Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
Le client ouvre à 7h00, je suis donc de suite sur la bascule, et dans le hall pour décharger. Hier soir, avant de partir a la pizzéria du village, j'ai dessanglé et ranger tout l'attirail ; c'est déjà ça de fait pour ce matin. Je papote un peu avec les gars avant de repartir, je ne suis pas des plus pressé et la rocade de Besançon doit être en traine de se charger.
J'arrive chez le client, affrété par ATS, la boite à Pierre70, pour un voyage d'ADR en direction de la banlieue d'Angoulême, capitale de la BD. J'entre sur le site, mais il faut traverser la route pour s'enregistrer. Personnel très sympa sur ce site, et malgré que le site soit classé Seveso, on ne te prend pas la tête. Perso, je suis en manche longue et avec mes EPI (sans les lunettes). Je devrais changer trois fois de quai, sur des sites différents et retraverser la nationale pour me rendre sur le dernier lieu. Le tout me prendre moins de quatre vingt dix minutes. De toute manière, je n'ai plus qu'à rouler pour la journée.
Je contourne Besançon, et prend l'A36, puis A6 jusqu'à Chalon sud. Après Montchanin, je croise Olivier qui monte en Alsace. Je croiserais aussi Robert vers Limoges, qui lui se rend vers Moulins. Route tranquille, calé que je suis à 82 km/h avec mes plaques oranges. La circulation n'est pas dense, celui qui veut doubler n'a pas de problème, surtout les lusitaniens…
J'ai plutôt un bon souvenir du relais d'Etagnac, alors au bout de 8H30 de conduite, je décide de ne pas aller plus loin. Je pourrais en claquant une dix, monter jusqu'au relais présent dans la ZI d'Anais, mais avec la proximité de la base ITM, je pense que le lieu doit être assez bruyant. Et avec mon programme qui est tombé, je n'ai pas besoin non plus de m'exciter ce jour. Pause.
Après diner, la pluie a cessé ; je peux faire une petite marche digestive jusqu'au village, qui parait bien entretenu.