| Carnet de bord de Octobre 2025 | Partager sur Facebook |
Ce n'est pas la peine de me rendre trop tôt au dépôt, alors ce sera pour 7H30. Greg me signale que toutes les bobines sont rangées ; je peux donc aller me mettre en place, et voir avec Cédric pour mon chargement de deux bobines. Hier soir, j'avais préparé ma fosse et mis mes patins, je n'ai plus qu'à débâcher le côté droit pour que Cédric positionne les deux bobines.
La traversée de Givors est catastrophique à 8H15. Je mettrais plus d'une heure pour faire les trente cinq kilomètres qui me séparent du client. Habituellement, on décharge dans un hall pas trop difficile d'accès, mais les deux premières de ce jour, sont à décharger dans le hall à l'entrée du site, qui n'est pas des plus aisé à atteindre, et il faut être assez prudent pour ne pas venir taper une machine à l'arrière droit de la remorque. Comme il n'y a personne dans l'atelier, je descendrais par deux fois me rassurer. Je suis pile poil au milieu du traçage qui a tendance à disparaitre, mais j'avais oublié qu'il ne faut pas se fier au marquage au sol. En effet, il faut serrer la machine au max, car le pont n'arrive pas alors au centre de la remorque. Je ressors donc un peu pour me positionner au mieux. C'est un nouveau pontier qui se charge de la mission. Il m'explique que les déchargements se font en fonction de l'épaisseur des tôles, Si elles sont "fines", c'est dans ce hall. Il me donne la limite entre les deux halls, comme cela, je serais pour les prochains voyages.
Les deux suivants se feront dans l'autre hall, sans attente, et toujours en moins de dix minutes. Ce hall est bien plus pratique en terme d'accès, ùais très sombre, mais j'ai pour habitude de jeter un œil pour voir si rien ne traine.
Lorsque je suis passé au bureau pour l'enlèvement de mon dernier tour, Virgile, qui n'est jamais à court d'idée pour te trouver une bricole à faire, vient de m'en trouver une de bricole. Vas y Baloo, reprends l'open box et vas chercher un quarante pieds chargés, pour l'emmener sur le site de la Combaude. Merde, je pensais bien que je ferais un p'tit voyage en container, histoire de boucler la journée, mais non, c'est un plus grand voyage que je dois faire. Et c'est donc à l'heure où commence à rentrer les premiers boiteux du dépôt, que je m'en vais sur l'Auvergne avec ma boite dégueu. Zut, moi qui pensais naïvement que je passerais la soirée avec mes petits fils. Et bien, ca va être juste. Alors, je ne roule pas à l'économie, encore que, avec le mode ECO programmé, tu as beau avoir le pied lourd, Valentino obéit bien plus à la gestion électronique plutôt qu'à mon pied droit.
Sur le site auvergnat, peu de monde, même au bureau, et j'ai la surprise d'apprendre que je n'étais pas prévu en chargement retour ; le service exploitation n'a pas laissé de consigne. Aie, je risque d'être bloqué ici ce soir. Bon, c'est super calme et l'accueil chauffeur est très propre et bien entretenu. Il n'y pas de sauvage sur l'Auvergne, ou alors bien moins que dans certains dépôts.
Mais le personnel ici est franchement agréable, et ils trouvent une solution en appelant un exploitant qui est à son domicile. Top, je peux reprendre une boite pour un retour sur Lyon, enfin notre dépôt plutôt. Merci à vous à la Combaude : good job.
Il est plus de 18H00 quand je quitte mes sympathiques bougnats. Je ne passerais pas pour rentrer au dépôt, sans couper quarante cinq. Merde…..et re merde. Que faire? A la louche, je peux arriver à 21H30, le temps de remonter à la maison, il sera plus de 22H00, pour en repartir avant 6H00. Ah ben non.
Je coupe à Veauche, alors que je suis proche de la fin de ma période de conduite ; il est 20H45. On s'arrête là. J'ai eu mes deux petits fils au téléphone. Ils étaient contents, car Mamoune avait fait des crêpes. Allez bonne nuit, les petits, le marchand de sable va passer.