Carnet de bord de Janvier 2025 | Partager sur Facebook |
Les bureaux sont éclairés, alors sur le pointe des pieds, tel un danseur du Bolchoi (mais en plus lourd et moins gracieux), plus gras aussi, je me présente. No problème rentre de suite, on te vide dans la foulée. Ni une ni deux, on part chercher Valentino. Après le passage en bascule, direct dans le hall. Ici, le meilleur pontier (le plus rapide et le plus expert) est d'origine polonaise, mais il faut parler anglais avec lui, si on veut échanger quelques mots. C'est très rapide pour les deux premières, mais il est appelé pour un souci sur une dérouleuse, si bien que je perds bien quinze minutes. C'est ne pas dramatique, dans ce laps de temps, Yohan est arrivé, le temps passe vite.
Le départ de la Ferrière est plus épineux, avec cette pénétrante qui arrive sur la Roche sur Yon. Pareil, un peu de perte de temps, sans doute dans les dix minutes. *A la base, j'avais RDV à 8h30, ce qui était très optimiste, voir impossible. Mon inscription passe crème chez FM, j'ai le bon numéro de suite, et à peine retourner au camion, qu'un SMS tombe : quai 302. Pas belle la vie.
C'est un petit jeune qui charge mes snacks apéritif. Les deux fois précédentes, c'est une quinqua sportive qui avait œuvré. 20/25 minutes après, je suis leste de 6.5 T de marchandise, Valentino me signale qu'il en manque : laisse faire tonton, tu vas moins cracher tes poumons, c'est mieux pour la planète. La douche ici est impeccable, alors autant en profiter et c'est ce que je fais.
Voilà, mon instant déchargement/ chargement de la journée est réglé, il n'y a plus qu'à rouler, direction Vienne. Je descends par Niort, en passant par la Roche, histoire de gratter un peu d'autoroute. J'aime bien la route entre Melle et Confolens ; il y a juste un passage de quelques kilomètres un peu étroit.
Mon temps de conduite m'emmène jusqu'au rond point de la vache rouge, vers Pressac. Je regarde un peu avec mes heures où je pourrais couper ce soir. Je pense que j'arrive aisément dans les environs de Roanne ; le cas le plus optimiste serait d'arriver au dépôt de Veauche. A l'Hôpital sur Rhins, j'ai un peu de marge pour tenter Veauche, alors on tente, et ca passe pour trois minutes. Optimisation sur ces deux jours.
Demain, je dois livrer entre 6 et 8h00, on verra bien mon état de forme et surtout si je suis réveillé de bonne heure ou non. De toutes manières, je souhaite éviter les bouchons sur Sainté et à l'entrée de Givors.