FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Temps de saison
    Au loi, la Maurienne
    On vide
    enfin du soleil
  • Mercredi 10 Juillet 2024
  •  

    Ce matin, j'ai un peu de temps, car je vais profité de faire une coupure de onze heures. Avant de filer au pdj, j'écris ma journée d'hier, et classe mes photos. 

    Vers 6H40, je suis prêt à partir pour la vallée de la Maurienne. Hier soir, j'avais envoyé un SMS à mon correspondant pour lui signaler que je serais en avance et probablement vers 8H30. Pas de problème sur la route, si ce n'est que la pluie refait son apparition. Quand je passe Chambéry, je me dis que nous allons vider sous la flotte. Mais non, le temps change au fur et à mesure que le jour fait son apparition, et c'est limite sous le soleil que je débarque sur le chantier à l'entrée de St Michel. 

    A l'entrée du chantier, il y a un stock de caissons identique à ceux que je livre, et mon gars me fait garé là le long. Il faut serrer au max, car les bennes arrivent les unes après les autres. Je devrais sortir en marche arrière, car il n'y a pas de solution pour faire demi tour, et la zone de chantier nous est interdite. Bon, je ne le sens pas très bien, car il y a une petite pente, et à vide, il ne faudra pas stopper l'élan. C'est un peu long à vider, car il va déposer les caissons à bien 100 m de la zone où je suis. On mettra plus d'une heure à vider, et sur ces entre faits, David arrive. Je lui dis qu'il y a une petite possibilité de faire demi tour plus loin afin de se présenter en marche arrière pour entrer sur le chantier. Il est allé faire demi tour, et il confirme "petite possibilité". Je devrais y aller aussi...ah oui, c'est fin. Quand je pense à Pierre qui vit ça quotidiennement.

    Mission suivante : retourner au dépôt pour un chargement urgent de trois bobines à destination de la banlieue de Nancy. Il y a eu du retard sur les derniers trains, et il est impératif de livrer, alors...on ne lésine pas sur les kms à vide. Sans doute, avons nous eu un coup de pouce de notre client.

    Une fois au dépôt, j'accède directement au hall des bobines, où un affrété est en cours de chargement. Il va sangler dehors, je ferais de même lorsque mes trois bobines seront dans la fosse. Casse croute, douche, café offert par le boss, coupure faite, je peux reprendre la route.

    L'A46 me parait bien chargée, alors j'opte pour la route de SQF, Cremieu, pour reprendre l'autoroute à Bourg sud. Je me suis bien fané de l'autoroute depuis dix jours. Là, je me fane les convois des moissons...Entre les moissonneuses, et les tracteurs chargés de grains, j'ai regretté de ne pas avoir pris l'autoroute. Avec 27 T, c'est impossible à dépasser.

    Je finis ma journée à la Tonnelle à Mouchard avec 8H30 de volant. Et c'est parti pour une autre onze.