Carnet de bord de Janvier 2024 | Partager sur Facebook |
Après un pain au chocolat accompagné d'un grand café, je prends la route à 6H45. J'hésite à passer par Givors : 27 kms de plus et bouchon à prévoir sur le pont plus la rocade est. Alors je me décide de passer par l'A89. La descente de Rillieux passe très bien, juste un ralentissement vers le stade des Lumières. Dudu est derrière moi, mais il n'aura pas l'occasion de me dépasser.
Sur le parking du client, c'est assez venté, et donc il y fait très froid. Heureusement, les deux caristes sont très rapide. On prend le temps d'un café, histoire de se réchauffer.
La rocade passe bien, si bien que je suis au dépôt vers les 10h00. Je suis le seul à rentrer dans le hall des tôles plates. Je charge pour la même destination que le début de la semaine dernière, soit Carquefou. En passant au bureau pour les nouvelles attestions d'assurance et autres documents mis à jour, Cindy me tend un papier. Vous savez celui où il y a un petit drapeau français au milieu en haut de page. La cinquième prune....
Je déteste Cindy, d'ailleurs c'est elle qu'il l'a dit "tu vas me détester".
Mes plaques sont sanglées, un 250 l de GO en complément. Je suis chargé à la limite ; autant dire que j'aurais bien besoin des 500 CV pour ressortir des ronds points.
J'ai quasiment 3H00 de volant quand je quitte le dépôt. Avec un RDV sur le créneau 7/8 H, il ne va pas valloir mollir. Autant dire que les pauses seront minimalistes, sauf celle de la douche au dépôt de St Pourçain qui me prendra 20 mn ; la faute à mon démélant à cheveux, j'ai toujours un peu de mal à l'appliquer.
Après Bellac, on se croise avec l'ami Pierrot; j'avais pu voir qu'il était dans les environs de Poitiers, et je pensais bien qu'il descendait rejoindre la RCEA. On passe un bout de temps au téléphone.
Je monte par la même route qu'en début de semaine. Sur le trajet, Olivier m'appelle. Il monte à Montaigu et me demande où je coupe ce soir. Dans mes espoirs les plus fous, je pense atteindre Poitiers. Il a les heures pour y aller et même largement dépasser. Il m'apprend par la même occasion que nous rechargeons au même endroit à Nantes, ainsi que le petit nouveau (35 ans), Yohan, que j'avais justement croisé semaine dernière. On se tient informé de nos avancemens. Je passe Poitiers alors que mon compteur journalier m'indique 9h20 ou presque. Il y a un relais à 38 Kms juste avant Parthenay, alors ca se tente. A 19h45, fin des opérations avec 9H59 de guidon.
Demain je pense avoir moins de 2H30 à faire pour me rendre à Carquefou ; je devrais pouvoir arriver dans mon créneau.
Apéro et repas avec Olivier, puis un troisème chauffeur de Thiers qui a reconnu Olivier pour l'avoir déjà croisé chez des clients. On rejoint nos cabines respectives. En traversant le parking PL, c'est une symphonie de webasto. Comme un con, j'ai oublié de l'allumer en partant diner. Bon, il n'y a pas 100 m3 à chauffer, ca va vite!