Carnet de bord de Juin 2024 | Partager sur Facebook |
Je quitte le plateau de France Culture vers 6H00, ou légèrement avant. Je récupère l'autoroute a Bourg sud, pour la quitter à Poligny, malgré l'interdiction (dont je ne me souvenais plus). Rapide coup de téléphone à l'habitué de cette nationale, je cite mon confrère carnetdeboriste Pierre. Ca passe et effectivement, ça passe. L'interdiction se terminant ce soir, disons que je suis en avance épicetout. Ce n'est pas à la bonne heure que j'arrive sur Besac, mais rien qui va mal non plus. Seul les trois premiers ronds points sont engorgés, après c'est très fluide jusqu'à l'arrivée devant mon client.
Un camion est en place dans le hall et c'est un habitué puisque c'est un ATS, un collègue dont de Pierre (qu'est ce que je le cite lui!!!). Il me faut me glisser entre son Vico et le montant de la porte, c'est fin et surtout,il faut se présenter bien droit, sinon.....ça touche. Je m'y reprends à deux fois. Babasse, puisque c'est son nom sur sa plaque vient me guider, car le hall n'est éclairé que par la lumière naturelle ce matin, et on va dire qu'elle est plutôt absente. Le seul employé ce matin, est occupé à chargé Babasse, et je devrais attendre les neuf heures pour qu'il vienne soulager ma remorque, des deux bobines qu"elle a sur le dos.
A 9H30, je peux partir sirection Fortain, au sud de Besançon, pour un RDV à 10H00. Je pensais m'arrêter sur le passage à la biscuiterie Mistral, pour des madelaines au chocolat, mais je suis trop juste, je me sacrifie afin de mettre en priorité mon chargement. Tant de'implication dans mon travail....
Et vingt cinq minutes plus tard, je sonne afin de pouvoir me mettre à quai. La mise à quai est un peu particulière, car on ne peur y arriver droit ; je m'y reprends à deux fois et m'aligne parfaitement. Le temps de vérifier le numéron de commande et ma destination, que les deux caristes me chargent mes trente trois palettes de biscuit d'apéritif. J'ai eu droit à mon paquet, pas à un carton, un paquet.
En vingt minutes, le Ford s'st alourdit de 6.5 T ; pour un fois, il ne va pas transpirer. Je descends jusqu'à Lons par la 83, puis autoroute jusqu'à Bourg sud. Je vide à Vaulx Milieu, chez la STEF, et avec un RDV à 17h00. Sur un malentendu...
Lorsuqe je sonne à l'entré du parc, on me signale que j'ai RDV à 17h00, mais de me présenter "si on peut vous prendre avant". Oui, se serait bien, mais. Je me dosi de ma garer sur le parking à l'entrée, et je peux voir qu'un Duarig est au bout du parking. C'est l'ami Yvan, super, je l'avais croisé deux fois, mais plus revu depuis un an. On passe un bon moment à discuter, mais surtout à rhabiller Dudu pour les dix prochains hivers. Dudu si tu me lis......désolé. Trop drôle cet Yvan, l'attente n'a pas été longue et nous sommes quasiment appelés ensemble. Lui le quai 1, moi le 15. Malgré que l'on soit à quai, ça ne bouge pas vraiement dans les remorques. Le bruit ambiant est assourdissant avec les frigos qui tournent en continu. Je suis resté pratiquement deux heures à quai, et j'avais encore le bruit des frigos qui raisonnaient vingt minutes après mon départ. Comment font-ils, les chauffeurs de frigos, comment font-ils?
Je suis le dernier à rentrer ce soir, et c'est bien le bordel pour se faufiller à travers les containers, et les stackers stationnés dans l'espace PL....et ça tient de la place ces fameux stackers, surtout que désormais, il y en a deux de plus!
Je pars chercher ma voiture, et je vide la cabine, et surtout, je remballe ma couette d'hiver, j'ai eu trop chaud cette semaine. Il me faudra bien penser à prendre celle de printemps, si on peut dire.
Passez un bon weekend, entre les gouttes et les rayons (faibles) du soleil.