Carnet de bord de Aout 2022 | Partager sur Facebook |
Après les 9h de coupure réglementaire et le café qui va bien, je suis pr^t à en découdre sur l'A9! La descente se passe tranquillement, et j'arrive paisiblement à la seconde aire de repos après la frontière pour ma minip sur le chrono (Fin F, début E dept C : j'ai bon?). Un petit café espagnol tout de même, histoire d'occuper les 15. A partir de la semaine prochaine, j'aurais ma cafétière au camion. Je trouve facilement ma destination dans la ZI de Castellbilbal; il faut dire qu'avec les explications de Phil, des conseils de Dudu et consors, je suis vraiment chaperonné. Ils ont tous peur que je me perde; bon c'est adorable de leur part, si bien que je les tiens aussi informé quand je suis à quai. La chica (j'utilise des termes CDB connus, j'ai le copy right, ok) n'est pas très souriante mais d'une efficacité redoudable. Il y a des lots en longueur que nous avons chargés la veille avec le cariste, ben elle, toute seule; elle ne veut pas d'aide. J'insiste pas. 45 mn plus tard, le fourbi est sur le quai, signature et go le second en zone franche vers le port. 20 Kms à faire, suffisant pour qu'un PL espagnol me fasse une crasse tout en me faisant un doigt. Ils sont adorables ces catalans. Quand, j'arrive à destination, j'envoie un SMS à mes filles; et oui, leur mère est d'origine Andalouse, et c'est génétique, elles n'aiment pas les catalans. Je suis trop prude pour écrire ce que ma seconde me retourne, mais ce ne sont pas réellement des mots d'amour envers les Catalans. J'dore le franc parler de ma petite.
Sur place, ils font se battre un peu pour garder sa place dans le file, mais avec l'aide d'une tortilla que j'ai achetée sur l'autoroute, et mon baraguoinage espagnol, je garde ma place. Deux chauffeurs m'indiquent même quand c'est mon tour, et me guident pendant la manoeuvre. Rapidement vide, je prends la direction de Vilanova et le Gertrude (pas sur), où l'ami Phil trainait son FH ce matin.
Toujours avec le GPS de Crussols, j'arrive à destination sans encombres. Par contre, ici je me fais bien niquer ma place. Bref, 2 h plus tard, il est temps de prendre la direction Francia. Autre crasse, ainsi qu'une erreur de ma part (suis au tél avec Dudu), mais sans conséquence, car je me retrouve juste derrière un camion doublé qq instants plus tôt. Il ne me reste que 3 h à rouler; ces 3 h m'arrêterons à Perpignan, où je pensais trouver un parking sécurisé (il existe dans Google), mais à la place, je n'y trouverais qu'une brasserie fermée et un entrepôt Medina. Garé, le long d'une contre allée, derrière un PL et 2 SP.