Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
Après un weekend automnal, il faut remettre le bleu de chauffe. Départ de la maison, vers 6H00, après avoir bu le café en compagnie d'un des deux chats de la maison. Elle réclamait déjà sa pâtée ; elle attendra le réveil de la patronne.
Je retrouve facilement mon camion, car je gare ma voiture face à lui. Pas de crise de jalousie, mais je vois en arrivant qu'il me manque quelque chose. Merde, on m'a vola ma perche pour les équerres ; perche que je laissais derrière la cabine, faute de coffre trop grand. Allez go au garage, je sais qu'il y en a une qui traine. Lionel, qui est déjà là, est content de s'en débarrasser. On est donc deux gars heureux ce matin.
Rien n'a bougé dans la caravane, i bien que je prends la route direction St Just St Rambert, pour vider mes files de fer pour treillis. Une soixantaine de kilomètres me séparent de la destination. RDV à 8H00, par principe cette heure de RDV, mais je suis satisfait d'y arriver avec un peu d'avance.
Je suis en place après un passage en règle sur la bascule qui a donné la même valeur que la bascule du départ, alors que j'ai consommer un peu de GO entre temps. Le temps d'ouvrier le côté des cliquets, et d'enlever ceux ci, qu'un cariste se pointe. En prenant mes bonies de fil deux par deux, c'est assez vite réglé, et je passerais plus de temps à ranger tout mon bordel, et attendre les bonnes signatures, ainsi que les bons papiers.
Sur le retour Hervé, un ancien de chez Combronde m'appelle. Après quelques échanges, Hervé est tout affolé
Hervé "putain, que con, j'ai oublié mon téléphone au bureau chez mon client de ce matin"
Moi "Hervé, t'es sérieux? , tu m'appelles avec quoi?.
Hervé " Oh merde, quel con, je suis".
Moi "C'est pas moi qu'il le dit".
Les lundi matin ne sont pas évidents pour tout le monde, non?
Au dépôt, je suis le premier à venir chercher des bobines. Benoit arrivera au moment où je mets la dernière sangle, puis Robert lorsque je sors du hall. Avec Robert, on charge pour le même client demain matin. Je fais les pleins, sauf d'AdBlue, puisque la pompe à Mamy fait des siennes. Lorsque je pars me garer en dehors de la zone des pompes, Robert arrive. Il fait ses plains aussi, puis on prend la route de Besançon, via A46 Meyzieu, Pusignan, Loyettes, Lagnieu et Bourg en Bresse, avec un peu d'autoroute, car je déteste le contournement de la capitale de la volaille.
On se monte doucement par la 83 . Je devrais couper un peu avant Besançon ; Robert, lui continue et pars voir si on peut garer les deux camions devant le client.
C'est ok, j'arrive sur le parking avec moins de treize heures d'amplitude. La coupure sera bonne. On part à pied manger chez Buffalo, bon c'est pas terrible. Je me serais bien fait un plat de pattes avec une escalope, mais l'Italien est fermé le lundi soir.