FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2024 Partager sur Facebook
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  • Surprise et hummmmmm
    A89
    Prsie le lendemain, à la Maison Blanche
  • Mardi 9 Juillet 2024
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    Il a fait bien frais cette nuit, et j'ai pu dormir les vitres entrouvertes, sans être gêné par le bruit, ni réveillé par un collègue partant très tôt.

    Mon petit déjeuner avalé, je passe me rafraichir, puis ranger un peu la cabine que j'avais eu la flemme, mais aussi pas le temps, de faire en démarrant ma semaine. Il faut dire que je pensais le faire durant mon attente chez ITM. Pour être clair, j'ai préféré ne pas attendre hier.

    La traversée de la Garonne se fait impeccablement bien, et c'est juste au moment de sortir que le bouchon est en train de se créer sur la rocade bordelaise.

    Le portail du client est ouvert, alors je me range sur un des emplacements réservés à cet effet. Un cariste vient à ma rencontre, pour me dire qu'il me décharge de suite. Ma foi, ce n'est pas sans me déplaire. Puis un second arrive ; il coupera deux trois fois pour servir des clients. 

    A 9h00, je passe le portail de sortie, même dans mes rêves les plus fous, je ne pensais pas que je m'en sortirais si bien.

    Go direction Toulouse, mais je stopperais à Langon, chez Bonna Sabla pour un chargement de caissons béton à destination d'un chantier en Maurienne. Idem, ici. Tout juste garé à l'entrée, que je suis invité à me mettre sur un emplacement, enfin le seul emplacement. Je n'ai qu'à ouvrir un côté, en revanche, il me faut sortir équerres et sangles (12) pour attacher ces ensembles béton. Durant mon chargement, je vois un Ford de chez nous se présenter. C'est encore David (celui de la semaine dernière), il charge aussi pour la Maurienne. On discute un bout, mais il me faut sangler et lui commencer à préparer sa remorque. Je lui laisse l'emplacement vers 10H15. Franchement, je suis très content de ma matinée ; jamais, je n'aurais pensé quitté Langon avant midi.

    Bien entendu, la rocade Bordelaise passe crème, avec un léger ralentissement à un endroit, mais rien de bien méchant. Je suis rapidement lancé sur la N89 ; et oui, j'ai décidé de remonter par la même route. Je suis plus léger de 13 T, ça devrait faire toute la différence sur la traversée du Massif Central, et je le remarque bien, aussi bien à la relance que dans les côtes au sortie de Bordeaux. David, qui a finit de charger m'appelle, mais il a déjà trois heures de volant, contre une heure trente (ou qq chose comme ça) pour moi. Comme, je suis un peu veinard ce jour, je me dis que je pourrais couper à Nivolas-Vermelle, et pouvoir regarder le match à la télévision ce soir. J'ai peu d'espoir pour une qualification, à la différence de Chouchen, qui voit la France gagner trois à zéro. Ouais, suis septique!

    Je coupe quinze à une barrière de péage pour casser la croute et surprise, je tombe sur une boite de macarons que ma petite femme m'a préparé. Je mets la main à la pâte généralement, car c'est moi qui "macaronne" les blancs d'œufs et le sucre glace, car il faut un peu d'énergie. J'en ai cassé l'ustensile samedi, pour dire! Les macarons, c'est un régal avec un café.

    Trois macarons plus tard, je suis à nouveau sur l'A89, jusqu'à l'aire de Chavanon, pour une bonne douche. On va éviter les longues attentes au relais, et profiter ainsi d'un p'tit apéro à la place. 

    Je coupe à nouveau à Thiers, ce n'était pas nécessaire réglementairement dit, mais, je vais passer l'ensemble aux rouleaux, et compléter mon GO. Ne sachant pas où mon programme va m'envoyer.

    La bâche est propre, Valentino aussi, je peux finir mes heures. Mon calcul de ce matin n'est pas déconnant, et je devrais avoir dans les 20/25 mn de réserve, sur ma dix heures en arrivant à Nivolas. Sur l'A432, je croise Nicolas, le resp d'exploitation qui m'appelle. Il est étonné de me voir ici. Il a peur que je dépasse (encore) mon amplitude. Cool garçon, je ne suis pas sur la RP, il y a des solutions de stationnement sur le secteur.

    J'arrive bien dans les temps au relais de la Maison Blanche, mais c'est blindé, mais blindé grave. Je me gare à l'arrache comme je peux. Je vais sans doute gêner un CR qui ne pourra sortir, mais c'est un camion de déménagement. Je suppose qu'il ne partira pas avant moi, et je suppose mal...car lorsque je les repère à l'intérieur, ils m'annoncent quitter le parking vers 3H00. Et merde! Bon, je suis bon à bouger le camion dans la nuit, soit en enlevant ma carte, soit sur les conseils avisés et toujours bien éclairés de Phil2607, j'irais pas tranche de 30 sec par période d'une minute. A 3h00....Putain.....Mbappé, tu as intérêt à marquer, sinon, je serais de mauvaise humeur.

    Durant le match, un chauffeur vient me voir car une place s'est libérée, car le chauffeur n'a fait qu'une coupure, sans doute de trois heures, puis il a filé. Et bien, je vais m'y mettre, la place est chaude, autant en profiter, et par période de trente sec, ça le fait. Cool, j'ai réussi. Quand je reviens devant la TV, le score a changé : second but pour l'Espagne. Voilà, j'étais le porte bonheur de l'EDF, et à cause de mon absence, l'Espagne en a profité. 

    Ce soir, ma fille Claudie est sans doute très partagée entre la défaite de la France et la victoire de l'Espagne. En fait, je ne suis pas le porte bonheur des bleus, mais plutôt le chat noir, c'est le premier match que je regarde.