Carnet de bord de Janvier 2025 | Partager sur Facebook |
On ne s'affole pas ce matin ; la camion est chargé, il n'y a qu'à rouler ce jour. Je n'ai pas réussi à joindre vendredi le client où je dois vider demain matin, je vais quand même essayer d'y aller ce soir, mais avant tout il me faut déplacer les palettes légères qui sont au tablier, et donc devant mes trois bobines. Pour cela, j'irais à St Pourçain, cela me fera une pause et Cindy préviendra. Il fait bien froid ce matin, et la cabine met un certain temps avant d'avoir une température décente pour un vieux comme moi. J'ai roulé une bonne partie de la matinée avec mes mitaines.
Les températures sont négatives à l'arrivée sur Saint Etienne et encore plus basse sur Roanne. J'arrive à l'équilibre entre le négatif et l positif à Saint Pourçain, où j'étais attendu par un collègue bien sympa, qui m'a tout de même demandé de me mettre au soleil pour bosser. Et on ressent vite la différence.
Les palettes sont désormais aux portes, elles ne sont vraiment pas lourdes, je n'aurais donc pas de gêne à la conduite. En attaquant la RCEA à Montluçon, je zappe Ludo25 qui en a déjà finit avec ses livraisons ; il part sur Montmarault pour recharger : vaillant le p'tit jeune. Pour ma part, je continue mon bonhomme de chemin jusqu'à l'aire de Nouhans pour une petite trente, permettant de me restaurer légèrement, avec une tarte salé (j'adore ça) à base de poireaux, oignons et petits lardons. Une compote de pomme maison pour faire couler tout ça, et c'est le moment de repartir avec mon mug de café au TDB.
Rien à signaler, je trouve que cela roule vraiment light ce jour, encore plus faiblement que semaine dernière. L'Etape Creusoise est toujours fermée, suite un décès du patron Jean Luc. Je n'ai pas trouvé d'information sur le net quand à la réouverture. A suivre.
Je ne monte donc pas directement à la Ferrière, puisque je passe par Cholet déposer les palettes (nb 2). Toujours impossible à joindre, je finis par contacter un autre site afin de confirmer ou non le numéro que j'avais trouvé. C'est le bon, je n'ai donc que peu d'espoir de vider ce soir. Dommage, je n'aurais pas rouler après, mais j'aurais pu partir dès mes onze écoulés.
Je perds un peu de temps dans la traversée de Chiché, à cause de travaux, qui nous font passer dans des zones pavillonnaires, bien étroites, et pour l'occasion à sens unique. Je plains les convois qui devront passer à la montée. D'autre part, on tourne deux fois à gauche à l'équerre, sur un revêtement qui n'est pas trop prévu à cet effet. Dans dix jours, il risque d'y avoir des dégâts.
Une fois passé Bressuire, il n'y a pas de ^lace pour couper et c'est donc sur un refuge que je m'arrêterais quarante cinq minutes, alors qu'il ne me reste quatre minutes au chrono et onze kilomètres à faire. Si je savais le client ouvert, j'aurais tenté, mais là, j'ai peu d'espoir, alors ne jouons pas au brigand des routes.
Je reprends la route pour dix minutes de trajet ; le client est dans une ZI toute proche de la 2 X 2 voies qui mène à Nantes, il est dans une impasse, avec une bonne place pour s'y retourner. Le portail est ouvert, alors je tire le frein de parc et cours vers les quais. Lorsque j'explique au gars qui m'ouvre qui j'emmène un retour client (palettes refusées), il est bien au courant et me demande de me mettre au quai un. Après mes deux cents cinquante merci, je me précipite au camion. En trois minutes, c'est réglé, re merci, et je pars me garer devant le portail. 8H54 de guidon, tout bien, je partirais vers 7H00 ; Yohan livre au même endroit que moi demain, et il y sera dès ce soir, alors on va le laisser prendre la première place.
Je pars marcher dans la zone, il y fait un froid de gueux ; si j'avais eu du whisky, je me prenais un verre, c'est sûr.
8H54 de volant, il y en a bien assez pour aujourd'hui.