Carnet de bord de Décembre 2024 | Partager sur Facebook |
Le client de ce matin n'ouvre pas avant 8H00, mais l'accueil et surtout la bascule est ouverte un peu avant, alors, je vais essayer d'y arriver pour 7H45. Je quitte le parking à 6H00 pile poil. Il fait un froid de gueux ce matin. J'étais pourtant face à l'entrée du troquet et avec 20 m à faire avant de se retrouver en salle, mais il y avait matière à prendre froid. Il y a une légèrement brise ; tu es vite réveillé en traversant la cour. Le café chaud n'est pas de trop ce matin.
La route se fait bien entre Melle et La Ferrière ; il faut juste bien faire gaffe aux deux radars qui se suivent à quelques kilomètres l'un de l'autre.
A l'approche de la Roche sur Yon, la circulation est plus dense. Aucun camion n'est présent dans la zone de déchargement, et deux sont déjà en attente pour les chargements. Après mon passage en bascule, je file me garer face à l'entrée du hall, et j'attaque à dessangler mes trois bébés qui n'ont pas bougé durant le trajet. C'est mieux ainsi. J'ai mis le bonnet, plutôt que la casquette ici, car le vent est bien plus présent qu'à Melle, et après près de deux heures dans la cabine, je suis bien frileux.
Dès que je remonte en cabine, on vient me chercher, impeccable. Le déchargement n'est qu'une formalité avec ce pontier. A 8h30, je prends la direction des Achards, pour un chargement complet à destination de Portes les Valence. Olivier m'avait briffé, c'est juste derrière PRB, un site où nous allons assez souvent. Autant, chez PRB, on repart bien lourd, autant ici, je repartirais bien léger : 2.6 T. Personnel super sympa et rapide à charger.
A 10H10, j'en ai finit avec la partie "manutention" ; je n'ai plus qu'à rouler et descendre au bout de mes heures, sans pression, car là où je vide ; pas de RDV. Olivier m'a conseillé de ne pas y aller avant 9H30, car je risquerais de perdre pas mal de temps. Sur le trajet, j'appelle toutefois Cindy pour connaitre mon programme et lui indiquer ce que je compte faire, et ça lui va bien. Lundi, je remonte en bobine à la Ferrière, mais à priori, je ne devais pas être bien lourd, car elle m'avertit que je devrais sans doute charger des longueurs sur Saint Symphorien d'Ozon pour Nantes. Chargement au tablier, puis, j'aurais mes bobines pour le client habituel. J'ai même mon programme pour la semaine. Pas belle la vie.
Mardi dans ma descente, je m'étais retrouvé à rouler juste derrière Olivier. Je l'avais laissé s'engager dans un rond point à la hauteur de Bellac ; voici qui m'appelle car il est une quinzaine de kilomètres derrière moi. Décidemment, on se suit depuis le début de la semaine. Je viens de quitter un parking où je m'étais poser pour une trente et lui doit bientôt s'arrêter pour la même raison ; on ne se serra pas les pognes, mais peut être demain à Ports les Valence. On livre tous les deux là bas, à moins de 500 m l'un de l'autre. Sur mon trajet, après avoir traversé St Sornin Leulac, j'aperçois un 3.5T "de l'est" ; il était déjà garé là mardi après midi, en panne, avec un triangle sur derrière le pare brise, et un autre triangle à l'arrière. J'espère pour lui qu'il puisse être dépanné rapidement….Il est bien loin de toutes habitations et centre bourg.
Je clôture ma journée au nord de Roanne, avec une première amplitude qui compte quinze pour seulement dix minutes, mais on s'en fout. Je n'ai que des onze dans ma besace.