Carnet de bord de Janvier 2025 | Partager sur Facebook |
Voilà une année de plus écoulée.
Je profite de cet espace pour vous présenter tous mes vœux, mais aussi pour vous remercier de nous lire chaque semaine, que se soit sur le site FDR sur lequel je poste, ou sur Facebook.
Alors, ce lundi, je vais démarrer tranquillement par une montée sur la Vendée ; Cindy que j'ai eu en fin de semaine, m'a indiqué que je devrais sans doute faire un second tour pour le même client, mais c'est à voir en fonction des retours des chauffeurs en milieu de semaine, autrement mon second tour serait de la RP (le 95). Yohan a le même voyage que moi, mais il n'est pas du matin, et il ne chargera qu'en milieu de matinée.
Pour ma part, je suis devant le tracteur un peu avant 7H00. En ouvrant la porte, j'ai l'alarme batterie qui m'informe qu'elle est au plus bas, mais les six cylindres se lancent sans sourciller. Je n'ai que deux barrettes au lieu des cinq habituellement. Pendant que le moteur tourne un peu, je range le frigo, et pars vérifier si ma remorque est bien là où Benoit me l'a parqué. De retour au camion, trois barrettes sont désormais affichées sur l'indicateur de batterie.
Ma CMR est prête, je pars dans les nouveaux bureaux refaits à neuf, où je ne croise aucun chauffeur. Les nouveaux bureaux sont plus spacieux et l'accueil devant la banque est bien plus agréable, et l'éclairage plus moderne. On attend désormais la salle chauffeur qui entre en travaux dès ce jour.
Je laisse tourner le camion durant mon chargement, puis je sors du hall pour me garer prêt à partir. Robert est arrivé, on se jette un café. Robert monte au Thillay dans le 95. Olivier lui est déjà parti ; il monte vers Poitiers, mais va chercher un complément au Chambon pour Châtellerault. On a convenu de s'appeler en matinée et si c'est possible de se poser pour papoter un peu.
Et ce sera chose faire, à l'aire de Lapalisse, qui a son rayon bière complètement à sec. D'après le personnel, c'est un chauffeur qui a coupé ce dimanche qui aurait dévalisé le rayon!! Toujours d'après eux, il avait un Volvo avec un petit vélo à l'arrière de la cabine. Si vous le connaissez, donnez son nom à l'accueil, le gérant souhaite lui faire un petit cadeau de remerciement, au regard du chiffre d'affaire réalisé.
On monte tranquillement sous un peu de soleil ; soleil qui s'éclipse dans le secteur de Guéret pour être remplacé par des passages pluvieux. Dommage, un peu de soleil et une température à deux chiffres, c'était bien sympa.
On circule bien, et je n'ai pas eu de problème avec des manifestations paysannes. Je craignais justement le secteur de Lapalisse et de Guéret. Maps m'a rassuré sur ce point tout au long de mon trajet.
Ma seconde période de conduite m'emmène jusqu'à l'entrée de Poitiers, au rond point que j'ai baptisé "rond point de la Dreal". Ce jour, ils n'y sont pas, et je peux donc me poser pour 45 mn. Je n'ai rien à me reprocher, à part des trois minutes de dépassement ici ou là, mais rien de méchant. J'aimerais bien quand même avoir un contrôle avant d'arrêter ; et pour ce, il ne me reste que quinze mois.
Pour monter à La Ferrière, j'irais cette fois jusqu'à Bressuire, puis Cerizay, Pouzauges, Chantonnay. Et je ne regrette pas, c'est bien mieux que depuis Parthenay, pour un kilométrage équivalent (sans pinailler).
Je me gare comme la dernière fois, sur le trottoir en face du portail du client. Malgré le vent frais, voir froid qui souffle dans la zone, je pars marcher d'un pas décidé jusqu'à l'aérodrome. De retour, cassage de croute au camion.