Carnet de bord de Janvier 2025 | Partager sur Facebook |
Mauvaise nuit, comme très souvent. Réveillé à 4H00, j'ai quand même réussi à replonger un peu, mais avant 5H00, les yeux ne veulent plus se fermer. PDJ au camion, avec tartine beurre et confiture industrielle à la fraise (mon pêché mignon, mais pas le seul….), café. La Team Baloo - Valentino est fin prête pour bouffer du bitume. Je quitte le dépôt de Veauche, en prenant bien soin de ne pas réveiller mes collègues en container.
Vraiment cool que de démarrer "tôt", les routes en approche des grosses agglomérations ne sont pas encore saturés de conducteurs endormis. Même Vienne passe tranquille, et j'ai la chance de passer tous les feux au vert.
Chez le client, par contre, c'est un peu la foire ; il y a des camions de partout. Merde, j'aurais dû venir plus tard! En fait non, puisqu'après m'être inscrit à vers 6H30, mon BIP sonnera violemment dans les vingt cinq minutes suivantes. Putain, il m'a foutu la trouille le zinzin : un boucan d'enfer, et impossible de l'arrêter, car le bouton sur le côté est bloqué. La jeune fille qui me réceptionne, enlève et remet la pile : voilà il s'est tue instantanément. Radical comme arrêt et très efficace, je retiens, mdr.
Bien sûr ici, tu te vides. Ca va le matériel à disposition marche bien, et le contrôle est rapide.
Je repars du site à 7H45, pour prendre la direction du dépôt, mais avant, je fais l'ouverture du Super U dans la même zone, pour compléter un peu mon frigo, car avec quatre repas pris au camion depuis le début de la semaine, il n'est pas souhaitable que je me mette au jeun.
Pas grand monde au dépôt, Robert est en train de vider à Chaponnay et Olivier devrait arriver vers 9H30. Seul dans le hall des bobines, j'ai le temps de sangler avant l'arrivée de Robert. Je sors afin de lui laisser la place, et pars inaugurer les nouvelles douches des chauffeurs "extérieurs" dans l'attente de nos propres douches. La VMC n'est pas encore en service , l'odeur n'est pas très agréable en entrant. Lorsque je sors, Olivier se gare, et je ne peux refuser un p'tit café avant de prendre la route.
Lundi, je frôlais les 27 T avec les trois bobines, ce jour je dépasse tout juste les 25 T. Je prends bien entendu la même route que lundi matin. J'irais jusqu'à l'aire de l'Allier sous un soleil printanier, afin de couper 45, me permettant de me sustenter un peu.
Lorsque j'arrive à la hauteur de Montluçon, la température, même si elle est très confortable chute un peu, mais pas autant que le soleil, qui lui, disparait totalement. Puis, c'est une petite pluie qui s'invite à partir de Guéret. Comme lundi, la route est bien sympa à faire, à part sur la déviation de Bellac, ou Mamy avec sa C3 oublie de passer la troisième ; heureusement, elle prend la direction du centre ville au second rond point.
Je termine ma journée à La Ferrière, mais en Parthenay, svp, et au Bon Accueil. Par contre, je pars directement me garer sur le second parking ; on entend moins la route, et il y est plus facile de s'y garer. Garé à côté d'un collègue à Tim, je ne risque rien.