FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Ciel Vendéen menaçant
    Le soleil est enfin sorti
    Caché
    Dernière pause de la journée
  • Mardi 14 Octobre 2025
  •  

    Nuit calme et plutôt bien dormi. Réveillé quand même avant la sonnerie du réveil, je pars avec mon baluchon pour une douche matinale et un grand café. Nous n'étions que cinq chauffeurs hier soir, et trois personnes extérieures. Je ne sais pas si c'est tous les soirs ainsi, mais pas sûr qu'ils gagnent bien leu vie. 

    A Sixième coup de cloche des six heures, je sors de mon stationnement. J'ai noté mes heurs de passage depuis mon départ du dépôt, et lorsque j'arrive au péage de Poitiers, face au CR de la même ville, j'ai cinq minutes de plus, que par la RCEA, Bellac, Poitiers. Autant dire, que c'est kif kif.

    L'autoroute est bien calme et je me sens bien seul. J'arrive chez notre client à 8H30, alors qu'Olivier est en train de remonter dans sa cabine, pour aller se ranger dans le hall. Je pars le saluer, puis j'attaque le rangement des sangles. Vingt minutes après, c'est mon tour, et je ne n'ai pas eu le temps de me faire couler un café. Faut dire, que je suis allé papoter avec mon collègue aussi. J'ai une bobine de plus qu'Olive, ce sera donc un peu plus long. Je patiente même quelques minutes de plus histoire de caser une trente.

    Il ne me reste plus qu'à descendre jusqu'à Sainte Hermine pour charger à destination de la banlieue grenobloise. Sur place, il n'y a pas un seul camion, et la jeune femme à l'accueil, comme toujours très souriante, m'invite à partir en zone de chargement. Dans la demie heure, je suis de retour pour les papiers. Ici, c'est vraiment rare quand tu y passes plus d'une heure. 

    Voilà, les moments "de manutention" sont terminées pour la journée : yaquarouler désormais.

    J'ai les crocs un peu avant Poitiers, alors je m'arrête à la dernière aire de repas avant de sortir de l'autoroute. Je suis aussi sorti car je suivais un camion français, que je n'arrivais pas à doubler, et qui avait une conduite bizarre. Tant au niveau vitesse que de tenue de cap ; alors prudence, on va s'en éloigner.

    Je prends la même route qu'à l'aller, je sors donc depuis la rocade de Poitiers, à la sortie Chauvigny Châteauroux. La route est tranquille et en léger, c'est un régal. On est en pleine cambrousse, et loin des grands axes, c'est parfait. Je ferais une pause technique au trois quart du trajet, puis je stoppe au dépôt de St Pourçain, afin de remplir mon petit réservoir, car je ne pense pas que je pourrais clôturer ma semaine sans ajout. Et je serais en lourd, tout le reste de la semaine, alors soyons prudent.

    Je me ravise, il est encore tôt, le temps n'est pas terrible pour aller marcher. Pourquoi pas ne pas viser le relais des Favières à la sortie de Roanne. Il ne me reste qu'une heure douze, c'est limite, mais je vais jouer, et je vais gagner. J'ai 9H58, lorsque je clôture ma journée. J'ai bien cru que je serais en léger dépassement, car sur la dizaine de kilomètre avant Roanne, je me suis farci un collègue qui freinait dans les lignes droites, pour redescendre à 65 Km/h, puis il accélérait jusqu'à 80, puis il ralentissait à nouveau. Dès le rond point de Mably, étant plus léger que lui, je l'ai dépassé. C'était ma journée de rencontre du troisième type.

    Posé chez Edouart (oui, avec un T), une petit Porto avant le repas, car je l'ai mérité 9H57 de volant et 12H58 d'amplitude.