FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2024 Partager sur Facebook
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  • ET bien mon gros, tu as changĂ©
    La Haute Loire et ses sapins
    un quai bien merdique
  • Lundi 6 Mai 2024
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    Ma mission puisque je l'ai acceptée est de promener des containers en régional sur deux jours. Vendredi, j'ai attelé un squelette sur lequel j'ai pu mettre et verrouiller correctement un quarante pieds. Ce lundi matin, je suis allé chercher mon gros à son emplacement habituel, mais j'ai rapidement remarqué ma petite erreur et j'ai marché jusqu'au emplacement des containers chargés. A 7h00, il en reste encore sur le parking. Ca fait drôle de voir mon gros ainsi, j'ai l'impression qu'il a changé de costume.

    Ma première mission est de me rendre dans les environs de St Vulbas, pour vider mon premier container. La mise à quai est particulière, avec des repères différents par rapport au bâché. L'angle avant de la "remorque" est situé plus en arrière que sur un bâché. Avec avoir coupé le plomb, je peux ouvrir les portes, assez lourdes, et surtout bien grippéés. Mais, désormais, mon boulot est fini, je peux retourner en cabine me faire couler un café bien chaud. Un café bien chaud dans cet environnement bien humide du Bugey, cela remonte un peu le moral.

    Une fois vide, je regagne le dépôt par ma même route qu'à l'aller, soit St Vilbas, Crémieu, SQF, Oytier, Vienne.

    Au dépôt, la dépose et la repose d'un nouveau container est très rapide. Je coupe tout de même quinze minutes, histoire de passer quelques minutes au bureau pour connaitre la suite et saluer les personnes arrivées entre mes deux passages de ce matin. 

    Toujours en quarante pieds, et toujours léger. Ce matin, j'avais 7 T annoncées; vette fois, j'en ai chargé deux de plus. Ce n'est pas plus mal, je emonte en Haute Loire ; si je rencontre la neige.... Alors, je ne la rencontre pas, et je préfère, mais les températures sont quand même bien plus basses. Je m'en aperçois vite lorsque je sors de ma cabine pour m'annoncer chez le client dans la petite ZI de Tence. 

    L'accès au seul quai se fait à l'aveugle, et au milieu de pas mal de matréiels et caisses diverses. 

    En ouvrant les portes, je vois deux machines agricoles, je pense naivement que se sera donc rapide. Ben nnon, car après les deux machines rapidement mises à l'abri, c'est une somme de petits accessoires bien lourd, des caisses en tous genres, et caches plastiques à monter sur les machines préalablement déchargées. Ils ne sont que deux, le père et le fils àdécharger. Mon coup de main est salvateur dans certains cas. Il nous faudra presque deux heures pour vider l'intégralité du container. Au sol, dans le hanger, c'est un véritable carphanaum Je souhaite bien du plaisir à mes hotes pour tout ranger dans les prochains jours.

    Je préfère rentrer en passant par Yssingeaux. Je n'ai pas trop brillé à l'aller, mais avec ces routes bien humides et viroleusues, je préfère prendre cette bonee N88.

    Cette fois, au dépôt, j'ai la surprise de charger un vingt pieds, et vide. Il est à emmener à Varennes sur Allier. Une fois sur le dos, j'hésite à l'avancer ; il est vide ; est ce bien utile? Je m'aperçois que je perds quand même plus d'une tonne de charge sur mon essieu moteur. J'essaie donc d'avancer le container en position avant avec une manipulation que je n'ai jamais réalisée. Ouverture du circuit hydraulique, laisser le moteur du gros tourné, brancher la main rouge sur le déverrouillage de la glissière, et faire avancer le tout. Ca y va par saccades, mais ca y va. Remettre les verrous de la glissière en enlevant la main rouge, fermer le circuit hydraulique et je fais le tour de l'ensemble ; tout va bien. J'ai repris 800 Kgs sur l'essieu. Bon, c'est déja ça. Le trajet qui m'emmènera jusqu'à Roanne, se fait sur le sec, sur des tropes d'eau, sur une route humide. J'y suis allé bien cool, et j'ai mérité mon apéro en ayant réalisé ma premère mission container sans accro.