Carnet de bord de Septembre 2023 | Partager sur Facebook |
Après une coupure méga bonne en pleine campagne, un café sur la terrase avec Madame, j'en oublie presque mon job. Mais en gars sérieux, je me décide à y aller en ayant laisser le plus gros des bouchons passés. Vers 8H30, je traverse Givors et son fameux pont ; après ca roule franchement bien et le périph, c'est finger in the nose.
Par contre la cour du Point P, c'est un immense foutoir : des clients dans tous les sens, deux camions en cours de déchargement. Mias, je n'attendrais peu ; par contre, je descends deux fois pour demander aux clients de se garer autrement pour me laisser le passage. Avec deux caristes, voir trois sur la fin, inutile de vous dire que les 22 palettes sont rapidement au sol. Je cours autour du camion, pour remettre les poteaux, les barres et tirer la bâche. J'éxagère à peine, mais je passerais pratiquement le même temps pour avoir les papiers. Quand je regagne le camion, j'ai une camionnette au niveau de la portière droite (on ne passerait pas entre les deux véhicules, une autre devant moi a 3/4 m, et une autre vers la remorque. Le gars à droite ne voulant pas déplacer son estaf, j'y vais cool, et boom, je tape la voiture qui était garée à ma droite et qui a reculé.
Alors, bien entendu le gars hurle je suis en tort, tu peux pas faire attention.....bon pas lui, hein. On fait le constat, mais le gars a des doutes, il appelle tous ses potes, son assurance; bref, juste après avoir signé il veut refaire le constat pour dire qu'i avanceait. Je fais court, mais après 1h30 de palabres, être allé voir les resp d'agence pour lui signaler le pb, je prends ma feuille de constat et je me casse. Si il veut il y a la vidéo!!
Chargement classique à Dagneux, comme lundi mais pour Aubagne cette fois ci. Je croise Guillaume, un gars du sud qui part chercher son nouveau taxi à Thiers. On se boit le café dans ma cabine, à l'ancienne.
Dans la descente sur l'A7, alors que j'arrive au dépôt de Bollène pour une coupure de 30 et accessoirement laver à la brosse mes jantes toles, Eva, une charmant jeune fille du service juridique m'appelle car elle a eu un appel qui s'est mal passé. Mon gars a téléphoné plusieurs fois et au regard des propos tenus, les différentes personnes ont raccroché, mais on m'avertit qu'il veut me casser la gueule. Bref. moment à oublier; on verra bien.
Suite à une conversation avec Chouchen, je stopperais à l'aire de Marcel Pagnol, vu mon nom de famille, je suis un peu chez moi, le papé, Hugolin, Manon, etc...
Et pour anecdote, ce sera la seconde fois que je stope sur une aire de repos en France. Avec le soleil dans les rétros et à contre main, je suis descendu 3 fois pour éviter de faire un second constat dans la journée.