Carnet de bord de Mars 2024 | Partager sur Facebook |
Map's 43 et 42 n'ont pas voulu de moi : étonnant!!
Qu'est ce que j'ai mal dormi. A 3h00, je tournais en rond à me ressasser mon souci d'hier. Je suis le premier à l'ouverture, un grand café et un pain au chocolat plus tard (je devrais dire chocolatine, ayant fait pas mal d'ouest cette semaine), je peux filer rajouter une sangle. Il fait un vent du gueu sur le plateau. Dans le noir, ce n'est pas facile, et avec la frontal...Déja que j'ai peur de me faire attaquer par les ours de Haute Loire. Je suis content de rejoindre ma cabine surchauffée.
Le périphérique est du Puy passe crème à cette heure, pas une toupie en vue ; il faut dire que c'est un peu tôt pour couler du béton.
Mon GPS me donnait une arrivée vers 7H30 ; j'y serais avec bien 25 mn de retard, vu ma façon de rouler ce matin : tranquille!
Cindy m'appelle, car elle m'a vu arriver. Elle était sûr que je serais en avance. Je gare ma remorque à mon emplacement et je file atteler la remorque de Cassian. Je gare l'ensemble près de la sortie et file au bureau. Inutile de partir trop tôt, c'est encore un peu chargé à cette heure. Je laisse mes CMR de la semaine, récupère celle de ce matin, passe voir Hocine pour la reprise de mon chargement. D'après Cindy, je n'ai que huit mètres de plancher, ce sera rapide. Euh, je lui indique que j'ai vu pas mal de lots à faire à la main?
Vers 8H45, je pars direction Vaulx en Velin, via le périphérique. Je vais dans la ZI proche de la Soie, mais côté Vaulx. A 9H30 je suis à quai, sur un site bien pourave, mais je m'y attendais. C'est un grossiste qui rachète des invendus de moquette, tapis, revetement de sols, matelas, etc...
On me signale qu'ils ont du rangement a faire avant d'attaquer à me vider. Si ils ont la même idée que moi du rangement, ils attaquent à me vider diamnche, pas avant. Ils ont deux petits jeunes de vingt ans à peine, et j'ai eu un doute en les voyant, car durant les vingt premières minutes, je pensais qu'ils étaient manchots. En fait =, non, ils ont bien des bras, mais un autre doute s'installe : savent-ils s'en servir?
C'est vendredi, il est dix heures, je suis à quarante minutes du dépôt, je ne vais pas me prendre la tête, j'ai ma dose pour cette semaine. Je comprends de suite lorsque l'on attaque à vider que ca va être une bonne partie de rigolade, enfin rigolade. Tous les lots sont étiquettés, et ils les contrôlent tous, logique, mais il y en a 293, oui 293! Jettez un oeil sur une des photos de ce jour. Mes petis jeunes n'arrivent pas à décoller les petites palettes, alors je les aide, puis je porte certains colis, mais c'est vite encombré ; alors on arrête le déchargement. Mes petis vaillants se pose aussitôt. Le plus jeunes des deux me dit qu'il y en a pour la journée. Et gone, à midi, je me casse. Qaund on arrive au rouleau à décharger, c'est un sketche. Ils prennent les plus légers et à deux."Vous avez quel âge Monsieur". Soixante ; "purée, vous êtes fort". "Non, j'ai juste du courage et de la volonté". On a bien rigolé, mais sincèrement, j'en ai fait autant, voir plus que les deux petits.
J'ai prévenu de l'avancement, si on peut dire ainsi, Cindy. Elle me dit de ne pas m'inquiêter, les gars vont commencer sans moi pour refaire les fardeaux.
Quand, j'arrive vers midi, il reste deux ou trois fardeaux à faire. Ils ont bien bossé : merci à eux. Hocine m'a déposé quatre sangles neuves, il me reste à en faire bonne usage. Alors je sangle.
J'ai fait mes pleins lorsque j'étais en solo, mais je n'ai pas pu laver, la faute ç un collègue en container, pas très sympa, qui a laissé son camion sur la piste alors qu'il est parti déjeuner avec d'autres chauffeurs. A 14h00, je passe au bureau et informe Cindy que je n'ai RDV qu'à 9h00 à Veurey Vorose a l'entrée de Grenoble.
Je charge après des bobines pour le Thillay. Ca faisait un moment que je n'etais pas monté sur la RP. Et ca ne me manquait pas.
Sur ce, bon week end à tous.