| Carnet de bord de Octobre 2025 | Partager sur Facebook |
Objectif de la matinée, ne pas arriver trop tôt sur Grenoble, afin d'éviter les bouchons de l'entrée de la ville, et tenté de recharger à Meyzieu avec une heure ou deux d'avance. Mes savants calculs me font donc quitter le secteur de Roanne à 6H00. Je couperais à l'aire de l'Isle d'Abeau, pour une douche, mais sans café, car je passe pas mal de temps avec ma femme au téléphone. Elle me contacte pour me signaler que je devrais (j'emplois le conditionnel), être impacté par la possibilité de la suspension des réformes de retraite. D'après ses premières recherches, je pourrais partir dès fin décembre de cette année, au lieu du trimestre supplémentaire de l'année 2026. Je serais assez content de gratter trois mois.
Mais pour l'instant, j'ai encore quelques missions à honorer. L'entrée de Grenoble est impeccablement dégagée, un léger ralentissement sur la bifurcation direction Chambéry. Sortie au niveau d'Alpexpo, puis direction Bresson. Attention, dans ce secteur, les vélos sont prioritaires de partout, mais le flux de circulation est déjà passé.
L'adresse donnée sur ma mission est la même que sur le BL du fournisseur, c'est à dire, pas la bonne! C'est l'entrée des VL et des clients du dépositaire de matériaux. Je gare mal mon camion, sous les applaudissements de quelques automobilistes excités. Je les ignore, tout va bien. La jeune femme qui m'accueille est compréhensive, surtout avec le BL à la main, Il n'y a pas de rond point pour faire demi tour, puis après c'est le centre ville. Soit, je fais marche arrière sur 300 m, pour prendre à gauche, soit, elle m'autorise à rentrer par l'entre des clients. Quand je lui signale que je livre de l'isolant, et que son parking ne sera pas abimé, elle accepte très facilement à ma requête.
Je tombe sur un cariste à la con au départ, mais vraiment con. Sans doute sourd et muet, si vous voyez ce que je veux dire. Heureusement, un ancien arrive, et le déchargement se passe donc au mieux. En trente minutes, c'est réglé, je prends la direction de Lyon, via l'A43.
A la base, je n'ai RDV qu'à 15H30 sur Meyzieu. Je coupe trente à nouveau à l'Isle d'Abeau, mais dans l'autre sens (pour ceux qui ne suivent pas…). Que faire? Quitte à attendre sur un parking, autant tenté, et j'ai bien fait.
Pas un seul camion en attente, j'ai le parking à moi tout seul. Deux camions au chargement, et plutôt sur la fin. Lorsque je m'annonce, la charmante femme, fidèle des lieux, me dit "impeccable, on te charge dans le quart d'heure". Et je n'ai pas eu le temps de poser une quinze, que je suis en place. Bon, j'ai deux zones de chargement, ce qui me fait ranger un peu de fourbi entre les deux, mais rien de bien sorcier.
Je pars à 13H40, pour un chargement prévu à 15H30, ca va pas mal non?
Pour partir sur le secteur d'Orléans, je monte par l'A46, pour reprendre l'A89, puis ce sera la N7 ; un grand classique. Mon programme de demain est un peu "chiant", car je ne vide qu'à 14H30, pour recharger en foulée un peu plus au sud pour Chaponnay, mais pour un RDV à 7H00. Je garderais demain matin une bonne amplitude, et je tenterais, même si, à Donnery, j'ai très peu d'espoir de vider avant, j'essaierais tout de même. Je vise donc pour une grosse amplitude, donc, je choisirais un relais routier pour mon "confort".
Soyons fou, je vise la Tassée sur l'A77, à la hauteur de l'aire des Vignobles. A l'approche de la sortie 24, des PMV indiquent que la sortie est fermée entre 19H00 et 6H00 le lendemain matin. Aie, ca va être limite. Je passe huit minutes avant. La DDE est en place, cônes en mains. Je stoppe à 19H00 tout pile… 13H00 d'amplitude : pas belle la vie.