo ; avec les contre jour, il y a certains défauts à faire disparaitre.
Mais ce matin, c'est rénovation du dentier. Ce n'est jamais de gaité de coeur que l'on va voir son dentiste, aussi mignonne est elle. Et j'en ai bien bavé ; elle a finit par avoir pitiée de moi et m'a endormi la gencive inférieure. Je soirs avec les bas du visage complètement endolori. Dans la traversée, un Théveno se promène avec son bol de petit dejeuner placé à l'envers sur un pupitre, c'est Tophe. En fait, après la vaisselle, il le fait sécher. Bizarre ce gars! On papaote un peu dans l'attente des feux. Il part sur Voreppe, moi, une fois récupéré mon gros, c'est Sassenage. On prendra donc la même route.
Je croise Cindy, mais j'ai du mal à parler, je zozotte et me mords souvent la langue ; je préfère donc rester muet, le temps que mon visage se réveille après la torture matinale.
Je mets un peu moins d'une heure trente pour ralier mon client. Je craignais en arrivant sur les coups de midi de devoir attendre, mais non. Mets tois le long du grillage, on te vide de suite. J'ai juste le temps de poser 15 mn, pour dire.
Chemin inverse pour retourner au dépôt, pour mon premier tour de bobines à destination de Chatillon le Duc.
Autoroute jusqu'à la sortie Pérouges, pus nationnale jusqu'à Bourg en Bresse. J'ai dû couper 30 mn à Dagneux, et j'ai été surpris du monde en stationnement vers 15H00. Essentiellement des camions étrangers. Je pense qu'ils étaient nombreux à être en attente de fret.
Je finis ma petite journée de route à Mouchard.
La nuit a été plutôt bonne, et je suis réveillé de bonne heure. Je quitte Mouchard sur les coups des 6H00 du matin, persuadé que le client ouvre à 7H00. Malheureusement, je me suis trompé d'une heure, alors une fois un petit café bu devant le portail du clienttte, pas forcément pour y dormir, mais lâché un peu. Au bout de 20 mn, j'en ai marre, alors je file dans la remorque, pour dessangler mes bobines, et ranger le matériel. A 8h00, les bureaux s"éclairent et je passe en bascule de suite. Aucun autre camion présent, j'ai droit droit à me glisser dans le hall 5, mais en passant par le hall 4. C'est le seul client depuis que j'ai le permis SPL, où je peux appliquer une marche arrière en formant en S, comme à l'examen.
Une fois en place, et à l'abris de la pluie, la dépose des 3 bobines n'est qu'une formalité.
Avant la mission suivante, un petit coup de fil à mon papa pour son anniversaire ; 88 ans ce jour et toujours en pleine forme. Il est venu ce samedi pour donner ses directives en plomberie et placer quelques jurons : c'est qu'il va bien, donc! Et s=désormais, il lit mes CDB, j'avais intérêt à ne pas oublier.
Mission suivante : chargement d'un complet de palettes neuves pour Pont Eveque F38, pas loin du dépôt. Chargement sous la flotte! Initialement, ce n'est à livrer que mercredi 8H00. Cindy durant ma descente cherche une solution pour soit que je fasse un échange de remorque, soit qu'un autre chauffeur puisse aller livrer. La solution viendra de moi, qui tente de livrer, avec l'accord de Cindy, le client à mon arrivée sur Vienne J'appelle, et on me dit si tu arrives avant 14H30, c'est bon. Merde, je ne peux y arriver, j'ai une 30 à faire. Peu importe, je dépasserais de 8 mn mon temps de conduite et je me radine à l'accueil, puis sur le quai, je trouve deux caristes super sympas, qui terminent leur journée à 15h00, mais qui prennent soin de me vider. Il me reste des papilottes, alors je partage. Je prends mon temps pour ranger ma remorque et abaisser les planches que j'avais positionnées assez haut ; les 30 sont écoulées, je peux retourner au dépôt charger les tôles pour le 02.
A peine positionné, qu'il se met à pleuvoir, alors que le sol est bien sec. Ben oui, à rpiori, il n'a pas plus ici depusi le milieu de la matinée. Pas de chance pour moi, les tôles plates se chargent en extérieur ; je suis bon à prendre l'eau.
Mouillé pour mouilé, je file à la douche avant de reprendre le volant, ne sachant pas trop où je vais me poser. Cindy me rappelle pour m'informer que mon lot n'est à vider que jeudi! Bon, ben, on ne va pas s'affoler. Une fois passé Lyon, je me pose à l'Avé Maria, et pis c'est tout. Demain, il fera jour et on espère un peu moins de pluie.
Une journée où je n'ouvrirais pas les portes ; enfin si, le matin pour contrôler les arrimages de mes tôles et lors d'une pause en fin de matinée. Décollage un peu avant 7H00, car je suis réveillé. Cinq minutes après, le Gros est lancé sur l'A6 en direction de la capitale, enfin jusqu'à Beaune, puisque je bifurque direction Lille. Entre temps, je croise Manolo qui descend sur l'Ain. On passe un bon moment au téléphone, et j'en profite pour lui demander la route qu'il prend pour monter à Chalon en Champagne, pour éviter la N4. Je sors donc à la sortie Bar sur Aube sur l'A5. Et effectivement, la route est bien tranquille ; on y croise peu de camions et seulement 5 dos d'âne jusqu'à Vitry. Seule la traversée de Bar est un poil "longue", mais on y passe pas non plus 10 mn. Il faudra juste que Manolo me dise comment éviter la ZI de Vitry Marolles, car elle est bien giante et c'est un champ de mines.
Je reprends donc la N4 à Vitry. Je stope sur le parking de la Veuve, histoire de passer un petit moment sur la couchette. Pas de dodo, mais un bon repos.
Je continue par la nationale jusqu'à Laon, où je stoppe à la Ferme, à 3 kms de mon client.
Une bonne marche de 6 kms jusqu'à Laon, puis retour au camion pour une bonne douche. Dans le temps notre Ardechois des montagnes m'appelle, il va couper au même endroit. Bon, j'avais la dalle, mais on va l'attendre tout de même.
Après une bonne soirée avec l'ami Mich07, dont c'est l'anniversaire ce jeudi, il est temps pour moi de faire les 3 Kms qui me séparent du client. Le portail est ouvert, alors j'entre pour stationner devant les bureaux d'accueil, éteints à cette heure. Mais rapidement, un gars vieznt me voir et me donne rapidement les directives pour que je puisse accèder au hall de déchargement. Mais avant tout, je passe à la pesée ; lorsque je lui tends les papiers habituels, il me demande si j'ai le certificat de conformité des tôles. Et oh, sui tourne volant, pas Monsieur Qualité. Ah ben, on ne peut pas décharger ; là c'est tout de suite moins drôle, n'est ce pas, surtout à 7H00 du matin. Allez petit Baloo, retourne au camion en attendant que le fournissuer en Italie se réveille. Ouf, 8H30, on entre dans le hall, mais là, autant que le gars au bureau percutait un max, mon pontier est un zombie. Ayant sous doute moins de 25 ans, je me permets de lui faire une réflexion " t'as dormi cette nuit, ou tu rentres de boite là". Pas sûr qu'il ait compris. Moi par contre, j'ai vraiment compris qu'il avait -2 en tension, et qu'aucun neurone ne touchait son voisin, quand il a commencé par vider les piles du milieu!!! Il s'est fait chier, mais il a insisté. J'ai baissé les bras et suis aller à la machine à café. Lorsque je lui en ramène un, il me dit qu'il n'en boit pas. Je laisse échapper "Ah, tu devrais".*Gentil le garçon, mais pas nerveux, vraiment pas.
Entre temps, j'ai mon rechargement à 60/70 Kms de là, au nord de Reims. Quand je regarde Maps, je pense que je vais charger dans une ferme, et bingo. Je ne vous cache pas que lorsque je suis arrivé devant la petite entrée, dans la petite roue du petit village, je me suis dit "gros, t'es trop gros". C'est passé, je ne sais pas comment j'ai fait en fait ; sans doute ai-je été aidé indirectement par les récits de notre pisciniste, va savoir! Il drache sa race, mais grave. Equipé Waterproof, sauf au niveau des gants que je serais obligé de changer, on charge de gros pallox de patates pour Cabannes F13. Ces patates sont énormes, de vrais pavés, tels que les Marseillais adorent. Grosso modo (ou Grosso Fabio), j'en ai 27 T. Je sangle les pallox dédoublés sur la hauteur.
Et puis, il est l'heure de prendre le chemin du retour, non sans être passé par le vestiaire, pour un changement intégral de tenue. La pluie sera ma plus fidèle accompagnatrice, comme depuis le début de semaine en fait. Echange avec Manolo, pour des explications afin d'éviter la ZI de Vitry-Marolles. Même route qu'à l'aller à partir du sud de Vitry le François.
Exceptionnellement, la rocade de Lyon passe crème, mais vraiment super bien. J'hésitais à me poser soit au dépôt, soit au Chassis à la Roche de Glun. Allez soyons fou, on claque dix. Petite frayeur car le dernier rond point donnant accès à la N7 est fermé. La déviation nous fait passer sur des routes pas vraiment adaptées au PL.
Ouf, je suis sur le parking du resto avec 15 mn de marge.
Demain je ne suis pas pressé pour aller vider mes patates.
La météo ne m'a pas permis de réaliser des photos : désolé.
Bien dormi cette nuit. En soirée, je me suis décidé à partir vers 7H00, passer au dépôt de Bollène pour mes plains et faire la pression des pneus, puis j'irais vider mes patates. Alors, je me tiens à ce programme. Seul petite modification à mon programme, un passage par le Mistral pour un café.
Vers 10h20, je suis chez le grand distributeur de patates sur Cabannes. Passage en bascule et oh suprise, elle affiche un onorable 45300 Kgs. Rapidement, un pallox est déchargé ; le cariste m'annonce qu'il réalise un prélèvement pour le labo. Fais ton plaisir, pendnat ce temps, je débâche que d'un seul côté vu le vent qu'il y a dans le coin.
Au bout de 15 mn, mon cariste n'est toujours pas là. Il revient avec le pallox jusqu'au camion. 'Y a un problème". "Oui, marchandise refusée, pb qualité". D'après leur analu=yse, taux important de pourrisure et beaucoup de sujets qui commencent à germer.
Oup's, on fait quoi maintenant. Retour à l'envouyeur. Plusieurs personnes viennent me voir et me demande de repartir avec la marchandise. J'explique avec courtoisie que je suis juste un tourne volant et que ma misson était de livrer, et pas de reprendre la marchandise qui ne m'appartient pas. Plusieurs A/R plus tard, il est décidé que nous remontions la marchandise au producteur. Je refuse le pallox qui est au sol, pour éviter la surcharge. il fait 1.5 T, donc suis clean. Un gars un peu plus intelligent propose de conserver ce lot et de le traiter pour certaines lignes. Ok, celà convient à tout le monde, moi compris. J'attends la confirmation côté Cindy, puis lorsque j'ai son accord, je remballe tout, sans remettre mes sangles, car avec le vent me rend fou.
Dans la remontée, je croise à nouveau Manolo, mon guide sur le secteur 08/51.
Je repasse au GO, car je n'avais rempli à Bollène qu'un seul réservoir, puis, je remets mes sangles.
Le gros est garé. RDV, lundi 5H00.
Bon weekend à tous.
Ce matin, je suis debout avant 4H00. Rapide café à la cuisine en compagnie d'un des deux chats de la maison. Non, tu n'auras rien, ce n'est pas l'heure.
Je ne souhaite pas partir du dépôt avant les 5H00 tapantes, alors, j'ai bien le temps d'installer mon fourbi dans les placards et de faire mon lit. A 5H03, je franchis le portail ; je suis suivi des deux collègues en porte containers.
Je passe par le viexu périph, pour faire comme Pierre, mon modèle....enfin, c'est pour lui faire plaisir.
Une fois lancé sur l'A6, je trouve que c'est bien calme, même dans le sens de la descente. Ah, au fait, je monte au nord de Reims, ramené mes patates.
Je dois recharger vers Soissons à 15H00, alors ma marge est bien réduite.
Je m'autorise un café accompagné d'un délicieux pain d'épices conjugal (je copie encore Pierre). J'adore ça, et ma petite femme le fait admirablement. Je sors à la sortie 23, direction Bar sur Aube, pour suivre le chemin de Manolo. Franchement, cette route est un vrai plaisir, car il y a très peu de camions. Entre la sortie d'autoroute et Vitry, j'ai dû croiser 5/6 camions, tout au plus.
Et à propos de la sortie d'autoroute, je m'y arrête pour mes 30, et lorsque je souhaite repartir le gros ne veut pas. Rien, lorsque je tourne la clef. Nada. Et merde ; je soupçonne un problème électrique, mais j'ai beau user du coupe batterie et attendre une, deux, trois mn, rien, toujours rien. Je tente de joindre la garage chez nous, je tombe sur le répondeur. Alors, j'insiste, tout en n'envoyant un SMS à Cindy. A force d'insister, alors que 70 % des voyants clignotente, un message apparait enfin, m'indiquant " mise à jour en cours, ne pas couper l'alimentation". Bon, ben, on va attendre. Et j'attends bien 10/12 mn, puis l'ODB me demande de couper et remettre l'alimentation ; je m'excécute donc. Miracle, une fois le mise à jour lancée, le gros démarre. J'ai perdu plus de 30 mn dans cette affaire.
J'arrive au GAEC au nord de Reims vers 13h15, et me mets en place au même endroit que jeudi. A 13h30, un ouvrier vient commencer à me décharger. J'ai eu le temps pendant ce laps de temps, de défaire mes sangles et ranger mes équerres. Malheureusement, il se met à pleuvoir, moins fort que jeudi mais tout de même!!
A 14h00, je prends la direction de Reims, puis de Soissons. J'arrive à destination vers 15H30, avec donc 30 mn de retard, mais ca va, il ferme à 16H00. Et dires que je charge chez un transporteur!
J'ai 8H40 de volant quand je quitte les quais ; dans la ZI, il y a un resto "le Comptoir des Etomelles". L'accès du parking n'est pas large, et en arrivant vers 16H30, il y a déjà une dizaine de camions garés.
Et c'est une bonne adresse.
Les spécialistes de la RP m'ont conseillé de passer par le sud de Paris pour me rendre à Maurepas, que je me ferais moins chier. Alors, bon élève que je suis, je suis les conseils. J'ai un petit 140 Kms à faire, dont quasi 80 Kms par la N2 jusqu'à l'entrée de la RP. Alors, 3 H de route me parait un bon temps de route, surtout en partant avant 5H00 de Soissons. Et ben non ! Dès Villeparisis, où on joue à l'accordéon, jusqu'à l'intersection 104/A4, où cela commence à être la cata, je bouffe du temps, et celà ne s'arrangera pas jusqu'à passer le dernier tunnel après Antony. Je bouclerais mon chemin de croix en près de 4H00 ; 3H50 pour être très précis.
Sur place, j'ai deux batiments à faire pour mes livraisons, et bien entendu une fois à quai au batiment A, on s'aperçoit que ce sont les palettes pour le batiment B qui sont à l'arrière de la remorque. Changement de quai, 7 mn de "route", changement de protocole entre les batiments, tout pour me plaire. Heureusement, le personnel est bien sympa, mais lent, mais sympa. Je retourne au batiment A, pour le reste. Entre les pauses et les divers "soucis", je resterais sur place près de 2H30.
Go le port de Limay Porcheville, où j'arrive avant le reprise. Chargement de trois bibines pour St Priest. Je devais avoir un pontier après 13H00, il me faudra aller relancer au bureau pour avoir quelqu'un, car on m'avait oublié. C'est ma journée ; et puis il ne trouve pas la dernière bobine. Je jette mes sangles sur le lot, ainsi que sur la partie du plancher démonté, et je quitte le port après 14h00.
Je choperais encore des bouchons aux alentours d'Evry et d'Antony, avant de rejoindre l'A6.
Je roule jusqu'à l'aire de Chablis (hum!) pour une bonne douche salvatrice. Et c'est détendu que je finis mes heures pour me poser à Sussey en plein Morvan. J'ai claqué une 10 tout de même ce jour, pour 43 mn.
J'ai regagné ma cabine vers 20H30 hier soir, et ce matin en sortant du relais, je vois un Merco TBI, et c'est bien l'ami Dedieu. Zut, raté.
Je sors donc lentement du parking pour ne pas le réveiller, et je reprends de suite la N6 pour descendre jusqu'à Chalon. Mon idée est de ne pas arriver trop tôt sur Lyon, afin d'éviter les traditionnels bouchons. J'ai donné hier et j'ai ma dose.
Je suis sur le secteur de Rillieux vers 9H00 et la descente passe pas trop mal mais c'est un peu plus bas que ça coince sévère, alors je décide de prendre le périph et de sortir à la sortie Parilly, pour rejoindre mon client, rue de l'industrie.
Je n'y suis allé qu'une seule fois, et il y avait un tas de camion à l'entrée, c'était vraiment le bordel. Ce matin, c'est nickel pour accéder au site, mais pour y décharger les bobines, il faut contourner le batiment et c'est assez fin avec les zones de stockage. Ici, on est à l'extérieur (pas dans un hall), mais sous abris tout de même, et c'est assez rapide pour vider. Le temps que mon gars s'occupe de moi, j'ai le temps de ranger mes sangles et au fur et à mesure je remets mon plancher, ne sachant pas ce que je fais derrière.
Malheureusement, une fois que j'ai tout bien plié et ranger minutieusement, Cindy me demande de rentrer au dépôt pour..........charger des bobines. Putain, j'ai tout plié. Faire et défaire!
Tout est prêt au dépôt, alors je peux charger de suite, et avant midi, je passe le portail de sortie. Cindy descend me saluer et me demande de passer au lavage car mon camion est bien crade. Et dires que je l'ai lavé à la brosse vendredi dernier. Les routes de la Marne sont sans doute des coupables idéales.
Ben, je reprends le chemin pris à la descente, soit A6 jusqu'à Chalon, puis le Morvan, oùy je croiserais P'tio Pépito, alias Hugo chargé en grumes dans Saulieu.
Après une petite 45, je finis mes heures jusqu'au relais de Courtenay, avec 9H02 de volant, mais qui compte 9h00.
Derrière moi, un collègue à Pierrot se gare et vient le voir pour s'assurer que je décolle bien à 5H15. En sortant du camion, je vois dans la file d'à côté un Daf de la maison Legendre, le même que lundi soir à Soissons. On se salue avec le chauffeur. Le monde est petit.
Il y a un monde fou à l'ouverture du relais, si bien que je n'arrive pas à avoir mon café avant de partir. Ne souhaitant pas mettre en retard les gars garés derrière moi, je quitte mon emplacement à 5H15. Une banane engloutie, le temps de faire tourner 2 mn le 6 cylindres du Ford.
Jean Paul, un "spécialiste de la RP" m'a conseillé de passer par la mer de sable en sortant de l'A5 à St Germain Lexis. J'avais emprunté cette route à la descente, la fois où j'avais chargé au dépôt FM. C'est vrais qu'il y a pas mal de monde sur cette route, mais qu'elle passe divinement bien. Celà occasionne un détour de près de 30 Kms, mais en temps, je passerais en 2H30 entre Courtenay et Le Thillay. Avant de sortir de l'A5, Maps n'indiqaut que quelques passages oranges sur la 104, mais lorsque je suis à la hauteur de Meaux, beaucoup de zones ont virés au rouge.
Je me pose 15 mn à la sortie de l'autoroute, car je suis trop au radar ; alors un café au camion, et je repars. Celà va tout de suite mieux.
Arrivé chez le client, l'attente me permet de ranger mes sangles, je serais appelé rapidement. Les quatre bobines sont rangées en 30 mn sans doute. Je demande à tout hasard si je peux rester sur le parking dans l'attente de connaitre ma prochaine destination. Non impossible. Alors, je vais squatter la petite zone typiquement parisienne, où il est interdit de stationner. Bien sûr, je me gare sous un des paneeaux d'interdiction, dans la seule portion "large".
Un petit café accompagné d'une viennoiserie plus tard, Cindy me demande de prendre la direction de Marly la Ville dans le 95. Où c'est? Ah, c'est à côté, plein nord direction Senlis, à 14 kms de là. Impec, pour repartir, je connais la route!
Sur le trajet, Cindy me contacte pour me demander de lui confirmer mon restant à conduire, et surtout si j'ai une 10 H dans le tiroir. C'est bon, j'ai ça en stock (hier, j'ai fait 9h02, mais ca ne compte pas, ok) ; elle raccroche ne me disant " je te rappelle". Ayant l'adresse, j'y vais sans attendre. Lorsque j'arrive Cindy me rappelle pour me dire que ce soir, ce sera parking sécurisé obligatoire, et que je prenne mes précautions pour le repas du soir. Je la rassure sur ce point, j'ai toujours de quaoi me dépanner.
Certains ont deviné, je charge de l'électroménager, et l'ensemble du voyage représente un montant non négligeable. Oup's!
Sur la descente, je stoppe entre Melun et Fontainebleau, en restant proche du camion, ainsi que lors des 30 réalisées sur l'A6. J'agrémente ma descente avec un petit coup de téléphone avec notre ami Pierrot, qui sans me préter la lune, me donne confirmation que la LINO autour de Dijon est bien négociable avec nos petits engins.
Même si la LINO est encombrée, aucun moment à l'arrêt, et c'est quasi pile poil à l'heure que j'avais prédit, que j'arrive à mon parking sécurisé, chez un transporteur bien sympa. Douche nickel. Placé sous les caméras et garé entre le batiment et un Iveco, je me ferais sans doute un peu chier pour sortir demain. On verra bien. Et puis un chauffeur de la boite est là pour la nuit, alors avec une voiture de société, on part au centre routier. Bonne adresse d'ailleurs. Journée cloturée en 9H35.
La nuit n'a pas été fameuse. J'avais prévu de partir vers 3H45, mais je serais sur l'A31 lancé comme un frelon à cette heure. C'est anormalement vide ; je suis le seul à la descente, et même constat sur l'A6. A la montée, quelques phares éparses transpersent la nuit, mais c'est, je pense, signe d'une porte baisse d'activité.
A 6H40, je suis inscrit à la plate forme de SQF, je peux souffler, j'ai rempli ma mission. Lagaffe est de sortie, tout comme le prochain album, alors, on se jette un café au P'tit stop pendant que mon Gros se prélasse dans un bain moussant, histoire de le déstresser des deux tours de la région parisienne qu'il vient d'effectuer.
Retour au dépôt, on me charge de deux bobines à destination de St Clair du Rhône, après ce sera surprise.
Cindy me confirme que c'est bien calme. Nos clients en bobine ont beaucoup de stock ; il n'est plus possible de les livrer, et de plus, je pense qu'il ne souhaite pas avoir trop de stock, afin d'alléger leur finance sur la fin d'année.
Sur ce, bon weekend à tous. Certains d'entre vous verront les premiers flocons arriver. Perso, je n'aime pas la neige, même si, je reconnais que les paysages enneigés : ca a de la gueule.
Bon weekend à tous.
En gardant nos petits bucherons tout le weekend, surnom donné aux deux petits fils, nous avons toujours un peu la hantise de nous choper nez qui coule ou pire la gastro Et bien, non, rien nada. Et le weekend s'est très bien passé avec les loulous. Je pense qu'il ne faut pas que je monte sur la balance, ou alors ne mettre qu'un pied, parce que j'ai fait le go^ter avec les petits. Ben oui, autrement ils ne mangent pas, alors je me sacrifie.
Le sacrifice professionnel ce matin est d'aller livrer mes deux bobines chargées ce vendredi après midi à St Clair du Rhône, pas loin du dépôt Duarig de la même ville. Arrivé vers 7H30, un camion entre juste devant moi dans le hall, je devrais donc attendre une petite demie heure, ce qui me laisse le temps de ranger, comme d'habitude mes sangles.
Très rapide à vider, je reprends la route pour retourner au dépôt, charger à nouveau des bobines, mais je ne connais pas encore la destination. Il y a quand même un doute, car Cindy n'a pas reçu la confirmation. Le temps que j'arrive, la confirmation n'est toujours pas arrivée, alors je fais comme si, et je prépare la remorque, car je dois agrandir la fosse : il y a quatre bobines à prendre.
Vers 10H30, je file dans le hall pour charger ce lot, et la destination c'est le Nord, Maubeuge pour être précis.
Avant midi, je passe le portail pour traverser Lyon, et me diriger sur A6. Montée traditionnelle, et désormais, je prends la route de Manolo, route qui je trouve passe très vite, mais avec une variante, car je passe par Vitry ville.
Je termine ma journée au Delko, et je peux valider une onze.
Une journée sans photo, car le climat n'était pas propice. Désolé.
Je devrais avoir un peu moins de 3H00 de route pour me rendre à mon point de livraison, alors, je décolle vers 5H30. Je me plante lamentablement dès la sortie du parking. Avec la zone en travaux, je souhaitais passer par la nationale pour rejoindre Reims, mais je prends à droite direct, donc je passe par l'autoroute jusqu'à la sortie Laon. Car je vais cumuler les conneries. Je loupe la sortie pour Laon, et passer pas loin de Bourgogne, pas loin d'une lectrice assidue de mes CDB, donc full autoroute jusqu'à Laon !
Heureusement, les conneries c'est fini, du moins pour la journée. Car pour accéder à la cour du client et de son hall, il y matière d'en faire d'autre ; il faut d'abord, couper la route et entrer à contre main, et dans sa cour et dans le hall. Et pour faire simple, il y a pas mal de voitures garées, ce qui rend le jeu amusant. Pour la route, un véhicule de la DDE locale, se met en travers avec les giros, merci à lui. Mais, je m'en sors bien ; je descendrais du camion une seul fois, pour bien vérifier mon alignement vis à vis du portail du client. C'est bien de décharger à l'abri des intempéries, mais le point noir, c'est qu'un hall, c'est justement noir ou plutôt sombre.
Il y a un bruit assourdissant dans ce hall, avec des machines qui emboutissent les toles, qui frappent, c'est infernal. Mais les gars sont sympas, et c'est le principal pour le temps que je vais y passer. Comme c'est assez rapide à vider, je prends mon temps pour ranger le matériel, histoire de caser 45 mn, comme ça c'est fait.
Entre temps, Cindy m' a envoyé mon rechargement, et c'est à côté d'Hirson que je dois me rendre pour Nemours dans le 77. En voyant le lieu de ma livraison de demain, j'ai compris, je recharge à Brie Conte Robert pour Lyon. En effet, on "doit" un camion le mercredi et le vendredi là bas pour descentre sur Lyon.
Assez proche du client, j'hésite à suivre mon GPS, qui me fait passer par une route de campagne sur les 2.5 derniers kms. Alors, je passe par le village. Bon, c'est pas la meilleure idée que j'ai eue, mais ca passe. En partant du client, je passerais d'ailleurs par cette route.
Pour revenir au client, j'y suis vers 11h00, mais je serais pris en charge que vers 13h00. Là bas aussi, tout est à contre main, c'est la journée.
A 13h30, il est temps de partir. Je récupère la N2; je la quitterais pour passer par Meaux, et rejoindre Montereau, bien pénible à traverser en fin de journée.
Ce soir, c'est à Champigny que je me pose : Aux Amis de la Route.
Demain, je n'ai qu'une quarantaine de kilomètre à faire pour me rendre sur mon lieu de livraison, avec un RDV à 8H30. La coupure sera bonne.
Un peu après 6H00, je passe aux bains, puis c'est l'heure du traditionnel café. Retour au camion, où je regarde à nouveau le parcours qui me sépare du client. Je dois remonter jusqu'à Montereau, puis prendre la direction de Nemours. La D403 qui dessert Nemours depuis Montereau est interdite au 3.5T, sauf desserte locale ; je vais à Nemours, je considère que je suis en desserte. On va pas se mentir, il y a trois traversées de village, bien etroites, je n'en mène pas large. Bien entendu pour se mettre en jambes, je croise au mauvais endroit le car scolaire. Et que dire de l'arrivée dans la ZI!!! on passe dans un quartier résidentiel !! et la ZI est dans une impasse. La cour du client est blindée, mais le cariste est chaud, et son chariot lui permet de prendre les palettes par quatre. Je suis rapidement mis en place dans une zone et le temps qu'il s'occupe de mon voisin, j'ai le temps de débâcher mon côté.
A 8h30, je quitte les lieux. Direction Brie Comte Robert, je passe par Fontainebleau, et Meulun, bien pénible aussi à traverser.
Je suis heureux en arrivant car il n'y a pas un seul camion à quai, mais ma joie sera de courte durée. Une fois à quai, j'attendrais plus d'une heure trente avant d'avoir une palette dans la caravane.
Allez, c'est fait, on part direction Lyon. Je me pose à l'aire de Chablis Venoy. Lorsque je reviens au camion, un chauffeur vient me voir. C'est Hicham, un lecteur des carnets de bord. Il lit avec attention tous les CDB, et de plus il roule pour Combronde ; il est basé sur Bordeaux. On retourne à la station pour un café, offert par Hicham. Je l'en remercie. Lorsque je quitte la statoin, c'est Corinne qui me double. Elle a de nouvelles bâches sur sa remorque, avec les nouveaux logos de la société.
Route classique pour la descente vers la capitale des Gaulles : le Morvan.
Je sais qu'Hervé, un ancien affrété, descend du Havre. Il ne pourra pas passer Lyon, alors on se décide à se retrouver chez la maison secondaire à Mich07, à savoir l'Avé Maria.
Je ne suis pas forcément bousculé par le boulot ce jour, mais je ne souhaite pas me faner les bouchons à l'entrée de Lyon et sur le périph, alors, je quitte Arnas après les 6H00 pétantes. Hervé, lui a déjà quitté les lieux ; il avait RDV à St Vulbas à 5H00.
Ca roule bien aux abords de Lyon, et j'arrive avant 7H00 devant le client. Un Marmeth est déja en place. Je me gare sur le zebra, en plein milieu de la route avec les warnings et les fux de position. Le chauffeur bien sympa vient me voir ; il reste 4 palettes à vider, autant dires que je n'attends pas pour entrer dans la miniscule cour du client. Il s'est mis à pleuvoir entre temps et c'est donc sous une pluis fine que je déb^che ma caravane. La cour n'est pas éclairée, suite ç une avarie électrique, et c'est bien pénible que de dessangler dans le noir. Ma petite frontale fait le job, mais vraiment le minimum syndical. Trois piles neuves plus tard, ca va mieux.
Le périph passe correctement malgré que l'on approche des 8H00 et qu'il pleut toujours un peu. Calé à quasi 70 kM/H pour rejoindre St Fons, il n'y a pas de mal.
A 8H30, je suis devant la machine à café de la boite. Trois chauffeurs et un ou deux caristes sont présents dans la miniscule salle. N'étant toujours pas pressé, je papotte un peu, puis je tends ma CMR à Greg, pour su'il envoie un carsite me charger dans le hall 2. C'est mieux de débâcher à l'abri des intempéries, même si c'est un bon courant d'air là bas.
Deux bobines pour 25 T ; elles sont longues (2.5 m et 3 m), deux sangles en central, une sur le dessus de chaque bobine. plancher attaché, je peux passer faire le plein d'ADblue. La pompe ne marche pas mieux que la semaine dernière, mais en y allant cool, j'arrive à mettre près de 45 l en moins de 10 mn.....
Passage au bureau voir Cindy. Si je peux livrer cet après midi, ce n'est pas plus mal, même si la bourse du fret n'est pas très sympathique pour mon retour. On convient avec Cindy que je la textotte dès que je suis libéré ; un peu comme la petite sirène.
Toujours du personnel sympathique à Montbard. Dès que je suis vide, je quitte le hall, et vais me garer à 300 m de là, proche du centre ville et le long du canal. Il y a un petit Casino, mon stock de café est au plus bas, alors je file faire quelques courses. Bien entendu, je n'oublie pas le chocolat, c'est la période de Noel non. Sur la place, il y a une pizzeria. Si ce soir, je suis encore là, j'ai mon adresse.
Petite marche le long du canal, puis retour au camion pour ranger les sangles et remettre la remorque en ordre de marche ou plus en ordre de chargement, hypothétique à l'heure où j'écris ces lignes.
A 17H00, Cindy me rappelle et m'indique que je charge demain à 9h00 à Genlis, à l'est de Dijon.
J'hésite à partir ou rester sur place. La Bourgogne est à risque "neige et verglas" pour la nuit, alors autant partir ce soir. Direction le Cap Nord dans la ZI à lest de Dijon. Les rues y sont larges ainsi que les trottoirs : no pb.
A 19H00, je suis sous la douche. Que demander de mieux : un kir, et oui, je suis dans le pays ; donc un vrai.