FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Café en Haute Loire
    Solignac, je crois
    Plein feu sur le Mézenc
    Arrivés à destination
    On repart, les routes de l'impossible
  • Jeudi 6 Mars 2025
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    Pas d'affolement au réveil ce matin, après mon café au camion, et je vais vous surprendre, je ne mange rien avec mon petit noir. Sans avoir fait un repas de communion hier soir, nous avons manger plus que raisonnable. Les collègues sont encore dans leur couchette, lorsque j'attaque ma petite gymnastique matinale. Il fait bien frais ce matin sur St Pourçain, limite gelée blanche. Masi avec la  ouette d'hiver, je n'ai pas eu besoin de webasto, uniquement pour sortir de ma couchette.

    Nous avions décidé de se mettre en marche vers 7H00, et nous partirons que dans les dix minutes qui suivent. Robert, qui a eu le client décide de passer devant ; Olivier fermant la marche, vous comprendrez aisément que je suis donc au centre. 

    On récupère l'autoroute à Gannat, les moteurs ont eu le temps de monter en température sur le bout de nationale. Rien à signaler sur la route, et la "traversée" de la capitale du caoutchouc routier passe impeccable. Nous n'avons pas pu voir l'ensemble de la boutique qui tourne sur les pistes de Michelin avec deux semis attelées.

    Nous serons ralenti pour raison de travaux un peu avant Issoire. Dès le départ, j'avais proposé une pause au relais routier situé à St Georges Chépaquoi, et Robert n'oublie pas de mettre son clignotant. Le parking est en gravier très fin, mous dégageons une poussière phénoménale. 

    Nous couperons quarante cinq minutes ici, le temps de se restaurer légèrement, se caféiner un peu, et soulager certaines vieilles vessies. 

    Robert nous a annoncé vers midi, et ca les arrange, car il y a beaucoup de vent sur le chantier, et ils ne bossent pas. Hier, ils avaient précisé que ce serait mieux tout compte fait que nous vidions l'après midi, car le matin, il y a les laitiers qui passent, et la route, sur le dernier kilomètre ne donne aucune possibilité de croiser ni de se garer.

    On arrive en pleine "tempête", alors c'est perception du bonnet à la sortie de la cabine.

    C'est donc Robert qui débâche le premier. Alors, soit disant il y avait de la place. Oui, mais entre une partie très boueuse et l'autre partie en pente et difficile d'accès à cause d'un poteau, ben y a pas de place pour garer les deux autres camions. C'est donc la route qui fera office de parking. De toute manière, à 200 m de là, cette route est barrée actuellement. La place manque cruellement, si bien que pour les grandes longueurs nous devrons soit avancer, soit reculer. 

    La guigne arrive quelques instants après notre arrivée. Le laitier arrive...Oh putain, où se garer. Je pars à pied reconnaitre le secteur. Il y a une patte d'oie, et bien c'est limite de chez limite, mais on va essayer. Il me faut rentrer sur la droite, puis reculer dans le chemin de terre, et bien reculer pour qu'Olivier puisse aussi se garer. On y arrive, mais c'est bien chiant, et il faut bien rester zen. On attend que le laitier repasse en sens inverse puis on ramène les camions à la ferme………...jusqu'à ce que le second laitier arrive. Notre paysan est déconfit, jamais les laitiers ne viennent l'après midi chez ses voisins producteurs, et ce jour, les deux passent. Désormais, c'est en marche arrière que l'on retourne à notre patte d'oie.

    On passera plus de trois heures à vider, mais franchement, c'était un bon moment. Pour repartir, on ne croisera personne sur la partie délicate, et quelques véhicules qui s'arrêteront sur la partie un peu plus large. Une dame ouvre sa vitre et avec le sourire nous dit "ce n'est pas des routes pour vos gros camions". 

    Olivier prend la direction de Valence, Robert part à Veauche pour que le mécano puisse travailler sur son camion demain (problème de compresseur d'air), et moi, je rejoints le dépôt, car demain, j'aurais deux navettes pour St Clair en bobines, puis je rechargerais quatre bobines pour la Ferrière. Nous sommes cinq chauffeurs, dont un autre nouveau qui montons à La Ferrière. Léa qui part de St Pourçain livrera lundi, et nous mardi matin.