Carnet de bord de Juin 2024 | Partager sur Facebook |
Avec Maelys, on s'était calé pour ne pas arriver en même temps chez le client, mais avec trente minutes d'écart. Je la préviens par SMS lorsque je pars, après bien entendu être passé voir mon chargement. Et c'est sur la pointe des roues que je roule jusqu'à destination. Hier, j'avais pu voir qu'une route était fermée sur l'est de Nantes, mais Tim, le local de l'étape m'avait rassuré, tout en me conseillant de passer par le nord pour rejoindre la zone d'acitivité vers le pont de Cheviré. Merci à lui.
Dès que je suis arrivé, j'ouvre les portes : rien n'a bougé, ouf! Je me présente et annonce que j'ai un fardeaux qui peut présenter un problème. La personne qui me réceptionne est rassurante. Je ne dessangle pas le tas à l'avant, on ne sait jamais lors de ma manoeuvre pour entrer dans le hall.
Pour décharger, le pontier vient prendre le tas supérieur, et une fois que les pinces sont en action, je dessers les sangles supérieures ; rien ne bouge. On procède de cette façon pour chaque fardeaux, et tout se passe bien. Aucune tôle n'est marquée ou abimée : aucune réserve ne sera faite.
Maelys est arrivée comme convenu dans les trentes minutes après moi, on se boit un café dans mon camion, puis il est temps que je parte affronter la circulation Nantaise du petit matin.
Aucun ralentissmeent sur la partie nord, mais on freinera un peu à l'approche du pont de Cheviré. Le client m'avait expliqué par téléphone comment arriver dans son petit parking, et c'est donc assez facilement que je le trouve. C'est un peu fin pour manoeuvrer, mais ca passe.
Je charge un complet d'éléctroménager reconditionné à destination de St Etienne. Un Nantes / St Etienne ca avait de l'allure dans les années 80, c'est un peu moins vrai ces dernières années! Revenons à mon chargement, puisque on m'indique six malheureuses palettes à charger. Ors, d'après le mail de confirmation d'affrêtement que Cindy m'a envoyé, je devrais être complet. Cindy étant au bureau, je la contacte et me confirme bien, après un échange avec l'affréteur que nous serons payé complet sur ce voyage. Bon, et bien on charge. Les palettes ne sont pas vraiment au standard, mais j'arrive tout de même à les rentrer. Par contre, je me permets de sangler comme je peux les trois dernières qui me paraissent un peu trop de travers. J'ai donné avec mes piles qui se cassent la gueule. Dès que je pars, j'avertis Cindy du métrage qu'il me reste. Elle hésite à me chercher des compléments, puis me rappelle dans les quinze minutes qui suivent, juste au moment où un klaxon me réveille sur le périph sud de Nantes : c'est Clément33 qui m'a aperçu. Juste eu le temps de lui faire les clignos. Pas mal son Daf.
Cindy a trouvé un complément : ce sont des tôles (encore), et pour Chavanay (j'ai compris de suite pour quel site...). Elle ne veut pas prendre le lot, car c'est à déposer après mon lot de Sainté. Je lui propose de passer au dépôt de Veauche, puis de les reprendre après, mais vu que c'est sur palettes, je me dis que l'on arrivera bien les bouger. Au pire, on videra par les côtés à Sainté. J'insiste vraiement et elle finit pas céder. Vu le prix du complément, on est bien gagnant.
Bon, lorsque je vois où je dois aller, j'ai quelques doutes. J'ai encore joué avec Cindy, car je vais à Louin F79, donc c'est loin. Cindy, qui me parait pas très matinale à un peu de mal à comprendre ma vanne, je la saôule de bon matin....
Ah, l'accès à la zone d'activité de Louin!! Entre l'entrée de Bressuire et avant Airvault, impec, à part un village où il y a une circulation alternée, mais la route est bien. Par contre, heureusement, que j'avais appelé le client pour des conseils, car jamais, je me serais engagé sur la route indiquée par les panneaux. Les deux derniers kilomètres, tu ne croises pas avec une voiture. Bon, la ZA comprend deux sociétés, et là où je charge, il y part des convois, au regard de ce qu'ils fabriquent. Sur place, la parking est immense, les gars super sympas, et je m'autorise même une viste des ateliers. Snas dévoiler des secrets, ce site fabriquent des chassis pour des machines utilisées sur les aéroports. Quand je pose la question à un chaudronnier, il m'indique qu'un opérateur fait tout de A à Z. Il monte ces tôles, les pointe, puis les soude. Il n'y a que la préparation des découpes et des perçages qui sont réalisés dans un autre atelier. En dix minutes mes tôles sont chargées, et je passe pas mal de temps à BIEN les attacher. Je profite du parking au soleil pour casser la croute, puis après trente minutes, je reprends ma route. J'attendrais à la sortie du site qu'une moissoneuse passe, car j'ai pu la voir au loin (au Louin), et le croisement aurait pu être "délicat".
Je rejoins Patthenay, puis c'est une descente classique: Poitiers, Bellac, Montmarrault. Enfin classique, je me fane une caravane avec deux petits vieux....60/70 km/h dans les bouts droits ; j'ai failli m'arrêter (ou les pousser dans un fossé), puis j'ai eu l'opportunité de les doubler. Je ne pourrais pas rejoindre le dépôt de St Pourçain sans pose légale, alors c'est arrêt douche pour le chauffeur, et complément ADblue pour le canasson. La pompe là bas marche à merveille. Je pousse mes heures qasi au max, pour me poser à L'Hopital sur Rhins. L'amplitude ne me permettait pas d'aller beaucoup plus loin, et il y en a bien assez pour un petit chauffeur comme moi.