| Carnet de bord de Octobre 2025 | Partager sur Facebook |
La nuit a été correcte. Réveillé tôt, je pensais attendre une onze, mais j'en ai déjà fait une lundi, et ca devrait le faire pour le reste de la fin de semaine. Alors, je n'attends pas, cela me fera éviter le bouchon de l'entrée de Givors. J'aurais bien un frémissement de ralentissement, mais je sors à Givors centre, je n'aurais roulé que 300/400 m a 40 km/h.
On pose le container, puis je fonce échanger de remorque sur le parc éloigné. Du temps de l'échange, mon téléphone pro m'indique une mise à jour de mon planning. Oh surprise, ce n'est donc plus deux tours, mais trois comme hier, que je dois faire. Mais pas d'autre modification, ce qui veut dire, une montée à Evry et Lormaison (Oise), en bobines. Oui, je vais faire de la messagerie....
Mes deux premières bobines sont en place, je peux partir direction la Loire. En partant à quelques minutes comme hier, je n'aurais pas autant de problème pour traverser Givors, et c'est tant mieux.
Je commence par le hall difficile d'accès. Je m'y reprends en deux fois. En moins d'un quart d'heure, c'est au sol, on repart au dépôt. C'est Thomas et Cédric qui s'occupent du second lot, autant dire que ça file, mais je dialoguerais un peu avec les deux lascars, histoire de placer quinze.
Sur le second voyage, c'est le bronx. Je dois vider dans le hall principal, mais deux camions sont en attente. Les choses sont bien faites, car on me dit de me déplacer alors que mon tachy indique vingt neuf. Dix minutes après ma mise en place, je ressors, pour réaliser ma dernière navette du jour et de la semaine.
La dernière navette se passera mieux, puisque je n'aurais pas d'attente dans le petit hall, juste au moment de partir, un cariste avec des déchets de ferraille sur les fourches, qui, bien entendu, met tout au sol et devant moi.
Allez c'est fini les navettes, et j'en ai bien ma claque. Perso, faire des navettes et du régional, de temps en temps, ne me gêne pas, mais il faut s'y retrouver, et personnellement, dans ces cas, j'aime rentrer à la maison ; tu as au moins la satisfaction du retour au domicile. Du régio pour dormir à une heure de la maison, ca me fatigue.
Donc, c'est parti pour faire tourner les bielles, avec deux destinations en bobine, et c'est très rare, et une première pour moi. Et je ne pense pas me tromper.
Deux bobines : une de 16 T et une de 11 T. La onze ira au tablier, la seconde ira sur les essieux de la remorque à plus 1.5 de la première. La grosse est chargée à l'extérieur (il faudrait que je fasse des photos), la petite dans le hall comme d'habitude. Thomas et Cédric sont disponibles, alors j'ai de l'aide pour ouvrir la belle mère et guider lors de la manœuvre de la seize.
Il est 14h50 quand je passe le portail de sortie. J'hésite à passer par l'A6 ou par Roanne, Moulins, Nevers. La rocade passe bien, alors ce sera via l'A6. Et j'ai bien fait, une 308 me dépasse, et il me semble la reconnaitre, et effectivement, quelques secondes après mon téléphone sonne, et affiche le numéro de mon frangin. C'est dingue, le nombre de fois que l'on peut se croiser sur la route ces derniers temps. Ca tombe bien, on devait s'appelait pour la préparation de l'anniversaire de notre père, ses 90 ans. Notre frangine fait le déplacement depuis la Canada.
N'étant pas des plus pressé pour les livraisons demain, je sors à Macon pour cette bonne vieille N6 jusqu'à Chalon, puis ce sera la traversée de Chalon via l'autoroute, puis à nouveau la nationale, pour passer par le Morvan, qui présente déjà ses paysages d'automne. En fin d'après midi, avec quelques rayons de soleil, c'est sympa à rouler au milieu des forêts, et d'percevoir ici ou là, des biches en recherche de beaux pâturages.
Comme souvent, je jette mon dévolu chez Ursula. D'après radio chauffeur, elle arrêterait à la fin de l'année. Je n'ai pas osé posé la question le lendemain matin lors du PDJ!