Carnet de bord de Avril 2025 | Partager sur Facebook |
Nous étions les derniers à passer à table, hier soir. Quel bavard ce Thomas, surtout quand tu lui demandes des nouvelles de ses engins agricoles. Sans trahir de gros secrets, Thomas rénove des vieilles machines telles que moissonneuse, et tracteurs. Je sais qu'il possède un VIERZON, l'autre je ne me souviens plus : IH!!
Le matin je le rejoints au pdj. On discute encore un bon moment, mais Thomas doit y aller ; moi, j'ai encore un peu de temps devant moi.
JE N4AI rdv qu'à 9H00 à la plate ITM de SQF. Je tente d'y arriver vers 8H15. Je ne prends que l'A43 pour traverser Bourgoin Jallieu, j'évite ainsi les nombreux "tourne en rond autour de BJ, et les bouchons au péage de SQF.
Je ne serais pas appelé avant mon heure, mais pile poil à l'heure. Par contre, c'est l'heure de la pause. Retour dans une grosse demie heure. Désormais, ici, on te décharge. Le cariste n'est pas bavard, mais il bosse rapidement, mais c'est surtout le contrôleur qui te donne ton sésame de sortie, qui est bien présent, et qui m'indique d'aller au bureau, pour chercher mon bon de sortie.
J'appelle Virgile, car entre temps, il m'a demandé de gérer un transport urgent entre Givors et Le Pontet, mais il souhaiterait tout de même que je fasse une navette en bobines. Mais, je lui signale que si nous avons un impératif à 14H00 au Pontet, il faut impérativement oublier cette navette. Ok, on fait comme ça. J'aime avoir raison, chef.
L'urgence démarre chez STG, dans des entrepôts frigorifiques. Je suis le seul en taut, et pour cause. Je suis vraiment attendu, puisque je n'ai pas le temps de descendre de la cabine, qu'un gars, bien sympathique au demeurant, m'indique de me mettre au quai 20. Ce quai est à l'aveugle car il est le long du bâtiment administratif. A peine, dans les bureaux, que je vois que le chargement a attaqué. Fin des opérations à 11H30, pour être à 14H00 à Le Pontet, il n'y a pas une grande marge de manœuvre.
Avec les deux zones de travaux, mais aussi le Grand Bœuf que je passe gentiment derrière un collègue chargé lourd, je perds quelques minutes précieuses, mais c'est surtout à l'arrivée que je paumerais dix minutes, car je suis mal aiguillé chez le client, et il me faut ressortir pour accéder au bon site.
Ici, pareil, à peine à quai, que des gars commencent à me décharger et reprendre les palettes pour les emmener dans les zones d'expédition. En fait, il n'y a qu'un tiers de mes palettes qui repartent illico.
Virgile m'a envoyé la suite. C'est chez un gros client de nos collègues de Sorgues, dans une carrière… Le terrain est très gras ; ce n'est pas que mon camion était nickel, mais il n'était pas crade non plus. A la sortie par contre… Et que dire du bonhomme. A courir autour du camion, mon pantalon (bleu de travail) est bien sale aussi.
Trente minutes après, je suis sur la terre ferme, ou plutôt, sur un bon goudron. Je file au dépôt de Bollène. Inutile de laver le camion, demain, je retourne sur le même site, il n'y a pas de raison à ce que ce soit sec. Je lave les marche pieds par contre.
Au regard de mon programme de demain, je n'ai pas la pression, alors, je reste au dépôt de Bollène.