FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2024 Partager sur Facebook
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  • Jeudi 6 Juin 2024
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    Debout à 3H30, petit café à la maison, et go dépôt. Le dépot est full de camion, sans doute pas mal de chauffeurs d'autres dépôts, mais aussi des chauffeurs "containers" de Veauche. Pour sortir des emplacements, c'est un peu limite. On y va cool. Un rapide coup d'oeil à Maps, l'accès du périph est fermée, alors je passe par l'A46. Arrivé à l'heure, j'ai un peu de mal à trouver le bureua d'accueil, mais c'est une charmante jeune fille qui vient me guider, et c'est elle qui vient me couper mon plomb, et m'indique mon quai, le 25. Je suis seul à quai, est ce que ce sera plus rapide qu'hier? Et bien oui, en 1H15, je suis délesté de tous mes colis ; il est donc temps de repartir chercher mon second container au dépôt. Vu l'heure, on va passer par SQF plutôt que l'autoroute comme tout à l'heure. A titre d'information, pas de perte de temps et on gagne 10 kms environ.

    L'échange de container est rapide, c'est le bon côté du container. Je profite pour passer saluer Cindy, qui me confirme qu'en soirée, je charge deux bobines pour Besançon. 

    Lorsque j'arrive à St Vulbas, j'ai 45 mn d'avance, mais un quai de suite, et ils attaquent à vider de suite. Le container n'était pas tout à fait complet. A midi, j'appelle Béchir pour lui signaler que je suis vide, et en réponse, il m'indique d'aller déposer le container au PEH. Et bien allons y. Suur place, très peu de camions, c'est une bonne chose. Avec le temps d'enregistrmeent et du contrôle du container, ainsi que la prise de celui çi, je ne resterais pas plus de 15 mn. Je me retourne au dépôt pour garer le chassis dans son emplacement, puis j'attelle ma remorque.

    Il fait assez lourd sur le secteur, les orages sont en approche. Une fois mes bobines sanglées, et mon matos rangé, je suis en sueur, alors autant partir au bain.

    Tout frais, je peux commencer la route en direction du Doubs, et pour la troisième fois de la journée, je passe par SQF et St Vulbas. Je monte par la nationale et je m'arrête au Mas Pommier, où j'aperçois en entrant sur le parking un petit groupe de chauffeur autour de ce qui semble une journaliste, équipée d'un casque audio, et d'un micri enregistreur. 

    Une fois garé, je regarde où je recharge demain ; l'accès me parait "propre", je peux m'équiper de mes baskets et partir me dégourdir les jambes en marchant dans la campagne environnante. 

    Il ne fait pas lourd ici, même plutôt frais, et la marche m'a fairt du bien. C'est jeudi, je m'autorise un verre de Porto en apéro. Notre journaliste est là avec d'autres chauffeurs.

    Je pars manger et 10/15 mn après, la journaliste se présente à moi : "Valérie de France Culture, je réalise un reportage sur les routiers pour l'émission les pieds sur terre". Il s'en est suivi 2H30 d'interview....oui, 2h30.....Je ne sais pas, bien sûr si ma parole sera retransmise durant l'émission, mais ce ne sera pas avant deux à trois mois. Je recevrais un  texto une dizaine de jours avant sa programmation.

    Rine d'intéressant à mettre sous l'objectif : pas de photo

    Allez au dodo.