Carnet de bord de Mai 2025 | Partager sur Facebook |
Première cueillette de fraises du jardin, et de plus un bon kg. Hier après midi, j'ai stressé à mort lors du dernier tout du GP de France moto. J'ai même arrêté de regarder, et ce n'est que lorsque ma femme s'est écriée que je suis revenu profiter du tour d'honneur de Zarco.
Il pleuvine ce matin, un peu comme au Mans hier, mais on ne va pas prendre d'angle ave le camion, il n'est pas chaussé en pneu pluie. Dans les quarante minutes après mon départ, je franchis le portail d'entrée du client, qui ouvre à 7H00. Il est 7H05, mais je ne vois pas grand monde au poste. Je me permets de reculer devant le portail du hall des bobines, et j'attends. Et ce n'est qu'à 7H30, que le portail s'ouvre, m'invitant à finir ma manœuvre pour vider mes deux bobines. C'est une personne que je n'avais jamais encore rencontrée qui est au pont, pour dépanner me dit-il. Ma foi, il se débrouille bien et il est plutôt rapide. Dans les dix minutes qui suivent je peux retourner au dépôt, pour à nouveau charger des bobines, au nombre de quatre cette fois.
La sortie Givors centre est fermée pour travaux, je passe par la gare, sans y rencontrer ma moitié qui est à quelques kilomètres de là. Ce lundi, les trains circulent, pas de grève, elle va donc sur Lyon pour bosser.
AU bureau, Virgile, Nicolas et Olivier sont au café; alors je les accompagne, puis je pars charger. J'apprends que je dois être à 6H00 demain matin à La Ferrière. On se regarde avec Olive, et il demande si ce ne serait pas mieux que l'on inverse mon chargement : lui partant du dépôt avec un compteur de conduite vierge. A priori, c'est compliqué, ma foi, on va y arriver quand même.
Thomas n'est pas encore arrivé, c'est Philippe qui est généralement à la grus qui se colle au chargement. Ca fait longtemps que je ne l'avais pas croisé.
Voilà, c'est enfin parti pour une montée classique par la N7, puis St Pourçain. Il pleut comme vache qui pisse à la hauteur de St Pourçain, donc pas d'arrêt au stand pour le plein. On verra ça au retour demain. J'ai coupé trente à Varennes, Olive en a profité pour me dépasser. Lui, il fraude en passant par Fourvière, et il gagne bien entre 20 et 25 mn de route.
Je roule ainsi tranquillement. Dans l'après midi, Nicolas me rappelle pour voir si j'arriverais bien à l'heure demain. Ca devrait le faire, mais il ne faut pas perdre de temps, ca va passer mais à la minute. Mais, j'ai vraiment un doute sur cette livraison de 6H00, car l'établissement n'ouvre qu'à 8H00. Bon, avec les semaines que nous avons eu, le client a peut être des stocks lights. Mon idée est d'arriver devant sont portail et voir demain si ils ouvrent bien à 6H00.
Lorsque je suis dans la déviation de Bellac, Tim me contacte et m'informe que c'est un peu le bordel après Bressuire, cause travaux sans doute. Il y a une déviation qui lui a fait perdre bien trente minutes. Pour ma part, je monte habituellement par là, mais avec cette livraison impérative à 6H00, je n'ai pas trop de choix que de récupérer l'autoroute à Poitiers. Par contre, j'en informe de suite Benoit, que Tim vient de croiser, puisque lui monte à Nantes, et que logiquement, il devrait passer par Cholet. Merci Bison Futé 44.
On se retrouve sur la première aire de repos après Poitiers avec Olive. Il coupera aux Chasseurs. Le tachy commence à s'affoler lorsque je sors de l'autoroute à Bournezeau. Calme toi Bernard!
Et c'est avec un léger dépassement de quatre minutes que je me pose face au portail du client. J'ai le mot d'excuses de Pierre70. 10H04 compte 10H00, voilà, que le ciel me tienne en joie.
Toujours un crachin présent, alors pas de ballade à pied pour l'instant, mais une séance d'enroulage de sangles. Après mon léger repas, le temps s'améliore un peu, je pourrais partir dérouiller mes jambes pendant une demie heure, au frais , impeccable.
J'ai rassuré notre chef sur le fait que je sois bien arrivé à destination, prêt à livrer la came. Enfin, la came, je n'ai pas fait un go fast, non plus!