Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
Pauvre Renault. Il attaque de suite à froid ( et je n'aime pas ça) par la côte des Echarmeaux. Celle ci me confirme que j'ai un peu, beaucoup, passionnément plus de poids qu'annoncé. D'ailleurs, quand je montre mon camion à la personne qui m'accueille à l'entrée du client, il est "choqué' que je sois chargé jusqu'en haut.
"T'as plus de 50 m²?"
"Oui, j'en ai 53.
"sec, tu pars sur 600kg, mouillé comme il est, tu es à 700 kg".
J'ai failli m'évanouir!
Le gars est quand même un peu inquiet pour décharger, je le suis aussi, mais je suis pire qu'inquiet, quand je suis l'indication donnée pour aller en zone de déchargement. Virage à gauche…… et en devers sur la droite. Putain, non!!! Je suis passé, mais mon petit cœur a faillit lâcher. Vite un whisky.
On mettra une heure trente pour vider, mais en étant très soigneux sur les 3 ou 4 lots critiques.
En repartant, trois camions plateaux sont en attente à l'extérieur….dans mon malheur, j'ai eu quand même un peu de chance. Voyons le verre à moitié plein.
Go le dépôt, pour charger, je vous le donne Emile (Coluche), pour Chatillon le Duc. J'arrive vers 11H00, et voit Léa manœuvrer pour rentrer dans le hall des tôles. Pour ma part, c'est dans le hall des bobines, et c'est plus rapide généralement. J'aurais le droit à une visite très officielle. En effet, le Préfet, et certaines politiciens régionaux sont en visite, et me regarderons sangler mes bobines. Heureusement, j'étais nickel au niveau équipement de sécu.
Je me place dans la zone de lavage pour faire la cabine du tracteur, faire mon niveau d'huile et la pression des pneus. Léa se présente avec un pare brise dégueu ; elle part sur Nantes. Remonte ta vitre, que je fasse tes carreaux. Un passage de brosse sur ses vitres et pare brise, et coup de karcher, et roulez petit bolide.
Route tranquille pour monter, avec croisure avec Bata et l'ami Pierrot, dit tonton Pierre. Demain, il va à l'école CACES, et non pas cassos, encore que!!
Je me pose à Mouchard, avec de suite un dérouillage de jambe jusqu'au village, avec un seul bistrot d'ouvert, mais deux kebabs. Au pays, soit disant de la bouffe.