FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2025 Partager sur Facebook
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  • Départ en nocturne
    Vers Auch
    Toulouse, mais rien dans mon sens
    Les Corbières
  • Mercredi 10 Septembre 2025
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    Comme beaucoup de station service en Espagne, on se gare en marche avant. Le matin, il faut donc sortir en marche arrière, même si tu jettes un œil avant de démarrer ta manœuvre, il ne faut pas qu'un imbécile ait l'idée de stationner dans l'allée...Mais à 5H00, pas de souci, il n'y a personne. Je suis quelque fois surpris du temps que certains chauffeurs prennent pour faire "chauffer" leur moteur. Le temps que je parte aux toilettes, revienne, faire le tour de l'ensemble, m'installe et débute ma sortie de stationnement, un de mes voisins est toujours à l'arrêt, moteur tournant!! Perso, deux minutes, trois l'hiver, et je pars en manuel sans faire monter trop les rapports. Vu la quantité d'huile à chauffer, de plus au ralenti, il va y rester la matinée.

    L'autoroute est bien sympa, mais il ne faut pas trop prendre de vitesse, car certaines courbes sont bien traites. Je m'étais fait la réflexion, la veille en descendant sur Bilbao "faire gaffe en charge au retour". A vide et sur le sec, ca va, on a de bons freins.

    Mon tachy gère le changement de pays, je ne fais que valider. Est ce pris en compte sans validation du chauffeur? Je pense que oui!

    Bon, j'ai validé dans le doute à la seconde aire de repos, trop de chauffeurs avaient pris la première aire. Je continue mon petit bonhomme de chemin en écoutant les informations. A priori, à part dans les grandes villes et sur quelques lieux bien ciblés, il n'y aurait pas de blocage. Ce matin, je ne devrais pas avoir de souci sur ce point là, mais à l'approche de Toulouse, c'est à voir.

    Chaque chose en son temps, et c'est d'abord une pause café pain aux raisins dans une station. Il me reste moins d'une heure à rouler, on ne va pas s'affoler. J'arrive chez le client, les trois emplacements de chargement sont occupés, et un camion est en attente. Je devrais donc avoir un peu d'attente, mais non, puisque en fait, je prends des bobines, eu nombre de quatre pour une liaison inter-sites. Impeccable, le temps que le pontier reprenne sont poste, et je suis dans le hall. Toujours très sympa sur ce site ; on est dans le sud ouest, au pays du canard.

    Les quatre bobines sont rapidement dans la fosse ; le temps de jeter les sangles et je peux reprendre la route.

    J'ai le droit de traverser Nogaro et je ne m'en prive pas. Je ne suis pas excessivement lourd, puisqu'à 24.5 t, si bien que les petites côtes de la 148 se passe relativement bien, ainsi que les relances à la sortie des villages traversés. Mais il faut un bon deux heures pour arriver aux portes de Toulouse, qui pou moi, passera sans un coup de frein, excepté ceux nécessaire aux changements de direction. 

    Il me semble que je coupe à la seconde aire de repas après la ville rose : douche, et cassage de croute. J'assite à un cours de perfectionnement pour les manœuvres d'un semi donné par un Européen à destination d'un Indien. Ils sont courageux de venir bosser en Europe pour gagner leur vie, mais il y a débat sur leur formation et l'attribution de leurs permis! A t-il un permis hongrois? 

    Je visais le dépôt de Bollène pour ce soir, mais là encore, c'est trop optimiste. Je roule au bout de mes heures et stoppe à la sortie de l'autoroute à Remoulins. Je pensais aller jusqu'au Gravières ; j'y allais un peu à reculons, puis un collègue de la boite m'y a dissuader!

    Demain, je vide à Bourg Saint Andéol, non pas du primeurs, mais mes quatre bobines. Puis, une petite liaison en papier à recycler entre Montélimar et Saica Paper (je déteste). Et dires que j'ai balayé ma fosse pas plus tard que ce matin….Après, je charge des panneaux PV pour Macon. Je finis en inter-régional.