Carnet de bord de Septembre 2025 | Partager sur Facebook |
J'attaque ma semaine de tour de clocher. DHL abandonne les locaux de Loire sur Rhône (en face de chez nous), ils transfèrent donc leur marchandise dans leur nouveau dépôt de St Georges d'Espéranche (l'ancien dépôt Conforama, du moins une partie). Logiquement, je ferais trois tours jours.
J'ai pris mpn petit casse croute pour ma pause déjeuner de ce jour, et puisque mon couchage est propre et sec, ce matin, je l'ai mis dans mon sac.
Avant d'attaquer mes navettes, je dois partir livrer à Valence, un détaillant en boissons. J'ai pu oir qu'il ouvrait à 8H00, sa cour n'est pas très grande ; j'espère que ses camions de livraisons seront déjà partis à mon arrivée. Après avoir croisé Manolo vers Tain, c'est justement un camion de mon client que je crois à quelques centaines de mètres de ma destination : un de moi sur leur parc.
Effectivement, ce n'est pas très grand, j'ai la confirmation immédiatement que l'on videra par les côtés, mais avant d'entrer, on va partir voir à pied. Accueilli par un gars très sympathique et très souriant, o discute rapidement du lieu le plus adapté pour me vider. De toute façon, je devrais bouger entre les deux côtés, la cour n'est vraiment pas large. Un café? Bien sûr, on ne va pas refuser. Café servi dans les cinq minutes, alors que j'ai déjà entrepris le débâchage, mais aussi, le dessanglage des sept premières rangées de palettes, celles des canettes.
C'est assez rapide malgré que mon gars soit interrompu régulièrement par des techniciens partant en intervention pour les entretiens et maintenance des équipements de bistrot. Après m'être déplacé, on attaque le second côté et c'est vers les 9H00 passé que je quitte cette fine équipe.
C'est bien assez étroit pour sortir de ce cours. Parce que oui, hier, on regardant l 'adresse, je me suis rassuré en voyant écrit "cours" machin, mais du cours, c'est plutôt étroit et pas simple pour en sortir ; bon je suis vide les essieux de la remorque souffrent moins, mais pas trop adapté pour nos petits camions.
Je remonte tout droit debout en direction du dépôt, et c'est à ce moment que Virgile me contacte. Il annule mes navettes et me fait partir en longue, il y a urgence pour un client. Les navettes seront faite par un affrété qui tourne logiquement en container. Et garçon, tu sais que mon frigo est vide. Purée, je suis un peu énervé, mais heureusement, en terme vestimentaire, j'ai du stock ; pas pour le mois non plus mais une quinzaine : no pb. Par contre, niveau bouffe, c'est marée basse. Ce matin, j'ai profité d'être léger pour ramener un pack d'eau supplémentaire, donc, il peut faire chaud, j'ai de la réserve. Bon, ben, il faudra trouver une supérette sur le trajet.
Je monte à Evry, donc, je passerais par le Morvan et je stopperais à Chagny, à l'Intermarché, il est très facile de s'y garer le long de la route.
Je fais tout de même une seule navette en arrivant, et malheureusement, j'y passerais pas mal de temps, car il y a un bug dans leur système de commande, et il faut que ça tombe sur moi. Ce matin, ca passait crème...purée, comme si j'avais du temps cet après midi.
Je file charger au dépôt et comme par hasard, j'ai une grosse (plus de 16T) et une petite bobine à charger, soit, logiquement, eux zones et deux façons de charger, par le toit pour la grosse, en latéral pour la petite. Thomas a pitié de moi, il viens me charger en extérieur. Adorable ce garçon.
Il est plus de 15h00 quand je quitte le dépôt, et la rocade est bien encombrée. J'y laisse dans les 20/25 mn.
Je sors à Chalon nord pour prendre par le Morvan, avec la pause course, pour remettre le frigo a un niveau convenable pour le reste de la semaine. Normalement, je reviens mercredi sur Lyon, ma femme me descendra des bricoles, mais aussi mon PC, afin de reprendre l'écriture de ce CDB.
Je m'arrête chez Ursula, ce soir j'ai ma claque.
Demain, je décollerais à 5H01, j'aurais mes neuf heures et quelques poussières ; c'est ce qui compte.