Carnet de bord de Décembre 2024 | Partager sur Facebook |
A 6H00, je prends mon pdj au camion. Ce matin, il n'y a pas de vent glacial comme hier soir, mais il fait bien frais quand même. Les ateliers de mon client sont éclairés, je pars donc avec ma tasse de café, leur signaler ma présence, afin qu'ils viennent me chercher dès que c'est possible pour eux. Pour l'instant, ils sont eux aussi au café, et les deux chauffeurs de la boite, qui partent en tournée s'affairent à bâcher les tôles qu'ils ont sur leurs plateaux respectifs.
Je retourne au camion pour dessangler malgré le froid. En quelques minutes, c'est torché, quelques pompes pour finirent de réveiller mon vieux squelette, et je file au chaud dans la cabine.
Un peu avant 7H00, les deux camions sont partis et on vient me chercher. Un Italo-LT veut me passer devant, alors qu'il vient d'arriver, mais mon interlocuteur est vigilant. De suite en place, le pont est en place au dessus de ma remorque. J'aperçois des travaux autour du camion, et le pont ne possèdent plus les U qui sert à lever les plaques. Pour les travaux, la société rentre une nouvelle dérouleuse, ils font donc de la place. Et pour le U, ils m'expliquent que le câble à lâcher en soulevant une bobine, alors que l'ensemble du pont avait passé son contrôle quelques jours avant. La câble s'est coupé, juste au moment où la bobine échappait du camion ; elle s'est donc écrasée au sol à plus d'un mètre de celui ci. Une bébé de 17 T...ça cause. Heureusement, pas de personnel blessé, et aucun matériel cassé, autre que le câble. Par contre, le béton!!
A 7H20, je quitte le hall; ca va la cour arrière est dégagée, et malgré la nuit encore présente à l'ouest, en y allant tranquille, ca le fait ; mais la marge est faible.
Direction Ste Hermine, pour un chargement d'isolant bio. L'usine est le long de l'autoroute, dans une zone industrielle très récente. Il me semblait reconnaitre le nom de cette entreprise, mais pas son emplacement. Et pour cause, elle vient de d'emménager dans ce bâtiment tout neuf. Ils ont démarré le site au mois de septembre. Personnel très sympathique à l'accueil. La quarantenaire, digne d'un CDB de Pierre70, me tend ma fiche de chargement, où je remarque "13h30". Je luis signale que je n'avais pas cette information. Ce n'est pas grave, Mr, on va vous charger. Pas d'inquiétude.
En effet, je serais le seul camion durant ma phase de chargement sur le site. Une trentenaire, issue elle aussi des CDB de Pierre70 me charge en trente minutes. Bien sympa, elle aussi.
Il est dans les environs de 9H00 quand je quitte les locaux ; je n'ai plus qu'à rouler à destination de Lyon.
Je suis trop juste pour aller jusqu'à la bascule ; mon frérot habite dans les coins de l'Arbresle, on va faire comme ça. J'ai bien fait, il y avait un Macon à finir, avec un morceau de pâté sorti d'un GAEC local… Quand on me prend par les sentiments, je n'ose pas dire non.