Carnet de bord de Février 2025 | Partager sur Facebook |
Après un petit déjeuner au camion, il est temps de prendre la direction des Achards pour aller charger. A 5H20, je lâche les poneys, en prenant grand soin de ne pas réveillé mon voisin de chez Rousson ; pas matinal le Stéphanois.
Arrivé sur place, il n'y a pas foule, et pour s'enregistrer c'est hyper rapide. Seulement trois personnes sont présentes à l'accueil, alors qu'en journée, il y a bien 7/8 personnes. Virgile a échangé mon lot contre celui d'Olivier, et je n'ai que deux gares à faire…..mais ici, tu ne peux pas prévoir. Quand je vois qu'à la première "gare", j'ai un colis de 3 kgs à récupérer, j'hésite à y aller à pied. Et sur place, ils veulent me faire débâcher. C'est vite réglé quand je leur précise l'importance du lot. Mais, je devrais attendre plus de vingt cinq minutes pour entrer en zone. Le cariste est mort de rire quand il voit mon listing, et ne comprend pas pourquoi ce lot n'a pas été emmené à la gare suivante, là où je chargerais le reste.
Go à la gare suivante, avec une attente de quarante cinq minutes avant d'accéder à la zone de chargement. Bon, quarante cinq minutes déjà alors que j'ai à peine trente minutes de volant, comment dires. Ce sera un peu long, car mon nouveau cariste parait perturber du mauvais classement de mes différentes références. J'y passe plus de quarante cinq minutes, ce qui fait que je sors du site après y avoir passé 2H15.
On se croise avec Olivier ; lui sera plus malchanceux en ayant cinq gares à faire. Il y passera 4H15. oui? Vous lisez bien 4h15.
Je roule jusqu'à atteindre l'aire des deux Sèvres, me semble t-il (Leclerc) ; je file à la douche, puis je ne résiste pas à un grand café accompagné d'une tout petit, mais tout petit pains aux raisins. Je photographie la semi des transports Blanc; garée non loin de mon ensemble, ayant obtenu l'accord du chauffeur.
Le tempes est bizarre ce jour. De la pluie, du crachin, du brouillard, un ciel dégagé, on dirait que la météo a buggé. Elle ne sait pas sur quels pieds danser. Et moi, sans danser, mais bien solide sur mes appuis, cramponné au volant de mon petit camion, j'ai attaqué ma descente vers la capitale des Gaules, la ville Lumière.
En pleine forme Baloo, si bien que c'est le tachy qui me rappelle à l'ordre à la hauteur de Montluçon. Je comptais m'arrêter avant de rejoindre la RCEA, mais j'ai filé. Après, je n'ai pas assez de temps pour aller jusqu'au dépôt de St Pourçain, où j'espère pouvoir enfin faire mon plein. Je me suis restauré avec une petite râpée maison, et un yoghourt.
Demain le programme est serré, je dois donc tirer un max ce jour, et m'approcher au plu près du client. Ce client est situé à deux kilomètres de mes parents ; avec un peu d'espoir, j'espère avoir assez d'heures, mai non, ça ne le fera pas. C'est alors que je pense à couper dans la ZI de Genay. J'appelle vite fait mon ami d'enfance, Laurent qui habite sur Albigny ; il fait partie des mes trois collègues d'enfance avec qui je suis toujours en contact, et qui est parti avec Thierry et moi en septembre en moto dans les Pyrénées. Quand je l'appelle, il est à la hauteur de St Priest, et il se rentre. Il passe me prendre et je passe la soirée avec lui et son adorable petite femme qui me supporte malgré mes pics incessants. Très bonne soirée.